Robert Silverberg - Ciel brûlant de minuit

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Ciel brûlant de minuit: краткое содержание, описание и аннотация

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XXIVe siècle. Effet de serre. Plus de couche d'ozone. La Terre a basculé dans les bouleversements climatiques, et le ciel brûlant de minuit ne laisse jamais filtrer la moindre fraîcheur.Tandis que Paul Carpenter remorque un iceberg monstrueux afin d'alimenter Los Angeles en eau potable, Nick Rhodes, biologiste, cherche à adapter l'humanité à une atmosphère pauvre en oxygène, pour le compte d'un conglomérat japonais. Isabelle cherche l'amour, et Jolanda le dépassement de l'art.Ils sont tous pris au piège de ce monde dégradé, de leurs vies bancales et de leurs amours furtives, aussi déboussolés que la Terre brûlante qui les porte.Et tous, ils cherchent la sortie.Dans les étoiles…
Robert Silverberg, consacré par quatre prix Hugo et cinq prix Nebula, dresse ici le tableau d'un avenir plausible, terrifiant et fascinant.

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— Je ne crois pas que vous compreniez notre situation, fit prudemment Carpenter. Outre la légalité de la chose, nous n’avons pas de place pour des passagers supplémentaires. Il y a tout juste de quoi loger notre équipage.

— Ce ne serait que pour peu de temps, non ? Une ou deux semaines ?

— Je vous dis que chaque millimètre est compté. Si Dieu Lui-même décidait de monter à notre bord, nous aurions toutes les peines du monde à Lui faire une petite place. Si vous avez besoin d’une aide technique pour remettre votre bateau en état, nous pouvons essayer de vous la fournir. Nous pouvons même vous donner des provisions. Mais embarquer cinq hommes…

Une lueur sauvage s’alluma dans les yeux de Kovalcik. Elle respirait de plus en plus vite.

— Vous devez faire ça pour nous ! Vous le devez ! Sinon…

Elle laissa sa phrase en suspens.

— Sinon ? répéta Carpenter.

Il n’eut pour toute réponse qu’un regard maussade, aussi avenant que le ciel d’ozone, strié de vert.

Hilfe, murmura brusquement Kohlberg en remuant sur sa couchette.

— Que dit-il ?

— Il délire, répondit Kovalcik.

Hilfe. Hilfe. In Gottes Namen, Hilfe !

Puis, d’une voix lente, avec un accent à couper au couteau, il prononça en anglais quelques mots articulés à grand-peine.

— Au secours ! Elle veut tous nous tuer !

— Il délire ? fit Carpenter.

Le regard de Kovalcik se fit encore plus glacial.

Elle prit une seringue ultrasonique dans une armoire à pharmacie, la pressa contre le bras de Kohlberg et appuya. Il y eut une sorte de petit bourdonnement et Kohlberg se rendormit. Des ronflements s’élevèrent de sa couchette.

Kovalcik sourit. Maintenant que le capitaine avait de nouveau glissé dans l’inconscience, elle semblait recouvrer son sang-froid.

— C’est un fou, dit-elle. Regardez donc ma peau. Voyez ce que sa folie a fait de moi, a fait de nous tous. Si cet homme s’échappait, s’il mettait en péril la suite de notre voyage… Oui, oui, nous le tuerions. Lui et les autres. Ce serait de la légitime défense, vous comprenez ? Mais il ne faut pas en arriver là.

Elle s’exprimait d’une voix de glace, si froide qu’elle aurait pu assurer la climatisation d’une ville entière.

— Vous n’étiez pas là pendant l’affrontement, reprit-elle. Vous ne savez pas ce que nous avons vécu. Nous ne revivrons pas ça. Emmenez ces hommes loin de nous, capitaine.

Elle fit un pas en arrière et croisa les bras. Un silence pesant s’abattit dans l’infirmerie, uniquement troublé par des craquements et des bruits sourds dans les entrailles du navire, et les ronflements intermittents de Kohlberg. Kovalcik était parfaitement calme, sa férocité et sa froideur n’étaient plus visibles. Comme si elle avait dit tout ce qu’elle avait à dire : voici la situation, vous avez entendu notre histoire, la balle se trouve maintenant dans votre camp, capitaine Carpenter.

Une sale affaire, et qui sent très mauvais, songea Carpenter.

Mais, à son profond étonnement, il découvrit sous l’irritation de s’être laissé entraîner dans cette histoire une étrange tristesse à la place de la colère qu’il aurait dû éprouver.

