Arthur Doyle - Le Gouffre Maracot
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– Écoutez-moi, patron, m’a-t-il dit. Il y a là quelque chose que ce type ne veut pas nous montrer ; mais plus il le cache et plus j’ai envie de le voir. Nous n’avons plus besoin de guides pour sortir. Je pense que nous pourrions mettre nos chapeaux de verre et aller nous promener par là comme n’importe quel citoyen. Nous explorerons le coin.
— Pourquoi pas ? …
J’étais aussi impatient que Scanlan. Mais le docteur Maracot étant entré sur ces entrefaites, je me suis tourné vers lui.
— … Voyez-vous une objection quelconque, Monsieur ? Peut-être voudriez-vous nous accompagner et élucider l’énigme du Palais du Marbre Noir ?
— Qui pourrait s’appeler aussi bien le Palais de la Magie Noire, m’a-t-il répondu. Avez-vous entendu parler du Seigneur de la Face Noire ? …
J’ai avoué que non. Je ne sais plus si j’ai déjà précisé que le Professeur était un spécialiste des religions comparées et des anciennes croyances primitives. La lointaine Atlantide n’avait pas échappé à son appétit de savoir.
— … C’est par le truchement de l’Égypte que nous avons appris quelque chose sur l’Atlantide, m’a-t-il expliqué. Ce que les prêtres du temple de Saïs ont dit à Solon est le noyau solide autour duquel s’est agglutiné le reste, moitié réalité, moitié fiction.
— Et qu’ont raconté ces saints prêtres ? a interrogé Scanlan.
— Oh, pas mal de choses ! Mais entre autres, ils ont transmis une légende sur le Seigneur de la Face Noire. Je ne peux pas m’empêcher de faire un rapprochement : n’aurait-il pas été le maître du Palais de Marbre Noir ? Certains assurent qu’il y a eu plusieurs Seigneurs de la Face Noire ; un au moins a laissé un souvenir durable.
— Quelle espèce de canard était-il ? a demandé Scanlan.
— Hé bien, d’après ce qu’on en a dit, il était plus qu’un homme, tant par ses pouvoirs que par sa méchanceté. En réalité, ce serait à cause de la corruption dont il avait contaminé le peuple, que tout le pays a été détruit.
— Comme Sodome et Gomorrhe.
— Exactement. Tout se passe comme si à partir d’un certain point, il devenait impossible d’aller plus loin. La patience de la nature est épuisée, et il ne reste qu’une solution : tout démolir et tout recommencer. Cette créature, que l’on peut difficilement appeler un homme, a trafiqué dans des sciences profanes pour acquérir des pouvoirs magiques extraordinaires qu’il a utilisés pour des fins mauvaises. Telle est la légende du Seigneur de la Face Noire. Elle expliquerait pourquoi sa demeure est encore pour ces pauvres gens un sujet d’abomination et d’horreur, et pourquoi ils ne tiennent pas à ce que nous en approchions.
— Voilà qui ajoute à mon envie d’y aller ! me suis-je écrié.
– À moi aussi ! a ajouté Bill.
— J’avoue, a dit le Professeur, que je serais très intéressé si je pouvais la visiter. Je ne pense pas que nos hôtes si complaisants nous reprocheraient une petite exploration privée, du moment que leurs superstitions les empêchent de nous accompagner. Nous n’aurons qu’à saisir la première occasion.
Il a fallu laisser passer plusieurs jours, car notre petite communauté vivait dans une intimité qui interdisait tout secret. Mais un matin, un rite religieux a réuni tous les Atlantes. Bien entendu nous en avons profité et, après avoir rassuré les deux gardiens qui actionnaient les pompes du hall, nous nous sommes trouvés seuls sur le lit de l’Océan et en route pour la vieille ville. Dans l’eau salée, la progression est lente, et la moindre des promenades fatigante. Toutefois nous n’avons pas mis une heure pour arriver devant la grande porte de ce palais du mal.
