Robert Silverberg - Ciel brûlant de minuit

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XXIVe siècle. Effet de serre. Plus de couche d'ozone. La Terre a basculé dans les bouleversements climatiques, et le ciel brûlant de minuit ne laisse jamais filtrer la moindre fraîcheur.Tandis que Paul Carpenter remorque un iceberg monstrueux afin d'alimenter Los Angeles en eau potable, Nick Rhodes, biologiste, cherche à adapter l'humanité à une atmosphère pauvre en oxygène, pour le compte d'un conglomérat japonais. Isabelle cherche l'amour, et Jolanda le dépassement de l'art.Ils sont tous pris au piège de ce monde dégradé, de leurs vies bancales et de leurs amours furtives, aussi déboussolés que la Terre brûlante qui les porte.Et tous, ils cherchent la sortie.Dans les étoiles…
Robert Silverberg, consacré par quatre prix Hugo et cinq prix Nebula, dresse ici le tableau d'un avenir plausible, terrifiant et fascinant.

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Nakamura continuait de sourire. Mais, derrière le sourire, Rhodes crut percevoir la rage froide qui dévorait ces Nippons de haute volée chassés de leur patrie par les flots déchaînés, malgré leur richesse, leur puissance et leur intelligence. Contraints de refaire leur vie aux quatre coins du monde, parmi les barbares au teint blême et au gros nez, laids, malodorants, velus. Et même de devoir de temps à autre leur serrer la main.

— Puis-je vous offrir quelque chose à boire, docteur Rhodes ? J’ai personnellement un faible pour le cognac et vous accepterez peut-être de vous joindre à moi…

Ils ont déjà fait leur enquête, songea Rhodes avec une pointe d’admiration.

— Certainement, répondit-il, peut-être un peu trop vite. Très volontiers.

14

— Il y a un restaurant là-bas, dit Enron. Allons dîner.

— Un restaurant ? fit Jolanda. Je ne vois pas de restaurant, Marty.

— Là… là !

Enron lui souleva le bras, comme s’il s’agissait d’un morceau de bois articulé, fixé à son torse, et le tendit dans la direction qu’il indiquait.

— Tu vois cet endroit, avec les tables devant la façade, les stores vert et rouge. Tous les restaurants sont en plein air, comme celui-là. Parce que ici l’air est respirable.

— Ha ! fit-elle, l’air rêveur. Oui, je comprends.

Comprenait-elle vraiment ? Ils avaient déjà passé huit heures à Valparaiso Nuevo et elle se déplaçait encore comme une somnambule. Certes, c’était la première fois qu’elle posait les pieds sur une station orbitale, mais quand même…

À leur arrivée au terminal, quand une nuée de gamins débrouillards s’était agglutinée autour d’eux pour se faire engager comme guides touristiques, elle avait paru hébétée, ahurie au milieu du vacarme, et était restée bras ballants aux côtés d’Enron, le laissant repousser leurs assauts.

— Qui sont tous ces gens ? avait-elle demandé, telle une enfant égarée, dans la cohue des guides qui ne lâchaient pas Enron, et elle avait à peine semblé écouter sa réponse.

— Une bande de sangsues ! Des parasites qui veulent nous extorquer une fortune pour nous aider à passer la douane et à trouver une chambre d’hôtel, ce que tout être moyennement intelligent est capable de faire seul !

Il avait quand même fini par en engager un, un grand garçon blond, grassouillet, du nom de Kluge. S’il avait cédé, c’est en partie parce qu’il avait commencé à soupçonner que les services d’un guide pouvaient se révéler nécessaires dans un endroit aussi corrompu et en partie pour avoir sous la main quelqu’un en mesure d’établir pour son compte des contacts pour la tâche qu’il s’était fixée. À savoir, précisément, l’aider à trouver Davidov, l’ami de Jolanda, le conspirateur de Los Angeles, sur cette petite station spatiale où il ne devait pas être facile de repérer des gens qui tenaient à rester cachés.

Enron avait expliqué une partie de cela à Jolanda, pas tout, et elle avait acquiescé de la tête ; mais d’un hochement de tête apathique, comme ensommeillé. Il n’avait pas vu dans ses yeux la plus petite lueur de compréhension.

