Arthur Doyle - Le Gouffre Maracot

Здесь есть возможность читать онлайн «Arthur Doyle - Le Gouffre Maracot» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le Gouffre Maracot: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le Gouffre Maracot»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

La passion d’un savant, le professeur Maracot, est portée à son comble quand l’expédition qu’il a organisée pour explorer une fosse abyssale de l’Atlantique aboutit, suite à un accident de plongée, à une découverte incroyable sur les anciennes civilisations de l’Atlantide, et en particulier d’êtres extraordinaires qui ont préservé leur mode de vie antique …

Le Gouffre Maracot — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le Gouffre Maracot», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Hé bien, Messieurs, nous a-t-il dit en excellent anglais et d’une voix aussi audible que si nous étions de retour sur la terre, vous avez été les héros d’une aventure exceptionnelle, et vous vous préparez à en vivre une autre encore plus passionnante, mais mon bon plaisir l’interrompra peut-être brusquement. Cette conversation sera, j’en ai peur, un monologue ; comme toutefois je suis parfaitement capable de lire vos pensées, comme je connais tout de vos personnes, vous n’avez pas à redouter une méprise. Mais vous avez beaucoup, oui, beaucoup à apprendre ici …

Nous nous sommes regardés les uns les autres, complètement abasourdis. Il était vraiment pénible de ne pas pouvoir échanger nos réactions devant un pareil événement ! À nouveau son rire grinçant a retenti.

— … Oui, c’est vraiment pénible ! Mais vous pourrez bavarder quand vous serez de retour, car je désire que vous repartiez et que vous emportiez un message. Je crois que, sans ce message, votre intrusion chez moi aurait sonné votre glas. Mais d’abord j’ai différentes choses à vous dire. Je m’adresserai à vous, docteur Maracot, puisque vous êtes le plus âgé et sans doute le plus sage de votre groupe ; la sagesse pourtant aurait dû vous interdire une promenade comme celle-ci ! Vous m’entendez bien, n’est-ce pas ? Parfait ! Je ne vous demande qu’un signe de tête affirmatif ou négatif.

« Vous savez naturellement qui je suis. Je crois que vous m’avez découvert depuis peu. Personne ne peut penser à moi, ou parler de moi, sans que je le sache. Personne ne peut entrer dans cette vieille maison qui m’appartient et qui est mon sanctuaire le plus intime, sans que je n’y sois appelé. Voilà pourquoi ces pauvres misérables de là-bas l’évitent, et voulaient que vous vous absteniez d’entrer. Vous auriez été plus avisés en suivant leurs conseils. Vous m’avez fait venir ; une fois que je suis venu, je ne pars pas facilement.

« Votre esprit, doté de son petit grain de science terrestre, se tracasse sur les problèmes que soulève ma présence. Comment puis-je vivre ici sans oxygène ? Je ne vis pas ici. Je vis dans le grand monde des hommes sous la lumière du soleil. Je ne viens ici que lorsque l’on m’appelle, comme vous m’avez appelé. Mais je suis un être qui respire dans l’éther. Il y a ici autant d’éther que sur le sommet d’une montagne. Certains hommes peuvent vivre sans air. Le cataleptique passe des mois sans respirer. Je suis comme lui, mais en restant, vous vous en apercevez, conscient et actif.

« Vous vous demandez aussi comment il se fait que vous m’entendiez. N’est-ce pas l’essence même de la transmission par sans-fil qu’elle retourne de l’éther dans l’air ? Moi aussi, je peux transformer l’articulation éthérique de mes paroles pour les porter à vos oreilles à travers l’air qui remplit vos cloches stupides.

« Et mon anglais ? Hé bien, j’espère qu’il est à peu près correct. Je vis depuis quelque temps sur terre. Oh, une époque bien fatigante ! Depuis quand ? Est-ce onze mille ou douze mille ans ? Douze mille, je crois. J’ai eu le temps d’apprendre toutes les langues humaines. Mon anglais n’est ni meilleur ni pire que les autres.

« Ai-je résolu quelques-uns de vos problèmes ? Oui. Je le vois, même si je ne vous entends pas. Mais maintenant j’ai quelque chose de plus sérieux à vous dire.

« Je suis le Baal-seepa. Je suis le Seigneur de la Face Noire. Je suis celui qui a pénétré si avant dans les secrets de la nature que j’ai pu défier la Mort. J’ai organisé les choses de telle sorte que je ne pourrais pas mourir même si je voulais mourir. Pour me faire mourir, il faudrait que je rencontre une volonté plus forte que la mienne. Oh, mortels, ne priez jamais pour être délivrés de la mort ! La mort peut vous paraître terrible, mais la vie éternelle l’est bien davantage, et infiniment. Continuer, continuer, continuer à vivre pendant que passe l’interminable cortège des hommes ! Toujours être assis au bord de la route de l’histoire et la voir se faire, allant toujours de l’avant et vous laissant derrière ! Faut-il s’étonner que mon cœur soit sombre et amer, et que je maudisse le troupeau imbécile des hommes ? Je leur fais du mal quand je le peux. Pourquoi pas ?

