Robert Silverberg - Operation Ganymède

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Cosmodrome numéro 7. Le grand jour était arrivé. Le jour du grand voyage. Un voyage que Kenedy redoutait. Les réacteurs soufflaient un vent chaud sur la vaste plaine aride du New Jersey, où se tenait, solitaire, le vaisseau spatial.
Lugubre, il fixait l'engin qui, bientôt, l'emmènerait dans l'espace, en pensant au dernier voyage… à la mort !

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— On y va, les enfants! La journée est terminée… à moins que vous vouliez rentrer chez vous à pinces.

Dès que Kennedy arriva chez lui, il s’empressa de raconter son entrevue avec Bullard à Marge et conclut avec véhémence:

— Complètement barjos, ces mecs! Ils croient que je vais partir trois semaines… Sans ma femme en plus!

Marge répondit sur un ton détaché:

— Pourquoi pas? Le jeu en vaut la chandelle, à mon avis.

Kennedy s’attendait à tout: des protestations, des cris, des hurlements: à tout sauf à l’appréciation empreinte d’indifférence qu’il venait d’entendre!

Soufflé, il explosa:

— Tu crois vraiment que je vais accepter cette proposition de fou!

Elle posa sur lui un regard calme et fit:

— C’est toi qui décides. Mais puisque tu me demandes mon avis: je crois que c’est une chance inespérée, pour toi, pour ta carrière. Et puis… les voyages dans l’espace sont tellement courants de nos jours! N’importe qui peut y aller, à condition de dépenser une fortune. Toi, tu as l’occasion d’y aller aux frais de la princesse, alors…

Kennedy ne l’écoutait plus. Les yeux fixés dans le vague, il pensait:

«C’est clair: elle veut se débarrasser de moi.»

Mais cette idée lui paraissait énorme. Il insista:

— Tu sais, j’ai jusqu’à mercredi pour me décider. Je leur ai dit que je voulais d’abord en discuter avec toi, que je ne partirais que si tu le veux.

— Je ne m’y opposerai certainement pas, Ted. Tu as une belle carrière devant toi. Je n’ai aucune intention de te barrer le chemin.

CHAPITRE IX

Cosmodrome numéro 7. Le grand jour était arrivé. Le jour du grand voyage. Un voyage que Kennedy redoutait. Les réacteurs soufflaient un vent chaud sur la vaste plaine aride du New Jersey, où se tenait, solitaire, le vaisseau spatial. On eût dit une longue aiguille luisante. Kennedy se tenait délibérément à l’écart du petit groupe de collègues venus l’accompagner. Lugubre, il fixait l’engin qui, bientôt, l’emmènerait dans l’espace en pensant au dernier voyage… à la mort! Watsinski, Spalding, Cameron et Marge étaient en grande conversation. Ils avaient, pour Kennedy, des gueules de conspirateurs. Silencieux, il jetait de temps en temps un regard soupçonneux autour de lui, s’étonnant de la désinvolture avec laquelle le groupe semblait prendre cet événement capital. Watsinski expliquait, sur un ton dégagé:

— Mais il ne risque rien! Ça fait bien un demi-siècle que les voyages spatiaux ne relèvent plus de l’aventure…

Spalding renchérit:

— C’est hallucinant, les progrès réalisés dans ce domaine en cinquante ans! Quand on pense qu’il y a une colonie sur la planète Luna! J’ai toujours dit que les engins spatiaux étaient plus sûrs que les bagnoles!

Marge intervint sans inquiétude réelle:

— Sauf quand ça foire comme ça a été le cas avec les expéditions sur Vénus et sur Mars. Ça a failli tourner au cauchemar!

Cameron haussa les épaules:

— C’est pas un argument, ça! Les gens conduisent chaque jour, malgré les accidents de la route!

Au sol, les vérifications techniques précédant le décollage avaient commencé. L’on chargeait les provisions et le courrier destinés aux chercheurs postés là-haut. Rien à voir avec les télégrammes bidons que Kennedy avait vus à la foire des vacances mondiales. Ici, tout était sérieux; grave; solennel. Un jeune homme dégingandé, en combinaison ample, s’approcha du groupe et demanda:

— Où est M. Kennedy?

Celui-ci s’avança, prit la main que lui tendait le jeune homme qui dit:

— Charles Sizer! Médecin de bord! Suivez-moi, je vous prie.