Valparaiso Nuevo semblait jusqu’à présent faire sur Jolanda l’effet d’une drogue, d’une sorte de narcotique. Il avait imaginé qu’elle serait surexcitée le premier jour de son premier voyage sur une station orbitale, après en avoir rêvé tant d’années, qu’elle courrait en tous sens, les yeux écarquillés de curiosité, avide de tout embrasser du regard en une seule fois. Mais, pas du tout, le choc de la nouveauté semblait avoir eu sur elle l’effet inverse. Même en sachant qu’elle était une grosse consommatrice d’hyperdex – il l’avait vue en prendre à plusieurs reprises ; elle avalait les capsules du stimulant comme des bonbons –, elle paraissait engourdie, assommée depuis son arrivée, elle traînait les pieds comme la grosse vache léthargique qu’elle était au fond, malgré tout son blabla sur l’importance de l’art et de la culture, sur la nécessité de protéger la planète et toutes ses considérations politiques vaseuses de Californienne.

Enron se dit que c’était peut-être dû à la pureté de l’air, avec sa proportion assez élevée d’oxygène et l’absence totale de saloperies comme le méthane et de polluants toxiques. Elle n’était pas capable de s’adapter à cette douceur et à cette pureté. Peut-être son cerveau déraillait-il, s’il n’avait pas sa dose de CO 2 ? Ou bien était-ce la faiblesse de la pesanteur ? Cela aurait dû lui faire tourner la tête, pas la transformer en zombie. En traversant le terminal, dans le moyeu, ils avaient pratiquement flotté au-dessus du sol tellement le champ de gravitation était faible ; dès son arrivée ou presque, elle avait commencé à se traîner, le regard vitreux, l’air comateux.

Les absurdes et exaspérantes formalités bureaucratiques de douane et d’immigration enfin achevées, ils étaient passés à leur hôtel et maintenant, l’heure du dîner venue, ils se trouvaient dans une cité appelée Valdivia, presque à mi-chemin du Rayon F, un peu plus près de la périphérie. L’intensité de la pesanteur, de l’avis d’Enron, devait y être voisine de 0,6 ; un peu plus proche de la normale terrestre qu’au terminal. Cela ne changeait pas grand-chose. Il se prit à espérer que Jolanda retrouve un peu de vitalité après dîner, quand ils regagneraient leur chambre.

Ils s’avancèrent sur la terrasse du restaurant. Un maître d’hôtel aux manières onctueuses les conduisit à une table. Des menus s’affichèrent sur des viseurs fixés sur le dessus de table.

— Qu’as-tu envie de boire ? demanda Enron.

— Quoi ? fit-elle en clignant des yeux.

— Boire. Boire ! Réveille-toi, Jolanda !

— Ah ! boire ! Excuse-moi, Marty. Ce doit être le décalage horaire.

— Il n’y a pas de décalage horaire pour les voyages en navette spatiale. Nous sommes arrivés ici en moins de temps qu’il n’en faut pour aller de Californie à Tel-Aviv.

— Il doit quand même y avoir quelque chose. Je me sens vraiment bizarre.

— Tu n’es pas contente d’être ici ?

— Oh ! ce n’est pas ça ! C’est un endroit merveilleux ! Je savais que les stations orbitales étaient belles, fabuleuses, mais je n’avais jamais vraiment imaginé – les étoiles, la Lune – une telle splendeur, toutes ces parois de verre étincelant, la vue fantastique que l’on a de partout. Et l’air, Marty… il est si pur que je me sens ivre. Jamais je n’ai respiré un air aussi pur.

Elle lui lança un regard lunaire, comme pour s’excuser.

— Je suis tellement excitée que j’en suis tout étourdie, je suppose que c’est ça. J’ai l’impression de vivre une sorte de rêve. Oh ! Marty ! Je suis si heureuse que tu m’aies amenée ici ! Commande-moi un whisky, veux-tu ?

Parfait. Elle commençait enfin à retrouver un peu d’énergie.

Enron esquissa un sourire. Après avoir commandé les boissons sur le clavier de la table, il tendit la main, prit celle de Jolanda, la caressa affectueusement, la serra. Il lui adressa un clin d’œil. Ce soir, songea-t-il, dans la chambre d’hôtel, je vais lécher chaque millimètre carré de ton corps plantureux, je vais te rendre folle de plaisir, je vais te baiser dans toutes les positions possibles et imaginables. Demain matin, nous partirons à la recherche de tes amis de Los Angeles, ces amis insaisissables qui devraient se trouver par ici, ceux qui veulent jeter le Generalissimo au rebut et prendre possession des lieux. Quand nous les aurons trouvés, ton Davidov et les autres…

Enron promenait par-dessus l’épaule de Jolanda, tout en lui caressant la main, un regard scrutateur, machinal sur les tables derrière elle. Il aperçut soudain quelqu’un dont la présence en ce lieu le surprit au plus haut point.

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