Isaac Asimov - Némésis

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Némésis: краткое содержание, описание и аннотация

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Alors que la conquête spatiale commence, une colonie spatiale, Rotor, fuit le système solaire de la Terre pour s'installer près d'une autre étoile : Némésis. Rapidement, les élites de cette nouvelle arche découvrent que Némésis se dirige droit vers la Terre et qu'elle va provoquer sa destruction. Dans l'impossibilité de prévenir la Terre, ils recherchent le moyen d'éviter cette catastrophe.
Et si la solution venait de Erythro, l'étrange planète que les hommes ont décidé d'explorer, ou alors de cette petite fille qui semble posséder de biens étranges pouvoirs …

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— Tais-toi, dit Pitt de mauvaise humeur. Comment ce vaisseau pourrait-il ne pas être rotorien ? D’où viendrait-il ?

— Je suppose qu’il vient du système solaire.

— Impossible ! Un vaisseau de la taille que tu dis avec une demi-douzaine de gens à bord n’aurait pas pu faire le voyage depuis le système solaire. Même s’ils avaient découvert l’hyper-assistance, et il est tout à fait concevable qu’ils l’aient maintenant, une demi-douzaine de personne dans des locaux confinés pendant plus de deux ans ne termineraient pas le voyage vivants. Peut-être y a-t-il des équipages exemplaires, bien entraînés et extraordinairement adaptés à cette tâche, qui feraient le voyage et arriveraient en partie sains d’esprit, mais personne dans le système solaire n’oserait tenter cela. Seule une colonie, un monde indépendant occupé par des gens habitués depuis l’enfance à vivre sur une station spatiale, pourraient accomplir un voyage interstellaire et le terminer en bon état.

— Néanmoins, nous avons là un petit vaisseau qui n’a pas été fabriqué par nous. C’est un fait et tu es bien obligé de l’accepter, je t’assure. D’où as-tu dit qu’il venait ? L’étoile la plus proche, c’est le Soleil ; cela aussi, c’est un fait. S’il ne venait pas de là, il serait parti d’un autre système solaire et le voyage aurait duré plus de deux ans. Si deux ans déjà, c’est impossible …

— Et s’il ne s’agissait pas d’êtres humains ? Si d’autres formes de vie, avec une autre psychologie, pouvaient endurer de longs voyages dans un milieu confiné ?

— Et s’il y avait des gens pas plus grands que ça ? » Leverett écarta le pouce et l’index d’un centimètre, « et que le vaisseau constitue pour eux une colonie ? Eh bien, ce n’est pas ça. Ce ne sont pas des extraterrestres. Et ce ne sont pas des Tom Pouce. Ce vaisseau n’est pas rotorien, mais humain. On s’attendrait à ce que des extraterrestres soient complètement différents de nous, et qu’ils construisent des navires complètement différents des nôtres. Ce vaisseau est humain jusqu’au numéro de code inscrit sur sa coque, qui est en alphabet terrestre.

— Tu ne m’avais pas dit ça !

— Je croyais que ce n’était pas nécessaire.

— C’est peut-être un vaisseau humain, mais il doit être en commande automatique. Ou bien, il a un équipage de robots.

— Peut-être. Dans ce cas, nous pouvons le bombarder, non ? S’il n’y a pas d’être humain à bord, cela ne posera pas de problème d’éthique. On détruira leur bien, mais tant pis, ils avaient qu’à ne pas s’introduire sans permission dans notre système.

— Je vais y réfléchir. »

Leverett sourit largement. « Non ! Ce vaisseau n’a pas voyagé deux ans dans l’espace.

— Que veux-tu dire ?

— As-tu oublié dans quel état était Rotor lorsque nous sommes arrivés ici ? Nous avions voyagé pendant deux ans, et la moitié de ce temps dans l’espace normal, juste en dessous de la vitesse de la lumière. A cette vélocité, la surface avait été érodée par les collisions avec des atomes, des molécules et des poussières. Il a fallu le polir et le réparer. Tu t’en souviens ?

— Et ce vaisseau ? demanda Pitt sans se soucier de dire s’il s’en souvenait.

— Aussi brillant que s’il n’avait pas parcouru des millions de kilomètres à des vélocités ordinaires.

— C’est impossible. Ne m’ennuie pas avec des histoires pareilles.

— Ce n’est pas impossible. Quelques millions de kilomètres à des vélocités ordinaires, c’est tout ce qu’ils ont fait. Le reste du chemin … ils sont passés par l’hyper-espace.

