Connie Willis - Black-out

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Oxford, futur proche. L’université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement.
Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d’enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein cœur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n’importe où, n’importe quand, pour Polly…
Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que l’Histoire elle-même est en train de dérailler.
Et si, finalement, il était possible de changer le passé ?

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— Et qu’en dit M. Dunworthy ?

— Tu peux l’imaginer.

— Être amoureux du voyage temporel peut expliquer pourquoi il t’aide pour ta prépa, mais cela n’explique pas pourquoi il devient écarlate quand tu croises ses yeux. Ni la façon dont il prononce ton nom. Regarde les choses en face, Polly, il est follement amoureux.

— Mais c’est un enfant !

— C’est quoi ? À dix-sept ans ? En 1940, les garçons de dix-sept ans mentent sur leur âge pour rejoindre les rangs de ceux qui se battent et ils meurent, tués par les Allemands. Et qu’est-ce que l’âge vient faire là-dedans ? J’arrivais à peine au manoir quand l’un des évacués a voulu se marier avec moi, et il n’avait que trois ans.

— Oh là là ! tu penses vraiment…

Polly se retourna pour balayer la rue du regard.

— Peut-être devrais-je cesser de lui demander de m’aider. Plus aucune recherche.

— Non, ce serait cruel. Il tente de te plaire et de t’impressionner. Je crois que tu devrais le laisser faire. Tu ne vas plus rester ici que… combien de temps ?

— Deux semaines, si le labo parvient à me trouver un point de saut. Je m’attendais à ce qu’ils en aient repéré un avant mon retour, mais ce n’est toujours pas le cas.

— Ils finiront par réussir, et tu partiras pour le Blitz… En temps-réel, ou en temps-flash ?

— Temps-réel.

— Et tu seras absente combien de temps ?

— Six semaines.

— C’est-à-dire une éternité pour un garçon de dix-sept ans. À ton retour, il sera déjà tombé amoureux de quelqu’un de son âge, et il t’aura complètement oubliée.

— Je ne sais pas. J’étais partie presque aussi longtemps, la dernière fois. Et ce n’est pas parce qu’on est jeune que l’on ne peut pas éprouver un attachement sérieux. Lors de ma dernière affectation…

Elle ravala ce qu’elle avait eu l’intention d’avouer, quoi que ce soit, et poursuivit, joviale :

— Je crois plutôt qu’il cherche à m’éblouir avec ses talents de chercheur pour que je l’aide à convaincre M. Dunworthy de le laisser partir aux croisades.

— Les croisades ? C’est encore plus dangereux que le Blitz, non ?

Beaucoup plus dangereux, en particulier quand on sait à l’avance où et quand toutes les bombes du Blitz vont tomber, ce qui sera mon cas. Et c’est moins dangereux que… Désolée, j’ai monopolisé la conversation. À toi de me parler de ta mission.

— Il n’y a pas grand-chose à dire. Beaucoup de lessive et de compromis avec les enfants et les fermiers en colère. J’avais espéré rencontrer l’acteur Michael Caine – on l’a évacué quand il avait six ans –, mais ça ne s’est pas produit, et… Je suis juste en train de penser à quelque chose. Tu devrais croiser Agatha Christie. Elle était à Londres pendant le Blitz.

— Agatha Christie ?

— L’auteur de romans à énigmes du XX e siècle. Elle écrivait ces livres merveilleux où des meurtres impliquent des vieilles filles, des clergymen et des colonels à la retraite. Je m’en suis servie pour ma prépa. Ils sont bourrés de détails sur les domestiques et les manoirs. Pendant la guerre, elle travaillait dans un hôpital, et tu vas être ambulancière. Elle…

— Je ne pars pas pour être ambulancière. Je pars pour une incarnation bien plus dangereuse : vendeuse dans un grand magasin d’Oxford Street.

— C’est plus dangereux que de conduire une ambulance ?

— Définitivement. Oxford Street fut bombardée cinq fois, et plus de la moitié de ses grands magasins furent au moins partiellement détruits.

— Tu ne t’apprêtes pas à travailler dans l’un de ceux-là, n’est-ce pas ?

