Stanislas Lem - L'invincible

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L’
, croiseur interstellaire de seconde classe, est envoyé sur Régis III, dans la constellation de la Lyre. Sa mission consiste à enquêter sur la disparition du
, vaisseau-frère, avec qui tout contact a été subitement rompu alors qu’il était positionné sur la planète. Mais une fois sur place, l’équipage de l’
découvre le navire abandonné gisant sur la planète désertique, son équipage mort. Dans les profondeurs de ce désert sans vie, une autre forme d’organismes y a prospéré, anéantissant toute forme de vie organique à la surface de la planète. Entre conjectures scientifiques et attaques d’ennemis invisibles, le commandant de l’
et son second devront surmonter leur animosité, s’ils veulent triompher de Régis III.
Roman assez court du maître polonais de la Science-Fiction, l’
est un ouvrage de planet-opéra fidèle aux thèmes de Lem : une planète mystérieuse, des habitants qui échappent à la compréhension humaine, une communication impossible avec eux, et des tensions à huis-clos entre les principaux protagonistes, qui sont aussi l’un pour l’autre de parfaits inconnus. Comme dans
, la science triomphante de l’Homme est mise à défaut par une planète isolée, mystérieuse.

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Ici et là, entre les « buissons », s’ouvraient des entrées de cavernes. Des unes s’écoulaient de minces ruisseaux, les autres étaient sèches ou semblaient desséchées. Celles dont l’ouverture se trouvait assez bas, les hommes de Rohan essayaient de les examiner, en les éclairant jusqu’au fond à l’aide de leurs projecteurs. Dans l’une de ces grottes, ils trouvèrent une quantité considérable de petits cristaux triangulaires, en partie noyés dans l’eau qui gouttait de la voûte. Rohan en avait une pleine poignée dans sa poche. Ils roulèrent pendant une demi-heure environ en remontant le ravin de plus en plus escarpé. Jusqu’à présent, les véhicules à chenilles grimpaient parfaitement la pente. Comme, en deux endroits, ils découvrirent de nouveau des traces de pas dans la vase desséchée du bord du ruisseau, ils étaient certains d’aller dans la bonne direction. Derrière l’un des tournants, le contact radio jusqu’alors maintenu avec le supercoptère devint nettement moins bon, ce que Rohan attribua au rôle d’écran joué par les taillis métalliques. Des deux côtés de la gorge, large de vingt mètres au sommet et d’environ douze au fond, s’élevaient des parois par endroits presque verticales, recouvertes de quelque chose qui ressemblait à une fourrure noire et raide — la masse des fils de fer des taillis. Ces buissons étaient si nombreux de part et d’autre qu’ils formaient un épais revêtement montant jusqu’aux sommets.

La colonne des véhicules eut à franchir deux portes rocheuses relativement larges ; cela prit pas mal de temps, car les techniciens du champ durent en réduire la portée avec beaucoup de précision, afin de ne pas heurter les rochers. Ils étaient en effet pleins de fissures dues à l’érosion et prêts à s’émietter, aussi chaque coup du champ énergétique contre les piliers rocheux risquait de provoquer l’éboulement de toute une avalanche de pierres. Ce n’était évidemment pas pour eux-mêmes qu’ils craignaient, mais pour les hommes égarés — s’ils se trouvaient à proximité — qu’un glissement de ce genre risquait de blesser et même de tuer.

Une heure environ s’était écoulée depuis que la liaison radio s’était interrompue lorsque, sur les écrans magnétiques des détecteurs, apparurent des éclairs rapprochés. Les appareils de détection s’étaient apparemment détraqués, puisque, lorsqu’on voulut y lire la direction d’où provenaient ces impulsions, on vit qu’ils indiquaient à la fois tous les points de l’horizon. Ce fut à l’aide de compteurs d’intensité et de polarisation, seulement, qu’il fut possible d’établir que la source des oscillations du champ magnétique était constituée par les taillis recouvrant les versants de la gorge. C’est alors seulement qu’ils remarquèrent aussi que ces taillis se présentaient différemment que dans la partie du ravin déjà traversée : ils n’étaient plus recouverts d’un dépôt de rouille, les buissons dont ils se composaient étaient plus hauts, plus grands et plus noirs, semblait-il, car sur leurs branches ou plutôt sur leurs tiges de fer étaient collées d’étranges excroissances. Rohan ne se décida tout de même pas à étudier cela de près, ne voulant pas se risquer à ouvrir le champ de force.

