Stanislas Lem - L'invincible

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L’
, croiseur interstellaire de seconde classe, est envoyé sur Régis III, dans la constellation de la Lyre. Sa mission consiste à enquêter sur la disparition du
, vaisseau-frère, avec qui tout contact a été subitement rompu alors qu’il était positionné sur la planète. Mais une fois sur place, l’équipage de l’
découvre le navire abandonné gisant sur la planète désertique, son équipage mort. Dans les profondeurs de ce désert sans vie, une autre forme d’organismes y a prospéré, anéantissant toute forme de vie organique à la surface de la planète. Entre conjectures scientifiques et attaques d’ennemis invisibles, le commandant de l’
et son second devront surmonter leur animosité, s’ils veulent triompher de Régis III.
Roman assez court du maître polonais de la Science-Fiction, l’
est un ouvrage de planet-opéra fidèle aux thèmes de Lem : une planète mystérieuse, des habitants qui échappent à la compréhension humaine, une communication impossible avec eux, et des tensions à huis-clos entre les principaux protagonistes, qui sont aussi l’un pour l’autre de parfaits inconnus. Comme dans
, la science triomphante de l’Homme est mise à défaut par une planète isolée, mystérieuse.

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Les rochers, jusqu’alors de couleur blanchâtre, devenaient de plus en plus sombres. Les arêtes superposées qui fuyaient hors du champ de vision, avaient un reflet brunâtre, des étincellements métalliques inquiétants. Ici et là, on pouvait discerner des tables d’un bleu marine presque noir, comme si là-bas, sur la roche nue, poussait une végétation morte mais touffue. C’est alors que la phonie jusqu’alors muette de la première machine se fit entendre. Le pilote s’écriait qu’il entendait les signaux des émetteurs de position automatiques dont était équipé le véhicule de tête de l’expédition. Ceux qui se tenaient dans le poste de pilotage n’entendirent pourtant que sa seule voix, lointaine et qui commença à faiblir dès qu’il se mit à appeler le groupe de Regnar.

Le soleil, à présent, était très bas. Dans sa lumière sanglante, apparut sur la trajectoire de la machine un mur noir, qui roulait sur lui-même en volutes, tel un nuage ; il recouvrait tout, depuis le sommet des rochers jusqu’à une altitude de mille mètres. Tout ce qui se trouvait au-delà était invisible. N’avait été le mouvement lent et régulier des superpositions de cumulus de cette masse noire, par endroits aussi sombre que de l’encre de Chine et brillant ailleurs d’un violet métallique tournant à l’écarlate, on aurait pu la prendre pour une formation montagneuse hors du commun. Sous les rayons horizontaux du soleil s’ouvraient des cavernes remplies d’un éclat instantané et incompréhensible, comme si des cristaux étincelants de glace noire y tourbillonnaient rageusement. Au premier instant, les spectateurs eurent l’impression que le nuage se dirigeait vers la machine volante, mais c’était là une illusion. C’était le disque volant qui se rapprochait avec une vitesse uniforme, de cet étrange obstacle.

— D. V. 4 à la base. Dois-je pénétrer dans le nuage ? Terminé.

C’était la voix étouffée du pilote. Une fraction de seconde après, l’astronavigateur répondait :

— Commandant à D. V. 4. Stop devant le nuage !

— D. V. 4 à la base. Je stoppe, répondit immédiatement le pilote.

Rohan eut l’impression qu’il y avait eu une expression de soulagement dans sa voix. Quelques centaines de mètres seulement séparaient à présent la machine de l’étrange formation qui s’étirait sur les côtés, comme si elle atteignait l’horizon. Maintenant, presque toute la surface de l’écran était occupée par une sorte de mer gigantesque, charbonneuse, mais impossible puisque verticale. Le mouvement de la machine par rapport à cette masse s’était arrêté. Mais soudain, avant que quiconque eût le temps de dire un mot, la masse qui oscillait lourdement projeta de longs jets qui se dispersèrent et brouillèrent l’image. Simultanément, celle-ci se mit à trembler puis disparut, traversée d’un réseau de décharges électriques qui allaient s’affaiblissant.

— D. V. 4 ! D. V. 4 ! appela le radio.

— Ici D. V. 8 ! (C’était la voix du pilote du second engin qui se faisait entendre, alors que sa machine n’avait jusqu’à présent que servi de relais à la première.) D. V. 8 à la base. Dois-je transmettre l’image ? À vous !

— La base à D. V. 8 ! Transmettez l’image !

L’écran se remplit d’un chaos de courants noirs tourbillonnant furieusement. C’était la même image, mais vue d’une altitude de quatre mille mètres. On voyait que le nuage reposait, tel un long banc homogène, sur le versant de la montagne, comme pour en défendre l’accès. Sa surface se mouvait paresseusement, comme si c’était là une substance goudronneuse en train de se figer ; mais il n’était pas possible de repérer la première machine que le nuage avait engloutie à l’instant.