— Non, bien sûr que non. M. Dunworthy ne me permet même pas de bosser chez Peter Robinson , bien qu’il n’ait été touché qu’à la toute fin du Blitz. Je peux comprendre pourquoi il ne veut pas me laisser…

Eileen hocha la tête d’un air absent. Elle écoutait les cloches de Christ Church égrener les heures. Seize heures. Elles s’étaient attardées pour parler à Colin plus longtemps qu’elle ne le pensait. Peut-être, au lieu d’accompagner Polly, devrait-elle se rendre à Oriel et demander quand Transport fermait.

— … John Lewis and Company …, continuait Polly.

Ou elle pourrait prier son amie de persuader M. Dunworthy de joindre Fournitures et donner le feu vert à ses leçons de conduite par téléphone.

— … Padgett’s ou Selfridges

Je pourrais aller à Fournitures, prendre le formulaire d’autorisation, retourner à Oriel, et y retrouver Polly.

— Mais je n’ose pas en rajouter, fit Polly, il pourrait tout annuler. Il estime depuis le début que cette mission est bien trop dangereuse, et quand il s’apercevra…

— Quand il s’apercevra de quoi ? interrogea Eileen.

Polly marqua une pause.

— Du nombre de stations de métro qui ont été touchées, déclara-t-elle finalement.

Et Eileen eut le sentiment que ce n’était pas ce qu’elle avait eu l’intention de dire.

— Je suis partie pour passer mes nuits dans les stations de métro.

— Les stations de métro ?

— Il n’y avait pas assez de refuges quand le Blitz a commencé, et ceux qui existaient n’étaient pas particulièrement efficaces, si bien que les gens dormaient dans les stations de métro. Je me prépare à camper là pendant des nuits pour étudier les occupants des abris.

Le visage d’Eileen devait traduire l’inquiétude qu’elle ressentait parce que Polly ajouta :

— C’est tout à fait sûr.

— À condition que tu ne t’installes pas dans l’un de ceux qui a été touché, riposta Eileen d’un ton pince-sans-rire.

Elles atteignaient le portail de Balliol.

— Polly, je n’entre pas avec toi.

Elle lui fit part de son plan, puis gagna la loge du concierge.

— Monsieur Purdy, savez-vous jusqu’à quelle heure Transport reste ouvert ?

— J’ai leurs horaires ici, quelque part, lui répondit-il, fouillant dans ses papiers. Dix-huit heures !

Parfait. Elle allait avoir le temps.

— M. Dunworthy est-il à son bureau ?

— Je crois. Je viens juste de prendre mon service, mais M. McCaffey m’a dit que M. Davies est arrivé il y a une heure et qu’il le cherchait. Comme il n’est pas reparti, je suppose qu’il l’a trouvé.

— Michael Davies ?

M. Purdy acquiesça.

— Mademoiselle Churchill, vous avez un message de Colin Templer. Il m’a demandé de vous dire qu’il vous cherche et…

— Il m’a trouvée, merci quand même. Eileen, je vais dire à M. Dunworthy de te téléphoner à Fournitures…

Son amie secoua la tête.

— Je viens avec toi.

— Mais je croyais que tu allais à Fournitures !

— Avant, je veux demander à Michael s’il fait le VE Day et, si oui, s’il changerait de mission avec moi. Ou peut-être sait-il qui part ?

Elle traversa la cour, Polly dans son sillage.

Assis sur les marches de Beard, Michael tapait du pied.

— Attends-tu M. Dunworthy, toi aussi ? interrogea Polly.

— Oui, répondit-il sur un ton impatient. Je poireaute ici depuis une heure et quarante-cinq minutes . Hallucinant ! D’abord, il bousille ma mission, et maintenant…

— Quelle est ta mission ? s’enquit Eileen.

C’était Pearl Harbor. Voilà pourquoi j’ai la voix d’un foutu Américain…

— Je la trouvais étrange, en effet, confirma Eileen.

— Oui ? Eh bien, ça paraîtra encore plus étrange à Douvres ! Je fais l’évacuation de Dunkerque. Avec moins de trois jours de prépa. C’est pour ça que je suis là. Pour voir s’il ne pourrait pas revenir sur sa décision et…

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