Robert Silverberg - Ciel brûlant de minuit

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XXIVe siècle. Effet de serre. Plus de couche d'ozone. La Terre a basculé dans les bouleversements climatiques, et le ciel brûlant de minuit ne laisse jamais filtrer la moindre fraîcheur.Tandis que Paul Carpenter remorque un iceberg monstrueux afin d'alimenter Los Angeles en eau potable, Nick Rhodes, biologiste, cherche à adapter l'humanité à une atmosphère pauvre en oxygène, pour le compte d'un conglomérat japonais. Isabelle cherche l'amour, et Jolanda le dépassement de l'art.Ils sont tous pris au piège de ce monde dégradé, de leurs vies bancales et de leurs amours furtives, aussi déboussolés que la Terre brûlante qui les porte.Et tous, ils cherchent la sortie.Dans les étoiles…
Robert Silverberg, consacré par quatre prix Hugo et cinq prix Nebula, dresse ici le tableau d'un avenir plausible, terrifiant et fascinant.

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— En effet, répondit Wu. Si c’était à refaire, je le referais.

— C’est bien ce que je pensais.

— Vous avez donc obtenu confirmation de ce que vous saviez déjà. Et maintenant, allez-vous me tuer ? Je crains que cela ne déplaise à vos employeurs.

— Non, répondit Farkas, je ne vais pas vous tuer, ni maintenant ni plus tard. J’avais seulement besoin d’entendre de votre bouche ce que vous venez de reconnaître. Mais il y a encore une chose que je veux vous entendre dire : retiriez-vous du plaisir de ce que vous faisiez ?

— Du plaisir ? répéta Wu, l’air totalement dérouté. Je ne faisais pas ça pour le plaisir. Le concept de plaisir m’était totalement étranger. Cela faisait partie de mes recherches, comprenez-vous ? Si je l’ai fait, c’est parce que je devais savoir si cela pouvait être fait. Mais sans qu’il soit question de plaisir ; ce mot est totalement déplacé.

— Le pur technicien s’adonnant à la recherche objective de la vérité.

— Rien ne m’oblige à supporter vos sarcasmes. Je vais demander de vous faire sortir.

— Mais je ne me moque pas de vous, rétorqua Farkas. Vous êtes un homme d’une grande intégrité, n’est-ce pas, docteur ? Si l’on définit ce mot comme la qualité de ce qui est parfaitement cohérent, une substance sans mélange, formant un tout. Vous êtes entièrement, totalement ce que vous êtes. C’est bien. Je vous comprends beaucoup mieux maintenant.

Wu demeura rigoureusement immobile ; il paraissait à peine respirer. Un cube luisant de métal noir monté sur un socle pyramidal de la couleur du cuivre.

— Il n’y avait pas la moindre dimension affective dans ce que vous m’avez fait. Vous n’en avez éprouvé aucune joie sadique. Comme vous l’avez dit, il y avait quelque chose à découvrir et vous avez simplement fait ce qu’il fallait pour obtenir vos réponses. Il n’y a donc aucune raison pour moi d’en faire une affaire personnelle. C’est bien cela ? À vos yeux, je n’ai jamais existé en tant que personne humaine ; je n’étais qu’une hypothèse pour vous. Un problème d’algèbre biologique, un défi intellectuel abstrait. Vouloir me venger de quelqu’un comme vous serait comme chercher à se venger d’un ouragan, d’un tremblement de terre, d’un glissement de terrain, de toute force impersonnelle de la nature. Ces catastrophes se produisent simplement, avec toutes leurs conséquences, mais il n’y a rien de personnel dans leur action et aucune raison d’être furieux d’en avoir été la victime. Mais on ne pardonne pas non plus à un ouragan, n’est-ce pas ? Le souvenir de ce qui s’est passé ne quitte jamais la victime. Pourtant, tout ce qu’elle peut faire, c’est reprendre ses esprits, se secouer, se dire qu’elle a eu la malchance d’être au mauvais endroit au mauvais moment et se remettre à vivre.

C’était peut-être le plus long discours que Farkas eût jamais prononcé. Il l’acheva d’une voix saccadée, à peine audible ; et il n’avait qu’une seule envie, s’en aller et se coucher.

Wu le regardait toujours du même air pétrifié. Farkas se demanda s’il comprenait. S’il éprouvait quelque chose.

— Très bien, fit-il, se tournant vers l’Échelon Vingt. J’ai terminé. Vous pouvez me conduire à ma chambre.

La chambre, une sorte de box de trois mètres de long sur une hauteur d’un mètre cinquante, laissait à peine la place de s’étendre et d’écarter les bras. Mais il n’avait pas envie d’autre chose dans l’immédiat.

