Stanislas Lem - L'invincible

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L’
, croiseur interstellaire de seconde classe, est envoyé sur Régis III, dans la constellation de la Lyre. Sa mission consiste à enquêter sur la disparition du
, vaisseau-frère, avec qui tout contact a été subitement rompu alors qu’il était positionné sur la planète. Mais une fois sur place, l’équipage de l’
découvre le navire abandonné gisant sur la planète désertique, son équipage mort. Dans les profondeurs de ce désert sans vie, une autre forme d’organismes y a prospéré, anéantissant toute forme de vie organique à la surface de la planète. Entre conjectures scientifiques et attaques d’ennemis invisibles, le commandant de l’
et son second devront surmonter leur animosité, s’ils veulent triompher de Régis III.
Roman assez court du maître polonais de la Science-Fiction, l’
est un ouvrage de planet-opéra fidèle aux thèmes de Lem : une planète mystérieuse, des habitants qui échappent à la compréhension humaine, une communication impossible avec eux, et des tensions à huis-clos entre les principaux protagonistes, qui sont aussi l’un pour l’autre de parfaits inconnus. Comme dans
, la science triomphante de l’Homme est mise à défaut par une planète isolée, mystérieuse.

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— Bien. Nous n’avons pas le temps d’examiner davantage de détails de ce genre. Voyez-vous des conclusions concrètes pour nous, à partir de votre hypothèse ?

— Oui, en un sens, mais négatives. Des millions d’années d’évolution mécanique, et ce phénomène que l’homme n’a jamais encore rencontré sur la galaxie. Je vous prie de réfléchir à la question fondamentale. Toutes les machines que nous connaissons servent non pas à elles-mêmes, mais à quelqu’un. Ainsi donc, du point de vue de l’homme, l’existence des taillis métalliques proliférants de Régis III est une absurdité, tout comme celle de son nuage de fer — il est vrai qu’on peut dire tout aussi « absurdes » les cactées qui croissent sur la Terre dans les déserts. L’essentiel, dans le cas présent, c’est qu’ils se sont parfaitement adaptés pour combattre les créatures vivantes. J’ai l’impression qu’ils ne tuaient qu’au commencement de cette lutte, lorsqu’il y avait ici, sur la terre ferme, surabondance de vie ; la dépense d’énergie nécessaire pour tuer s’est révélée être du gaspillage. C’est pourquoi ils appliquent d’autres méthodes, dont le résultat a été la catastrophe qui a frappé Le Condor, ainsi que l’accident de Kertelen et, enfin, l’extermination du groupe de Regnar …

— Quelles sont ces méthodes ?

— Je ne sais pas exactement en quoi elles consistent. Je ne puis donner que mon opinion personnelle : le cas de Kertelen, c’est la destruction de presque toute l’information contenue dans le cerveau d’un homme. Et d’un animal aussi, certainement. Ces créatures vivantes, rendues infirmes de la sorte, doivent naturellement périr. C’est là un moyen à la fois plus simple, plus rapide et plus économique de les tuer … La conclusion que j’en tire est malheureusement pessimiste. Peut-être est-ce un terme trop faible … Nous sommes dans une situation incomparablement pire que la leur, et cela, pour un certain nombre de raisons. Tout d’abord, on peut détruire une créature vivante bien plus facilement qu’un mécanisme ou une installation technique. Ensuite, ces micromachines ont évolué dans des conditions telles qu’elles ont eu à lutter à la fois contre des créatures vivantes et contre leurs « frères » métalliques : les automates doués de raison. Elles ont donc mené un combat sur deux fronts à la fois, combattant tous les mécanismes d’adaptation des systèmes vivants, ainsi que toute manifestation d’intelligence de la part des machines douées de raison. Le résultat de pareilles luttes, poursuivies pendant des millions d’années, doit être, sans doute, un rare universalisme et une perfection de l’action destructrice. Je crains que, pour les vaincre, nous ne devions en fait les anéantir toutes, or c’est là chose quasi impossible …

— C’est votre avis ?

— Oui. Ce qui signifie, évidemment, qu’en concentrant suffisamment de moyens, on pourrait détruire toute la planète … mais ce n’est pas là notre mission, sans dire déjà que nous n’en aurions pas la force. La situation est véritablement unique en son genre, puisque — ainsi que je vois les choses — c’est justement nous qui avons la supériorité intellectuelle. Ces mécanismes ne représentent pas la moindre puissance de raison, ils sont tout simplement parfaitement adaptés aux conditions de la planète, en vue de détruire tout ce qui est intelligent et tout ce qui est vivant. Eux-mêmes, en revanche, sont inanimés. C’est pourquoi ce qui pour eux est encore inoffensif, peut être mortel pour nous.

— Mais d’où cette certitude qu’ils ne sont pas doués de raison ?