« Vous vous demandez comment je peux leur faire du mal. Je détiens quelques pouvoirs, qui ne sont pas petits. Je peux incliner les esprits des hommes. Je suis le maître de la foule. Je me suis toujours trouvé là où le mal a été projeté et commis. J’étais avec les Huns quand ils ont dévasté la moitié de l’Europe. J’étais avec les Sarrazins quand au nom de la religion ils ont passé au fil de l’épée tous ceux qui les contredisaient. J’étais dehors la nuit de la Saint-Barthélemy. Derrière le trafic d’esclaves, c’était moi. C’est parce que j’ai chuchoté quelques mots que dix mille vieilles bonnes femmes, que des idiots appelaient des sorcières, ont été brûlées. J’étais le grand homme noir qui conduisait la populace de Paris quand les rues baignaient dans le sang. Quelle époque ! Mais j’ai récemment vu mieux en Russie. Voilà d’où j’arrive. J’avais presque oublié cette colonie de rats de mer qui se terrent sous la boue et qui perpétuent quelques-uns des arts et des légendes du grand pays où la vie s’était épanouie comme jamais elle ne s’est épanouie depuis. C’est vous qui les avez rappelés à mon souvenir, car cette vieille maison qui m’appartient est encore unie, par des vibrations personnelles dont votre science ne sait rien, à l’homme qui l’a édifiée et aimée. J’ai su que des étrangers y avaient pénétré, je me suis enquis, et me voici. Puisque maintenant je suis chez moi (et c’est la première fois depuis des milliers d’années) je me souviens de ce peuple. Il y a assez longtemps qu’il s’attarde. Il est temps qu’il disparaisse. Il est issu du pouvoir de quelqu’un qui m’a défié quand il vivait, et qui a construit cet instrument pour échapper à la catastrophe qui a englouti tous les habitants, sauf ses amis et moi. Sa sagesse les a sauvés ; mes pouvoirs m’ont sauvé. Mais maintenant mes pouvoirs vont écraser ceux qu’il a sauvés, et l’histoire ainsi sera complète …

Il a glissé une main contre sa poitrine, et il en a tiré un document.

— … Vous remettrez ceci au chef des rats de mer, a-t-il ajouté. Je regrette que vous, Messieurs, soyez amenés à partager leur destin ; mais puisque vous êtes la cause première de leur malheur, ce ne sera après tout que justice. Je vous reverrai ultérieurement. En attendant, je vous recommande l’étude de ces images et de ces sculptures ; elles vous donneront une idée de la cime où j’avais hissé l’Atlantide quand je la gouvernais. Vous trouverez là quelques traces des mœurs et coutumes du peuple quand il subissait mon influence. La vie était pleine de pittoresque, d’imprévu, de charme. À votre époque sinistre, on la qualifierait d’orgie de débauches. Ma foi, qu’on l’appelle comme on voudra ! Moi, je l’ai créée et répandue, j’en ai été heureux, je ne regrette rien. Si j’avais le temps, je recommencerais, et même je ferais mieux sans toutefois accorder le don fatal de la vie éternelle. Warda, que je maudis et que j’aurais dû exterminer avant qu’il eût le pouvoir de tourner des gens contre moi, a été plus intelligent : il lui arrive de revisiter la terre, mais c’est en esprit qu’il revient, pas en homme. Maintenant, je pars. Votre curiosité vous a conduits ici, mes amis : j’espère qu’elle a été satisfaite.

Alors nous l’avons vu disparaître. Oui, il s’est dissipé devant nous. Pas immédiatement. Il a commencé par s’éloigner de la colonne à laquelle il était adossé. Sa silhouette imposante a paru se brouiller sur les bords. Toute lumière s’est éteinte dans son regard, et ses traits sont devenus troubles, puis indistincts. Il s’est fondu en un nuage sombre qui est monté en tourbillonnant à travers l’eau stagnante de cette salle d’épouvante. Et puis nous n’avons plus rien vu. Nous étions à nouveau entre nous, mais émerveillés par les étranges possibilités de la vie.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le Gouffre Maracot»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le Gouffre Maracot» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le Gouffre Maracot»

Обсуждение, отзывы о книге «Le Gouffre Maracot» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x