Kennedy consulta sa montre et protesta, visiblement alarmé:

— Déjà? On ne décolle que dans une heure!

— Oui, mais il faut tout de même un minimum de préparation. Ce n’est pas un voyage ordinaire, quoi qu’on en dise.

À ces mots, le visage de Kennedy s’assombrit. Sizer s’empressa de rectifier:

— C’est un peu plus mouvementé qu’un Paris-New York en avion, mais ce n’est pas la mort. Allons, venez! Le temps presse!

La mort dans l’âme, Kennedy se tourna vers ses amis et annonça avec un geste d’impuissance:

— Ben… je crois qu’il va falloir y aller.

Il marqua une courte pause, tendit maladroitement la main à Marge et bégaya:

— Je peux t’embrasser?

Celle-ci lui tendit la joue et murmura:

— Je suis désolée, Ted.

Kennedy ne comprit pas ce qu’elle voulait dire. Mais ce n’était pas le moment de poser des questions. Sizer était déjà sur la passerelle. Kennedy le rejoignit à grands pas et s’engouffra dans la cabine sans se retourner. D’un coup d’œil sur les lieux, il comprit que le voyage serait plutôt morne. La cabine était faiblement éclairée. On eût dit un boyau métallique étroit, austère. Aucune note de gaieté dans ce décor strictement fonctionnel. Dans l’habitacle, deux hommes manipulaient un tableau de bord complexe où clignotaient de nombreux voyants.

Sizer désigna un hamac suspendu à des poutrelles, près d’un hublot, et ironisa:

— Votre chambre, monsieur. Grimpez là-dessus, j’arrive!

Il revint peu après avec un verre d’eau et une pilule bleuâtre qu’il tendit à Kennedy:

— Buvez!

Une lueur de méfiance passa dans les yeux de Kennedy. Il regarda le verre, puis le comprimé et s’enquit sur un ton peu rassuré:

— Qu’est-ce que c’est?

Le médecin sourit:

— Faites pas cette tête! Ce n’est qu’un somnifère pour vous aider à supporter l’accélération fulgurante du décollage. Allons, buvez!

Il s’exécuta, s’attendant presque à tomber comme une masse sitôt la pilule absorbée; retint vivement le bras du médecin qui s’apprêtait à attacher les sangles du hamac en s’écriant:

— Un instant! J’ai pas de combinaison? Comment faire en cas d’accident?

Sizer partit d’un fou rire. Puis, il expliqua doucement:

— Soyez pas ridicule. Il faut un bon mois pour apprendre à vivre dans une combinaison. De toute façon vous ne courez aucun risque: le capitaine Hills en est à son dixième voyage. Détendez-vous, et dormez.

Dès que Sizer fut parti, Kennedy tenta de se remuer. Il était ficelé comme un saucisson. Il luttait déjà contre l’irrésistible envie de dormir qui s’emparait peu à peu de lui, engourdissant ses membres. Il décida de fermer les paupières quelques secondes avec la ferme intention d’assister au décollage.

Il se réveilla en sursaut, quelques instants plus tard. Une main avait effleuré son épaule.

— Qu’est-ce que c’est? Qu’est-ce qui ne va pas?

À l’air affolé dont il regardait Sizer et Hills, on eût dit qu’on venait de lui annoncer un incendie. Hills s’empressa de le rassurer:

— Tout va bien. Mais vous, comment vous sentez-vous?

Kennedy se détendit un peu:

— Très bien. Il m’a suffi de fermer les paupières quelques secondes pour récupérer. On décolle quand?

Sizer éclata de rire. Puis, désignant le hublot:

— Regardez!

Kennedy roula sur le côté et aperçut des milliers de cristaux scintillant sur un fond absolument noir, détourna aussitôt le regard en s’écriant:

— Mais nous sommes dans l’espace!

Hills rectifia:

— Mieux que ça: nous sommes plus proches de Ganymède que de la Terre.

Médusé, Kennedy secouait la tête:

— Ça, alors!

Puis, sur le ton d’un convalescent doutant de ses forces:

— Je peux quitter le hamac?

— Mon Dieu, oui. Pourquoi pas?

— C’est que… j’ai peur de flotter, à cause de l’apesanteur.

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