— La base à D. v. 8 ! Entendez-vous D. V, 4 ? Répondez !

— D. V. 8 à la base. Je n’entends pas. Je passe sur la bande des interférences. Attention ! D. V. 4, ici D. V. 8, répondez, D. V. 4, D. V. 4 ! (Ils entendirent l’appel du pilote, puis, plus distinctement :) D. V. 4 ne répond pas. Je passe sur la bande des ultra-rouges. Attention ! D. V. 4, ici D. V. 8 ! Répondez, D. V. 4 ! D. V. 4 ne répond pas. Je vais essayer de sonder le nuage au radar …

Dans le poste de pilotage plongé dans la pénombre, on n’entendait même pas le bruit des respirations. Tous s’étaient figés dans l’attente. L’image, laissée à elle-même, ne changeait pas : le dos montagneux saillait au-dessus de la mer du nuage noir, comme une île plongée dans un océan noir d’encre. Haut dans le ciel, s’éteignaient des nuages floconneux, gorgés d’or ; le disque du soleil touchait déjà l’horizon, d’ici quelques minutes, ç’allait être le crépuscule.

— D. V. 8 à la base !

La voix du pilote se faisait entendre toute changée.

— Le radar fait apparaître un reflet totalement métallique. À vous !

— La base à D. V. 8 ! Transmettez l’image donnée par les radars sur la vision. Terminé.

L’écran s’assombrit, s’éteignit, pendant un instant s’éclaira d’un blanc vide, puis vira au vert, frémissant de milliards d’étincelles.

— Ce nuage est en fer, soupira quelqu’un dans le dos de Rohan.

— Jason ! appela l’astronavigateur, Jason est-il ici ?

— Je suis là.

Le spécialiste nucléaire se détacha de la masse des hommes debout.

— Est-ce que je peux le chauffer ? … demanda d’une voix tranquille l’astronavigateur, en montrant l’écran.

Tous comprirent ce qu’il voulait dire. Jason prit son temps avant de répondre.

Il faudrait mettre D. V. 4 en garde, afin qu’il élargisse au maximum le rayon de son champ …

— Ne racontez pas de bêtises, Jason ! Nous n’avons pas la liaison …

— Jusqu’à quatre mille degrés … sans grand risque …

— Merci. Blaar, le micro ! Le commandant à D. V. 8 ! Préparez les lasers contre le nuage, avec une puissance réduite, au maximum un billion d’ergs à l’épicentre. Feu continu dans l’axe de l’azimut !

— D. V. 8, feu continu d’un billion d’ergs maximum, répondit immédiatement la voix du pilote.

Pendant une seconde environ, il ne se passa rien. Puis il y eut un éclair et le nuage central, remplissant la partie inférieure de l’écran, changea de couleur. Tout d’abord, il commença à s’étendre, puis il rougit et se mit à bouillonner ; apparut à cet endroit une sorte d’entonnoir aux parois flamboyantes, dans lequel s’abîmèrent, comme s’ils étaient aspirés, les pans des nuages les plus proches. Ce mouvement cessa soudain, le nuage forma un énorme anneau, laissant apparaître, à travers l’œil qui venait de se former, les amoncellements chaotiques des rochers, tandis que dans l’air, seule continuait à s’élever une poussière fine et sombre, en forme de cône volant.

— Le commandant à D. V. 8 ! Descendez à la distance d’efficacité maximum du feu !

Le pilote répéta l’ordre. Le nuage, entourant d’un rempart mouvant la brèche ainsi formée, s’efforçait de la combler, mais à chaque fois que ses tentacules étaient pris dans le feu insoutenable et ardent, il les ramenait. Cela dura quelques instants. La situation ne pouvait s’éterniser. L’astronavigateur n’osait frapper le nuage de toute la force du laser, puisque quelque part dans ses profondeurs, se trouvait le second véhicule volant. Rohan devinait sur quoi comptait Horpach : celui-ci espérait que l’autre machine parviendrait à s’échapper vers la partie dégagée de l’espace. Mais on ne la voyait toujours pas. D. V. 8 planait à présent, presque immobile, frappant des piqûres aveuglantes des lasers les rebords boursouflés du cercle noir. Le ciel, au-dessus, était encore relativement clair, mais les rochers, sous la machine, étaient peu à peu envahis par l’ombre. Le soleil se couchait. Brusquement, l’ombre qui épaississait dans la vallée fut illuminée par une lueur extraordinaire. Rougeâtre et sale, comme la gueule béante d’un volcan aperçue à travers le nuage de l’explosion, elle recouvrit d’un linceul tremblant tout le champ de vision. On ne voyait plus, à présent, que des ténèbres au fond desquelles bouillonnait un feu qui projetait des langues écarlates. C’était la substance du nuage, quelle que fût sa composition, qui attaquait la première machine engloutie dans sa masse et qui se consumait en dégageant une chaleur effroyable, en se heurtant au champ de force entourant le disque volant.

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