Arthur Doyle - Le Gouffre Maracot

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Le Gouffre Maracot: краткое содержание, описание и аннотация

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La passion d’un savant, le professeur Maracot, est portée à son comble quand l’expédition qu’il a organisée pour explorer une fosse abyssale de l’Atlantique aboutit, suite à un accident de plongée, à une découverte incroyable sur les anciennes civilisations de l’Atlantide, et en particulier d’êtres extraordinaires qui ont préservé leur mode de vie antique …

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Nous ne nous sommes pas attardés dans le Palais du Seigneur de la Face Noire. Ce n’était pas un lieu propice aux flâneries. J’ai retiré une dangereuse limace pourpre qui s’était posée sur l’épaule de Bill Scanlan, et moi-même j’ai été cruellement piqué à la main par le venin que m’a craché au passage un grand lamellibranche jaune. Quand nous nous sommes retrouvés dehors, maudissant notre folie, nous avons goûté avec joie la lumière phosphorescente de la plaine bathybienne, ainsi que l’eau limpide et translucide qui nous enveloppait. Nous avons mis moins d’une heure pour rentrer. Une fois débarrassés de nos cloches vitreuses, nous avons tenu conseil. Le Professeur et moi étions trop accablés pour exprimer en mots ce que nous pensions. La vitalité de Bill Scanlan s’est révélée encore une fois invincible.

— Sacrée fumée ! a-t-il murmuré. Voilà à quoi nous avons affaire maintenant. Ce type est sorti tout droit de l’enfer. Avec ses statues, ses bas-reliefs et le reste, il jouerait assez bien les tauliers dans une maison à lanterne rouge ! Comment en venir à bout ? Voilà la question !

Le docteur Maracot réfléchissait. Puis il s’est levé pour sonner ; notre serviteur habillé de jaune est entré.

— Manda ! a-t-il commandé.

Quelques instants plus tard, notre ami arrivait dans notre chambre. Maracot lui a tendu le message décisif.

Jamais je n’ai admiré un homme comme j’ai admiré Manda ce jour-là. Nous étions la cause d’une menace d’anéantissement de son peuple et de lui-même, du fait de notre curiosité injustifiable. Nous, des étrangers qu’il avait sauvés alors que tout leur semblait perdu ! Et pourtant, bien qu’il soit devenu blanc à la lecture du message, ses yeux n’ont pas exprimé le moindre reproche quand il les a tristement tournés vers nous. Il a secoué la tête ; le désespoir était entré dans son âme.

— Baal-seepa ! Baal-seepa ! s’est-il écrié en portant ses mains à ses yeux comme pour en chasser une vision horrible.

Il a arpenté la chambre, puis il s’est précipité dehors pour lire le message à la communauté. Nous avons entendu la grosse cloche convoquer tous les Atlantes dans la grande salle.

— Irons-nous ? ai-je demandé.

Le docteur Maracot a hoché la tête.

— Que pourrons-nous faire ? Et eux, que pourront-ils faire ? Quelle chance ont-ils contre quelqu’un qui a la puissance d’un démon ?

— Aussi peu qu’une famille de lapins contre une belette, a répondu Scanlan. Mais, sapristi, c’est à nous de trouver une issue ! Nous ne pouvons pas en rester là : avoir fait dresser le diable, et laisser périr ceux qui nous ont sauvés.

— Que proposez-vous ?

Je l’avais interrogé avec âpreté, car sous la façade de sa légèreté et de son argot, je savais qu’il possédait toutes les qualités pratiques de l’homme moderne.

— Hé bien, je n’en ai pas la plus petite idée ! Pourtant ce type n’est peut-être pas invulnérable autant qu’il le croit. L’âge a peut-être usé quelques-unes de ses malices ; or il n’est plus très jeune, d’après ce qu’il nous a dit.

— Vous croyez que nous pourrions l’attaquer ?

— Folie ! a crié le Professeur.

Scanlan a ouvert son tiroir. Quand il s’est retourné vers nous, il tenait un gros revolver à six coups.

— Que pensez-vous de ceci ? Je l’ai retiré de l’épave du Stratford. Je m’étais dit que nous pourrions en avoir besoin un jour. J’ai aussi une douzaine de balles. Je pourrais lui faire douze trous dans le collant, histoire de lui faire perdre un peu de sa magie ? Oh, mon Dieu ! Qu’est-ce que j’ai ?