Malgré tout ce qu’il venait de voir, il se sentit envahi par une surprenante compassion pour Kovalcik, pour Kohlberg, pour le reste de l’équipage, pour toute la foutue planète ravagée par la pollution et la chaleur, sur laquelle ils avaient eu le malheur de voir le jour. Qui avait demandé ça… ? Le ciel verdâtre et écrasant, l’air torride, la nécessité quotidienne de l’injection d’Écran, la multitude d’improvisations frénétiques qui rendaient possible la poursuite de la vie sur la Terre ? Pas nous, songea-t-il. Nos arrière-arrière-grands-parents peut-être, mais pas nous. Eux ne sont plus là pour voir ce que la Terre est devenue, nous, si. Ils ont bousillé la planète, l’ont joyeusement et longuement violentée et nous ont légué la dépouille saccagée. Ils ne se sont même pas rendu compte de ce qu’ils faisaient. Et, même s’ils s’en étaient rendu compte, ils n’en auraient rien eu à faire.

Puis ses pensées prirent un autre cours. Que diable pouvait-il faire ? Kovalcik le prenait-il pour Jésus-Christ ? Il n’avait pas de place pour les officiers, il n’avait ni vivres ni Écran pour eux. Et le fond du problème, c’est que cette histoire ne le regardait pas. San Francisco attendait son iceberg et le bloc de glace fondait pendant qu’ils discutaient interminablement. Il était temps de passer à autre chose. Dis-lui n’importe quoi et fiche le camp.

— Bon, fit Carpenter, je vois quel est votre problème. Je ne suis pas tout à fait sûr d’être en mesure de vous aider, mais je ferai ce que je peux. Je vais procéder à l’inventaire de nos vivres de réserve et je vous ferai connaître ma décision. D’accord ?

Il se tourna vers Rennett qui, pendant un moment, semblait s’être évaporée dans une autre dimension, mais en était revenue. Elle considérait maintenant Carpenter d’un regard étrangement distant, comme si elle s’efforçait de pénétrer à l’intérieur de son crâne pour lire dans son cerveau. Tout son visage exprimait la provocation, l’agressivité. Elle voulait savoir comment il allait sortir de cette situation.

Lui aussi, d’ailleurs.

— Vous me donnerez votre réponse ce soir ? demanda Kovalcik.

— Demain matin, à la première heure, répond Carpenter. Je ne peux pas faire mieux. Il est trop tard pour régler tout cela aujourd’hui.

— Vous m’appellerez ?

— Oui, je vous appellerai. Venez, ajouta-t-il à l’adresse de Rennett. Il est temps de regagner notre bord.

16

L’hôtel que le malheureux Juanito lui avait trouvé avait constitué pour Farkas une base satisfaisante pendant la période d’oisiveté, au cours lent, qu’il s’était octroyée à son retour à Valparaiso Nuevo. La cité de Cajamarca, agréablement située à la périphérie du Rayon C, était calme, plaisante et il appréciait son éloignement de l’activité commerciale frénétique des communes du moyeu. Farkas sortait tous les matins, de bonne heure. Il suivait le même chemin, s’arrêtait prendre le petit déjeuner dans le même café, dans le haut de la cité, et dans un autre café, au retour, pour le déjeuner. Le soir, il se rendait dans une autre cité, sur un autre rayon de la station orbitale, jamais deux fois la même.

Tous ceux qui vivaient à proximité immédiate de l’hôtel s’habituèrent rapidement à son apparence. Les patrons des cafés et même les androïdes qui faisaient le service, son étrangeté ne les embarrassait plus. Il leur suffit de deux ou trois jours, après quoi, il devint un habitué, simplement un client qui n’avait pas d’yeux, juste une surface lisse et vide jusqu’au sommet du front. Il laissait de bons pourboires. Dans un endroit comme ça, on voyait de tout. Tout le monde était très tolérant, très respectueux de la vie privée d’autrui. La vie privée, c’est ce qui se vendait le mieux. Respect de la vie privée et courtoisie. Le contrat social à la manière de Valparaiso Nuevo.

« Bonjour, monsieur Farkas. C’est un plaisir de vous revoir, monsieur Farkas. Avez-vous passé une bonne nuit, monsieur Farkas ? Un café, monsieur Farkas ? »

Il aimait ce cadre, l’immensité du ciel, le panorama éblouissant des étoiles, la vue spectaculaire sur la Terre et la Lune. Pour Farkas, la Terre ressemblait à une massive boîte pourpre spiralée d’où pendaient de lourdes tresses vertes ; la Lune à une sphère creuse, légère et fragile, remplie d’anneaux orange dentelés, comprimés à l’intérieur comme de petits ressorts. De temps en temps, les rayons du soleil, frappant selon l’angle adéquat un satellite L-5 voisin, produisaient un torrent de lumière, réfléchie et réfractée, qui se déversait dans les ténèbres du ciel comme une cascade de diamants à mille facettes, une pluie chatoyante de joyaux. C’était infiniment plaisant à observer. Les plus agréables vacances de Farkas depuis bien longtemps.

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