— Je pourrais ici me dérober, me réfugier dans l’ignorance, mais j’ai le devoir de vous dire que si je suis certain de quelque chose, c’est précisément de cela. Pourquoi ne représentent-ils pas une force intellectuelle ? Bah ! S’ils l’avaient, ils nous auraient déjà réglé notre compte. Si vous vous remémorez tous les incidents qui se sont succédé sur Régis III depuis notre atterrissage, vous remarquerez qu’ils agissent sans le moindre plan stratégique. Ils attaquent au hasard, de temps à autre.

— Mais … La façon dont ils ont coupé la liaison entre Regnar et nous-mêmes, et ensuite l’attaque des machines parties en éclaireurs …

— Mais ils ne font tout simplement que ce qu’ils ont fait depuis des milliers d’années. Les automates supérieurs qu’ils ont annihilés communiquaient certainement entre eux à l’aide d’ondes radio. Rendre impossible ce genre d’échange d’informations, hacher les transmissions, ce fut là un de leurs premiers problèmes. La solution s’imposait d’elle-même, en quelque sorte, car un nuage métallique est un écran absolument incomparable. Et maintenant ? Que devrons-nous faire ensuite ? Nous devons nous protéger et protéger nos automates, nos machines, sans lesquels nous ne serions rien — alors qu’eux, à l’inverse, ont une entière liberté de manœuvre. Ils ont sur place des sources de régénération pratiquement illimitées ; ils peuvent se reproduire si nous en détruisons une partie et, par-dessus le marché, aucun moyen employé pour détruire la vie ne peut leur nuire. Nos moyens les plus destructeurs devront être employés nécessairement : frapper à coups d’antimatière … Mais nous ne parviendrons pas à les frapper tous de la sorte. Vous avez remarqué comment se comportent ceux qui ont été atteints ? Tout bonnement, ils se dispersent … En outre, nous devons constamment rester protégés, ce qui limite notre stratégie, alors qu’eux, ils peuvent librement se former en unités plus petites pour aller d’un endroit à un autre … Si bien que si jamais nous les battions sur un continent, ils se transporteraient sur les autres. Mais, en définitive, ce n’est pas notre affaire de les détruire tous. J’estime que nous devons décoller.

— Vraiment ?

— Oui. Puisque nous avons comme adversaires les produits d’une évolution étrangère à la vie et certainement dépourvus de psychisme, nous ne pouvons poser le problème en termes de vengeance ou de revanche pour le sort du Condor et de son équipage. Ce serait la même chose que de fustiger l’océan parce qu’il a fait sombrer un bateau corps et biens.

— Dans ce que vous dites, il y aurait beaucoup de vrai si les choses se présentaient réellement ainsi, déclara Horpach en se levant.

Il s’appuya des deux mains sur la carte zébrée de traits rouges et poursuivit :

— Mais, en fin de compte, ce n’est qu’une hypothèse, et nous ne pouvons pas rentrer avec des hypothèses. Une certitude est nécessaire. Non une vengeance, mais une certitude. Un diagnostic exact, des faits bien établis. Si nous les établissons, si j’ai, enfermés dans les réservoirs de L’Invincible, des échantillons de cette … de cette faune mécanique volante, dans la mesure où elle existe vraiment, alors, évidemment, je considérerai que nous n’avons rien de plus à faire ici. Ce sera alors l’affaire de la Base de décider le type de comportement à adopter par la suite. Entre parenthèses, il n’y a aucune garantie que ces « insectes » restent sur Régis. Ils peuvent parfaitement se multiplier et finir par représenter un danger pour la navigation cosmique dans cette région de la galaxie.

— Même s’il devait en être ainsi, cela ne se produirait pas avant des centaines de milliers ou même des millions d’années. Vous continuez à raisonner, je le crains, Commandant, comme si nous nous trouvions en face d’un adversaire pensant. Ce qui avait été jadis l’instrument de créatures douées de raison est devenu indépendant, une fois celles-ci disparues, et a constitué dorénavant réellement une partie des forces naturelles de la planète. La vie a subsisté dans l’océan, car l’évolution mécanique ne s’y attaque pas, tandis qu’elle ne laisse pas les formes de cette vie aborder sur la terre ferme. C’est ce qui explique la petite proportion d’oxygène dans l’atmosphère — elle est produite par les algues océaniques — ainsi que l’aspect de la surface des continents. C’est un désert, car ces systèmes ne construisent rien, ne possèdent aucune civilisation, n’ont rien en dehors d’eux-mêmes, ne créent aucune valeur : c’est pourquoi, aussi, nous devrions les traiter comme des forces naturelles. La nature, elle non plus, ne crée ni jugements ni valeurs. Ces produits sont tout simplement eux-mêmes, ils durent et agissent afin de continuer à durer …

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