Il était beaucoup mieux conservé que les autres bâtiments de la cité ; le marbre extérieur n’était pas abîmé ; à l’intérieur, par contre, les meubles et les tentures avaient cruellement souffert. D’autre part, la nature avait prodigué au palais toutes sortes de décorations horribles. Par lui-même l’endroit était déjà sinistre ; mais dans les recoins ombreux se tapissaient des polypiers et d’affreuses bêtes qui semblaient surgir d’un cauchemar. Je me rappelle une énorme limace de mer pourpre répandue à de multiples exemplaires, et de gros poissons plats et noirs, posés sur le plancher comme des nattes, et dotés de longues tentacules vibrantes aux extrémités rouge feu. Nous étions obligés d’avancer avec précaution, car tout le bâtiment était rempli de monstres qui pouvaient fort bien se révéler aussi venimeux qu’ils en avaient l’air.
Sur les couloirs somptueusement décorés, ouvraient de petites chambres latérales ; mais le centre de l’édifice était occupé par une salle magnifique qui, au temps de sa splendeur, avait dû être l’une des salles les plus belles que des mains d’hommes aient édifiées. Dans cette lumière détestable, nous n’apercevions ni le plafond ni tous les murs ; mais en faisant le tour, nous avons pu apprécier grâce à nos lampes électriques ses proportions grandioses et la richesse de ses ornements. Ces ornements étaient des statues et des bas-reliefs, sculptés avec un art absolument parfait, mais atroces ou révoltants par la nature des sujets traités. Tout ce que l’esprit humain le plus dépravé pouvait concevoir en fait de cruauté sadique ou de luxure bestiale était étalé sur les murs. Des images monstrueuses et des créations abominables de l’imagination se profilaient de tous côtés dans l’ombre. Si jamais un temple a été érigé en l’honneur du diable, il l’a été là. D’ailleurs le diable lui-même était présent : au fond de la salle, sous un dais de métal décoloré qui avait pu être de l’or et sur un trône élevé en marbre rouge, une divinité était assise : véritable personnification du mal, sauvage, impitoyable, menaçante, taillée sur les mesures du Baal que nous avions vu dans l’arche, mais infiniment plus répugnante. La splendide vigueur de cette terrible image de marbre avait de quoi fasciner. Pendant que nous promenions sur elle les faisceaux lumineux de nos lampes et que nous méditions, nous avons brusquement sursauté : derrière nous venait d’éclater un rire humain, ironique et bruyant.
Nous avions la tête enserrée sous nos cloches vitreuses ! nous ne pouvions guère entendre ni proférer des sons. Et cependant nous avions tous les trois perçu ce rire satanique aussi distinctement que si nous avions eu l’ouïe libre. Nous nous sommes retournés d’un même élan, et la stupéfaction nous a cloués sur place.
Adossé contre une colonne de la salle, un homme avait croisé les bras sur sa poitrine, et ses yeux méchants nous observaient de façon menaçante. J’ai dit : un homme. En réalité il ne ressemblait pas à un homme normal ; d’ailleurs le fait qu’il respirait et parlait comme aucun homme n’aurait pu respirer ou parler au fond de la mer, et que sa voix portait là où aucune voix humaine n’aurait pu porter, nous confirmait qu’il était très différent de nous-mêmes. Physiquement c’était un être magnifique ; il ne mesurait pas moins de deux mètres quinze, et il était bâti comme un athlète complet ; nous le constations d’autant mieux qu’il portait un costume très collant, apparemment en cuir noir glacé. Il avait le visage d’une statue de bronze : cette statue aurait été le chef-d’œuvre d’un sculpteur s’il avait cherché à représenter toute la force et aussi tout le mal que peut exprimer une figure humaine. Cette face n’était ni bouffie ni sensuelle ; de tels défauts auraient en effet signifié une certaine faiblesse, et la faiblesse n’aurait pas été à sa place sur cette face-là. Au contraire, elle était extraordinairement ferme, bien découpée, avec un nez en bec d’aigle, des sourcils noirs hérissés, et des yeux sombres où couvait un feu qui pouvait s’embraser d’une méchanceté impitoyable. C’étaient ses yeux et sa bouche cruelle, droite, dure, scellée comme le destin, qui lui donnaient un air terrifiant. Quand on le détaillait, on sentait que, tout beau qu’il fût, il n’en était pas moins intrinsèquement mauvais jusque dans la moëlle des os, que son regard était une menace, son sourire un ricanement, son rire une raillerie.
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