— De quoi parles-tu ? » La patience de Pitt s’épuisait.

« De vol supraluminique. Ils l’ont.

— C’est théoriquement impossible.

— Vraiment ? Eh bien, si tu as une autre explication, donne-la-moi. »

Pitt le regarda avec de grands yeux, la bouche ouverte. « Mais …

— Je sais. Les physiciens disent que c’est impossible, mais ils l’ont quand même. Maintenant, écoute ce que je vais te dire. S’ils ont le vol supraluminique, ils doivent avoir la communication supraluminique. Alors, le système solaire sait qu’ils sont ici et sera au courant de tout ce qui s’y passera. Si nous détruisons le vaisseau, le système solaire le saura aussi et, au bout d’un certain temps, une flotte sortira de l’espace et tirera sur nous.

— Que faire, alors ? » Pitt se retrouvait, pour le moment, dans l’incapacité de penser.

« Quoi d’autre que de les accueillir amicalement, de découvrir qui ils sont, ce qu’ils font et ce qu’ils désirent ? J’ai dans l’idée qu’ils se préparent à atterrir sur Erythro. Il faut y aller et leur parler.

— Sur Erythro ?

— S’ils sont sur Erythro, Janus, où veux-tu que nous allions ? Il faut les y affronter. Saisissons cette chance. »

Pitt sentit son esprit se remettre lentement en marche. « Puisque cela te semble nécessaire, tu accepterais de t’en charger ? Avec un vaisseau et un équipage, bien entendu.

— Tu ne veux pas y aller ?

— En tant que Gouverneur, je ne peux pas m’abaisser à accueillir un vaisseau étranger.

— Ta dignité officielle est au-dessus de ça, à ce que je vois. Alors, je vais affronter les extraterrestres, ou les petits bonshommes, ou les robots, bref quoi que ce soit, sans toi.

— Je serai bien entendu en contact permanent avec toi, Saltade. Par la voix et par l’image.

— Et à distance.

— Oui, mais une mission réussie aura, ensuite, sa récompense.

— Vraiment ? Dans ce cas … » Leverett regarda Pitt d’un air méditatif.

Pitt attendit, puis dit : « Vas-tu donner ton prix ?

— Je vais ‘‘suggérer’’ un prix. Tu veux que j’accueille ce vaisseau sur Erythro, alors moi, je veux Erythro.

— Explique-toi.

— Je veux m’installer sur Erythro. Je suis las des astéroïdes. Je suis las du Balayage. Je suis las des gens. J’en ai assez. Je veux un monde vide. Je veux y construire une belle résidence, obtenir du Dôme la nourriture et tout le nécessaire, m’occuper de ma propre ferme et de mes animaux, si je peux les convaincre de se reproduire. »

— Cela fait longtemps que tu y penses ?

— Je ne sais pas. L’idée m’est venue peu à peu. Et depuis que je suis ici et que je vois Rotor avec ses foules et ses bruits, Erythro me semble mieux que jamais. »

Pitt se renfrogna. « Vous êtes deux à penser cela. Tu es comme cette jeune folle.

— Quelle folle ?

— La fille d’Eugenia Insigna. Tu connais Insigna, je suppose.

— L’astronome ? Bien sûr. Je n’ai jamais rencontré sa fille.

— Elle est complètement folle. Elle veut rester sur Erythro.

— Je ne trouve pas que ce soit une preuve de folie. J’estime que c’est très sensé. Si elle veut s’installer sur Erythro, une femme, je pourrais la supporter … »

Pitt leva un doigt. « J’ai dit ‘‘jeune’’.

— Quel âge a-t-elle ?

— Quinze ans.

— Ah ? Eh bien, elle vieillira. Malheureusement, moi aussi.

— Elle n’a rien d’une pin-up.

— Si tu parles de beauté, moi non plus je ne suis pas beau. Tu as mes conditions.

— Tu veux que ce soit enregistré officiellement sur l’ordinateur ?

— Juste une formalité, hein, Janus ? »

Pitt ne sourit pas. « Très bien. Nous allons essayer de voir où atterrit le vaisseau et préparer ton transport sur Erythro. »

Chapitre 36

La rencontre

86

Eugenia Insigna dit, d’un ton qui semblait situé à mi-chemin entre la perplexité et le mécontentement : « Marlène chantait ce matin. Une chanson qui disait ‘‘Je me sens chez moi parmi les étoiles, là où les planètes tournent en liberté’’.

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