Il a lâché le revolver qui est tombé sur le plancher, et il s’est tordu de douleur, sa main gauche étreignant son poignet droit. Des crampes terribles avaient attaqué son bras ; quand nous avons voulu le masser, nous avons senti que ses muscles étaient noués, aussi durs que les racines d’un arbre. La souffrance lui arrachait des gouttes de sueur sur le front. Finalement, dompté et épuisé, il est allé se jeter sur son lit.

— Je suis fini ! a-t-il déclaré. Oui, merci, ça va mieux. Mais c’est le K. O. pour Bill Scanlan. J’ai appris ma leçon. On ne se bat pas contre l’enfer avec un revolver à six coups ; inutile de jouer à ça. Je m’incline devant plus fort que moi, de ce jour jusqu’à la fin de l’éternité.

— Oui, a dit Maracot, vous avez eu votre leçon, et elle a été sévère !

— Alors vous pensez qu’il n’y a aucun espoir ?

— Que pouvons-nous tenter si, comme il le semble, il est au courant de tout ce qui se fait, de tout ce qui se dit ? Et pourtant, ne désespérons pas encore …

Il est demeuré assis silencieusement pendant quelques minutes.

— … Je pense que vous, Scanlan, vous feriez mieux de rester quelque temps où vous êtes. Vous avez eu une secousse dont vous ne vous rétablirez pas tout de suite.

— S’il y a quelque chose à faire, je suis votre homme, a répondu bravement notre camarade dont les traits tirés et les membres tremblants montraient la violence du choc qu’il avait subi.

— En ce qui vous concerne, je ne vois rien à faire. En tout cas, nous venons d’apprendre comment il ne fallait pas opérer. Toute violence serait vaine. Nous œuvrerons donc sur un autre plan : le plan de l’esprit. Restez ici, Headley. Je vais dans la pièce dont j’ai fait mon bureau. Peut-être, dans la solitude, verrai-je un peu plus clair.

Scanlan et moi avions appris par expérience à avoir la plus grande confiance en Maracot. Si un cerveau d’homme pouvait résoudre nos difficultés, c’était bien le sien. Mais n’avions-nous pas atteint un point qui se situait au-delà de toute capacité humaine ? Nous étions aussi impuissants que des enfants, face à ces forces que nous ne pouvions ni comprendre ni contrôler … Scanlan a sombré dans un sommeil troublé. Assis à côté de son lit, je ne pensais pas à la façon dont nous pourrions être sauvés, mais j’essayais de prévoir la forme que revêtirait le coup fatal et l’heure à laquelle il serait assené. À tout moment je m’attendais à voir se crever le toit solide qui nous abritait, s’écrouler les murs, tandis que les eaux sombres des plus grands fonds se refermeraient sur ceux qui les défiaient depuis si longtemps.

Et puis tout à coup la grosse cloche a sonné encore une fois. Son lourd carillon m’a secoué d’un frisson d’inquiétude. Je me suis levé d’un bond ; Scanlan s’est redressé sur son séant. Ce n’était pas une convocation ordinaire. Les battements irréguliers de la cloche annonçaient une alerte, réclamaient tout le monde, et tout de suite. Scanlan m’a interpellé.

— Dites donc, patron, m’est avis qu’ils ont affaire avec lui, maintenant.

— Et alors ?

— Peut-être que ça leur donnerait un peu de courage de nous voir. De toutes façons, il ne faut pas qu’ils nous prennent pour des dégonflés. Où est le doc ?

– À son bureau. Mais vous avez raison, Scanlan. Il faut que nous soyons à leurs côtés et que nous leur montrions que nous sommes prêts à partager leur sort.

— Ces pauvres types paraissent s’appuyer sur nous dans un certain sens. Peut-être en savent-ils plus que nous, mais nous avons l’air d’avoir un peu plus d’esprit d’entreprise. Eux, ils ont pris ce qui leur a été donné ; nous, nous avons dû trouver nous-mêmes. Hé bien, il est temps d’aller au déluge … en admettant qu’il y ait un déluge !

Tandis que nous allions vers la porte, le docteur Maracot est entré. Mais était-ce vraiment le docteur Maracot que nous connaissions ? Nous avons vu un homme sûr de soi, un visage dominateur dont chaque trait brillait de force et de résolution … Le savant paisible s’était effacé devant un surhomme, un grand chef, une âme forte, capable de soumettre l’humanité à ses désirs.

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