Francis Carsac - La vermine du lion

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Téraï Laprade est un géant sportif, avec l’esprit aussi développé que le corps puisqu’il est géologue de profession et auteur d’une brillante thèse. Mais n’allez pas croire qu’il pourrait être recruté pour représenter le surhomme idéal d’une quelconque « race » humaine : il est métis d’au moins quatre populations très différentes, et fier de l’être. Il est aussi le propriétaire (ou le frère, ou l’ami) d’un lion génétiquement amélioré, unique en son genre depuis que des fanatiques ont détruit le laboratoire des parents de Laprade et assassiné ceux-ci. Employé par le Bureau International des Mines, agence gouvernementale un peu trop puissante et habituée à obtenir ce qu’elle veut, même s’il faut passer quelques indigènes au rouleau compresseur pour cela, il va découvrir jusqu’où peuvent aller ses patrons pour quelques grammes de métal en plus... Et sur Eldorado, il va basculer définitivement du côté des indigènes, même s’il doit pour se faire s’opposer à sa propre espèce…

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La face du guerrier se ferma.

Ana Iruandika ! Iruandika manou Umburu !

— Iruandika manou Ihambé, ko !

— Ihambé schlafa !

Il cracha à terre d’un air de dégoût.

Umburu imino Ihambé, ôia Ihimi ?

— Ihimi imino ! Miho schlafa ! Erguen irité ko !

Ça se gâte ! Je lui ai dit que nous allions vers l’Iruandika. Il ne veut pas. La rivière appartient aux Umburus, prétend-il. Comme je lui ai fait remarquer qu’elle appartient aussi aux Ihambés, il m’a dit qu’ils sont en guerre contre eux. A vrai dire, la suite de son discours semble indiquer que seuls les Ihimis sont en guerre. Ils veulent que nous revenions sur nos pas. Je vais lui demander jusqu’à demain.

Erguéni ko to itira. Egara timi (Il montre Stella.) Assinossi Tohira guéba.

Le guerrier hésita, s’approcha de Stella, la regarda longuement.

To itira, né !

Il tourna le dos et s’en fut majestueusement vers ses hommes.

— Ouf ! J’ai obtenu le délai !

— Que me voulait-il ?

— Je lui ai dit que vous étiez épuisée, que vous étiez une femme, et qu’un grand chef comme lui devait avoir pitié d’une femme. Il s’est approché pour vérifier que vous appartenez bien au sexe féminin. Vous êtes habillée en homme, rappelez-vous.

— Qu’allons-nous faire ? demande Gropas.

— Le tout est de joindre le territoire miho. C’est d’ailleurs là que se trouvent vos gîtes. Si j’étais seul, je ferais semblant de retourner en arrière et, à marches forcées, je contournerais le pays ihimi par l’Est. Avec vous deux, je ne sais si c’est possible.

— Qu’y a-t-il d’autre à faire ?

— Rien. Retourner.

— Ils ne sont qu’une vingtaine.

— Pour le moment. D’ici à demain, ils seront cinquante ou cent !

— Essayons le détour, dit Stella.

Il la regarda curieusement.

— Ce sera dur, mademoiselle. Infernal. Il faudra battre à l’endurance des chasseurs habitués à traquer le gibier à pied. Vous en croyez-vous capable ?

— J’ai fait l’Everest !

— Ce n’est pas la même chose ! Enfin, c’est quand même une référence. On peut essayer, si vous voulez. D’ailleurs, pour ne rien vous cacher, cette concession de sa part, d’attendre demain matin, ne me dit rien qui vaille. Il doit compter sur des renforts, se jugeant incapable, avec une vingtaine d’hommes, de nous massacrer. J’ai une certaine réputation, même chez les Umburus.

— Vous pensez que cette concession cache une traîtrise ?

— J’en ai bien peur.

— Si nous en réchappons, cette entrevue sera un des points culminants de mon film ! La lumière n’était pas fameuse, mais cela ajoutera au « vécu » de l’affaire !

— Vous l’avez filmée ? Comment ?

Elle leva la main gauche. A l’annulaire, une bague portait un énorme chaton d’opale.

— Il y a là-dedans une caméra microscopique, fabriquée par la maison Barneveldt et de Camp, aux Etats-Unis.

— Bon. Voici ce que j’ai décidé. Nous allons nous installer comme pour passer la nuit ici, et manger. Dès que l’obscurité sera tombée, nous allons confectionner avec des herbes et nos vêtements de rechange des mannequins que nous disposerons autour du feu. Nous abandonnerons tout le reste, sauf nos armes. Léo restera à monter la garde près du feu, comme si nous étions là. Il nous rejoindra plus tard. Nous filerons avant le lever des lunes. Si nous arrivons à prendre quelques heures d’avance, tout ira bien. Compris ?