Ils repartirent à une allure un peu plus rapide, tandis que les impulsomètres et les détecteurs magnétiques décelaient des activités de plus en plus variées. Lorsqu’on levait la tête, on pouvait voir, de place en place, l’air frémir au-dessus de toute la surface des sombres broussailles, comme s’il était fortement chauffé. Derrière la seconde porte rocheuse, ils remarquèrent que de minces traînées semblables à des tourbillons de fumée en train de se dissiper tournaient en spirales derrière les buissons du sommet. Cela se produisait toutefois à si haute altitude qu’on ne pouvait pas se rendre compte de la nature du phénomène, même en utilisant des jumelles. Il est vrai que Jarg, qui conduisait la voiture de Rohan, affirma — car il avait la vue très perçante — que ces « fumées » avaient l’air d’essaims de petits insectes.

Rohan sentait l’inquiétude le gagner peu à peu, car l’expédition durait plus longtemps qu’il ne l’aurait cru, et que l’on n’apercevait toujours pas la fin de ce ravin sinueux. Mais on pouvait rouler plus vite à présent, car les amoncellements de pierres rencontrés précédemment dans le lit du torrent avaient disparu ; quant au ruisseau, il était pour ainsi dire inexistant, caché profondément sous les galets : ce n’était que lorsque les machines s’arrêtaient, que l’on pouvait entendre, dans le silence revenu, le murmure à peine perceptible de l’eau invisible.

Derrière le coude suivant, apparut une porte rocheuse plus étroite que les précédentes. Après en avoir mesuré l’écartement, les techniciens constatèrent qu’on ne pouvait pas la traverser en gardant le champ de force ouvert. On sait qu’un tel champ ne peut prendre des dimensions arbitraires, mais qu’il forme toujours une variante d’un volume engendré par une conique, donc une sphère, un ellipsoïde ou un hyperboloïde. Précédemment, ils avaient réussi à franchir les rétrécissements du ravin en réduisant le champ de protection aux dimensions d’un ballon stratosphérique aplati qui, évidemment, était invisible.

À présent, aucune manœuvre n’aurait permis de réaliser pareil exploit. Rohan tint conseil avec le physicien Tomman et les deux techniciens du champ. Il fut décidé en commun de risquer le passage en déconnectant momentanément et partiellement seulement le champ. Un ergorobot vide devait en premier franchir le défilé, son émetteur de champ débranché ; dès l’obstacle franchi, il rétablirait le champ afin d’assurer une pleine protection sur l’avant, en forme de bouclier convexe. Tandis que les quatre grosses machines ainsi que la voiture de patrouille de Rohan traverseraient la porte, ils ne seraient privés de protection qu’au-dessus d’eux ; enfin, le dernier ergorobot fermant la colonne unirait son « bouclier » à celui du premier, immédiatement après avoir franchi le rétrécissement, pour reconstituer de la sorte une protection complète.

Tout se déroulait conformément à ce projet et la dernière des quatre voitures à chenilles passait précisément entre les colonnes de pierre, lorsqu’une secousse étrange fit frémir l’air — ce n’était pas un bruit, mais bien une secousse, comme si, à proximité, un rocher était tombé ; les parois broussailleuses du ravin se mirent à fumer, un nuage noir en jaillit, qui se lança à une vitesse folle sur la colonne.

Rohan, qui avait décidé de laisser passer les gros transporteurs avant son amphibie, était justement arrêté, attendant que le dernier d’entre eux fût passé. Il vit soudain les versants de la gorge émettre une vapeur noire, ainsi qu’un immense éclair vers l’avant, là où l’ergorobot de tête, qui avait déjà franchi le défilé, avait rétabli le champ. Des volutes et des volutes du nuage attaquant le convoi se consumaient sur sa surface, mais la majeure partie s’en éleva au-dessus des flammes et se précipita à la fois sur toutes les machines. Rohan cria à Jarg de mettre immédiatement en marche l’ergorobot de queue, et de relier son champ à celui du premier, car dans ces circonstances, le danger d’un éboulement ne comptait plus. Jarg s’affaira, mais ne réussit pas à rétablir le contact. Sans doute — comme devait le faire remarquer par la suite l’ingénieur en chef — les klystrons du circuit électronique étaient-ils surchauffés. Si le technicien les avait maintenus dans le circuit quelques secondes de plus, le champ aurait certainement jailli, mais Jarg perdit la tête et, au lieu de renouveler sa tentative, sauta hors de la machine. Rohan le saisit par sa combinaison, mais l’homme fou de terreur s’arracha à sa poigne et s’enfuit vers le bas du ravin. Lorsque Rohan réussit enfin à atteindre les appareils, il était déjà trop tard.

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