Un signal lumineux clignotait, indiquant qu’un message codé l’attendait dans le compartiment des messages. Il en prit connaissance et découvrit qu’on le renvoyait illico à Valparaiso Nuevo. Pour enquêter sur des rumeurs de coup d’État, un complot visant à renverser le Generalissimo Callaghan.

Pas un mot à quiconque, précisait-on dans les instructions. Promenez-vous un peu partout, tendez l’oreille et informez-nous de ce qui se passe, s’il se passe quelque chose.

Le message ne mentionnait aucune source à l’origine de cette rumeur. La plus probable était le colonel Olmo qui, il ne fallait pas l’oublier, était l’homme de confiance de Kyocera-Merck à Valparaiso Nuevo. Mais pourquoi, dans ce cas, la Compagnie ne lui avait-elle pas ordonné, pour commencer, de prendre contact avec le colonel ? Ne faisait-elle plus confiance à Olmo, les rumeurs de coup d’État provenaient-elles d’une autre source ou bien tout simplement la main droite se fichait-elle éperdument de ce que faisait la gauche ? En tout cas, la théorie d’Olmo selon laquelle la Compagnie trempait dans le complot ne semblait guère avoir de fondement. Kyocera-Merck ne paraissait pas en savoir plus long que lui.

Le plus vraisemblable, conclut Farkas, c’est qu’il n’y avait pas de complot du tout, qu’il ne s’agissait que d’un nuage de désinformation répandu autour du système. Sinon, il existait bel et bien un projet ourdi en Californie du Sud par une poignée de conspirateurs qui, comme on l’avait dit à Olmo, n’étaient aucunement liés à une mégafirme. Possible, après tout. Une entreprise téméraire, mais qui, si elle était couronnée de succès, pouvait rapporter des milliards.

Farkas reprit la navette du matin à destination de Valparaiso Nuevo. Une nuée de courriers empressés s’agglutina autour de lui, dès son arrivée, mais il repoussa gentiment leurs offres de service et se rendit seul à l’hôtel San Bernardito, à Cajamarca, où il eut la chance de retrouver la chambre libérée la veille. Il aimait la vue de cette chambre qui s’ouvrait sur les étoiles. Et l’intensité de la pesanteur égale à celle de la Terre dont bénéficiait Cajamarca était très agréable pour sa musculature de Terrien.

Après une longue douche, il sortit flâner dans les rues.

Il se plaisait de plus en plus dans cet endroit et s’était bien habitué à son atmosphère. Tout cet air pur et vif, riche en oxygène qui, à chaque inspiration, donnait un coup de fouet. On pouvait s’enivrer avec cet air-là. Il l’aspirait à pleins poumons, s’amusait avec lui, essayait de l’analyser avec ses alvéoles, isolant chaque molécule de gaz carbonique, d’azote et d’oxygène.

Il avait conscience que cela pouvait rapidement devenir dangereux. Il ne serait pas facile, en revenant sur la Terre, de retrouver son air vicié et toxique. De reprendre l’existence d’un de ces dinkos qui se roulent dans la fange et respirent de la merde, comme le disaient les habitants des L-5 de ceux qui étaient condamnés à finir leurs jours sur la pauvre planète mère. Mais, dans l’immédiat, personne ne semblait pressé de le voir regagner la Terre.

Tant mieux. C’était une bonne chose. Qu’il prenne son temps, qu’il s’amuse, qu’il profite de ces petites vacances dans le cosmos. Qu’il mène une enquête minutieuse sur le prétendu complot contre le gouvernement du Generalissimo Callaghan.

Il connaissait un café très agréable à la limite extérieure de Cajamarca, pas loin de l’hôtel. Il était juste sous l’une des baies du bouclier, avec, cet après-midi-là, une vue extraordinaire sur la Terre et la Lune. Farkas choisit une table en terrasse, commanda un brandy et s’enfonça dans son siège pour siroter son verre. L’un des conspirateurs allait peut-être s’approcher de lui et proposer de lui vendre des renseignements utiles.

Bien sûr. Pourquoi pas ?

Il continua à déguster son brandy. Il attendit tranquillement. Personne ne proposa de lui vendre quoi que ce fût. Au bout d’un moment, il regagna sa chambre d’hôtel et mit de la musique douce. Il fit les subtils réglages mentaux qui équivalaient pour lui à fermer les yeux. Les derniers jours avaient été très chargés et il se sentait fatigué. Un peu de repos s’impose, se dit-il. Oui, oui. Assurément, un peu de repos s’impose.

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