Stella dut se forcer pour avaler sa nourriture.

J’ai failli deux fois être tuée depuis que j’ai posé le pied sur ce monde, pensa-t-elle. Jamais deux sans trois, dit-on. La troisième fois risque d’être la bonne ! Enfin, je l’ai voulu, ne nous plaignons pas. Téraï nous en tirera peut-être… »

Elle le regardait s’affairer, assis dans l’herbe, triant dans les paquetages les choses absolument indispensables, en faisant cinq lots qu’il distribua.

— Et si nous appelions Port-Métal ? Ils pourraient nous envoyer un hélico, et…

— Je vous ai menti pour vous rassurer, mademoiselle. Je n’ai pas de poste émetteur. Si léger soit-il, c’est trop lourd. Sur cette planète, d’ailleurs, ou on est bien portant, ou on meurt de mort subite !

Il eut une longue conférence avec le superlion, expliquant patiemment plusieurs fois ce qu’il lui faudrait faire.

— Et surtout, quand ils approcheront, tu files sur nos traces en te cachant. Pas de bataille, compris ?

Léo semblait peu convaincu.

— On les retrouvera, va ! Allons, fais ta ronde.

La nuit était maintenant totale, et un vent frais s’était levé, couchant les herbes et la fumée. Deux yeux de flamme trouèrent l’obscurité, à la limite de la lueur rouge. Léo revenait.

— Rien ? Allons-y. Je passe le premier, suivez-moi, puis Gropas et Tilembé. Akoara fermera la marche. Faites comme moi. Pas de bruit, et ne levez pas la tête. Si une bête venimeuse vous pique, crevez en silence !

Il se faufila entre les graminées, à quatre pattes, le fusil en bandoulière. Stella l’imita. Très vite, elle se rendit compte que ce n’était pas si facile. Son arme glissait, venait l’empêtrer, et il fallait sans cesse la rejeter en arrière d’un coup d’épaule.

— Silence, bon sang ! (La voix lui parvint, feutrée.) On vous entendrait depuis la place de l’Opéra !

Elle faillit pouffer, et la peur passa. Mais, petit à petit, la fatigue vint. Il lui sembla qu’elle n’en finirait jamais de ramper dans les herbes coupantes. Elle avait mal aux reins, elle n’avait plus de peau aux genoux et aux coudes ! Une fois, elle mit la main sur quelque chose de gluant qui grouillait. Enfin, Laprade se dressa.

— Vous pouvez vous lever.

Il écouta longuement la nuit. Là-bas, loin derrière une ondulation du terrain, une lueur rouge marquait la place de leur feu.

— En avant !

La nuit fut interminable. Les lunes éclairaient vaguement le paysage, mais leur lumière indécise masquait plutôt qu’elle ne révélait les obstacles ou les irrégularités du sol. Plusieurs fois, elle trébucha, d’autres fois, Gropas la heurta dans le dos, s’excusant à voix basse. Seuls Laprade et les deux porteurs marchaient imperturbablement.

L’aube vint enfin, et le froid avec elle. Stella grelotta sous ses vêtements légers, regretta sa cape abandonnée. Aux premiers rayons du soleil, Laprade stoppa sous un arbre, grimpa agilement. Stella s’adossa au tronc noueux, jambes raidies de fatigue.

— Je ne vois rien. Pourtant, à cette heure-ci, ils doivent s’être rendu compte que je les ai joués. En avant !

La marche reprit, impitoyable. Stella avait maintenant trouvé le second souffle, et ses jambes se mouvaient d’elles-mêmes. Vers neuf heures du matin, ils firent une courte halte pour manger. Quand elle voulut se relever, des crampes atroces la saisirent aux mollets.

— Zut ! Et nous avons à peine commencé !

Il se pencha cependant sur elle, ses mains énormes massant les muscles douloureux avec une surprenante douceur.

— Courage ! Le premier jour est le plus dur !

— Je le sais. J’ai eu les mêmes crampes, en grimpant l’Everest ! Ici, au moins, il ne fait pas froid !

Toute la journée ils avancèrent. Au crépuscule, Léo les avait rejoints. En quelques rauquements, il apprit à Laprade que la poursuite avait commencé, mais qu’il n’y avait pas davantage d’ennemis. Ils continuèrent une partie de la nuit, puis prirent quelques heures de sommeil, dans une ravine encaissée. Le lendemain passa comme dans un rêve. Ils allaient maintenant droit à l’Est, après avoir suivi pendant quelques kilomètres le lit d’un petit ruisseau pour brouiller leur piste. L’eau fraîche avait été douce aux pieds meurtris de Stella, mais ensuite la marche fut un supplice, jusqu’à ce que ses pieds aient à nouveau durci.

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