Connie Willis - Black-out

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Oxford, futur proche. L’université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement.
Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d’enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein cœur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n’importe où, n’importe quand, pour Polly…
Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que l’Histoire elle-même est en train de dérailler.
Et si, finalement, il était possible de changer le passé ?

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— En plein d’vant toi et Binnie ?

Sur ce, sa sœur annonça qu’elle avait tout autant besoin d’y aller, et Theodore, claquant des dents, déclara qu’il avait froid. Eileen frissonnait, elle aussi, et ses pieds mouillés lui semblaient changés en glaçons.

Je me suis trompée. Nous ne serons pas réduits en miettes, nous finirons gelés.

À la première accalmie du bombardement, elle fonça dans la maison avec les enfants. Elle avait pris la lampe de poche, mais ce n’était pas nécessaire. Les incendies environnants illuminaient le jardin. Même à l’intérieur de l’habitation, il y avait largement assez de lumière pour s’orienter.

Comment Polly pouvait-elle vouloir observer ça ? se demandait Eileen tandis qu’elle fouillait les lieux à la recherche de couvertures et tentait de faire accélérer les enfants.

— Les bombardiers seront de retour d’une minute à l’autre !

Elle les poussa dans l’escalier, mais les avions les survolaient déjà. Une bombe tomba en sifflant, ébranlant les murs, alors qu’ils se hâtaient de quitter la cuisine par la porte de derrière.

— J’ai peur, se plaignit Theodore.

Moi aussi.

Eileen tendit les couvertures à Binnie, ramassa Theodore et courut le porter dans l’Anderson où elle subit le choc de l’eau glacée.

— Binnie, tiens les couvertures au-dessus de ta tête pour éviter qu’elles se mouillent… Où est Alf ?

— Devant.

Eileen largua Theodore sur la couchette supérieure et se rua dehors. Dressé au milieu de la pelouse, Alf scrutait le ciel empourpré.

— Qu’est-ce que tu fabriques ? cria-t-elle par-dessus le vacarme des bombardiers.

— J’tente de zieuter le genre d’avions qu’c’est.

Une explosion tonitruante retentit plus haut dans la rue et un halo rouge et dansant lui succéda.

— Un incendie ! hurla le garçon.

Et il se précipita en direction du feu.

Eileen le rattrapa par un pan de chemise et l’envoya valser à travers la porte, qu’elle claqua alors qu’un autre « bang » assourdissant ébranlait l’abri.

— Ça suffit. Maintenant, vous dormez.

Et, miracle ! ils obéirent. Mais pas avant que Binnie se soit plainte de sa couverture qui grattait, et qu’Alf ait argumenté :

— C’est l’boulot du guetteur de repérer si c’est des Dornier ou des Stuka.

Cependant, dès qu’ils furent enveloppés dans leurs couvertures sèches, tous dormirent – y compris Eileen – jusqu’au mugissement d’une nouvelle sirène.

Celle-ci tenait une note si aiguë qu’Eileen craignit qu’elle n’annonce une attaque au gaz. Elle secoua Binnie pour la réveiller et lui poser la question.

— C’est la fin d’alerte. T’entraves vraiment nib de nib ?

Frappé à la porte, un coup violent se répercuta dans l’abri.

— C’est l’garde, j’parie, lança Alf, qui émergeait de son nid laineux. Y vient t’coffrer maint’nant qu’le raid est fini. J’t’avais bien dit qu’y faut pas allumer sa lampe dans le black-out.

Mais ce n’était pas un garde. C’était la mère de Theodore, enchantée de retrouver son fils et insoucieuse de l’eau, même si, quand ils furent tous rentrés dans la maison, elle insista pour qu’Eileen enlève ses bas mouillés et enfile une paire de ses propres pantoufles.

— Vous ne pouvez pas savoir à quel point je vous suis reconnaissante de m’avoir ramené mon cher petit de si loin, soupira-t-elle pendant qu’elle préparait un Horlicks pour tout le monde. Vous vivez à Londres, alors ?

Eileen expliqua que sa cousine venait d’y emménager, après son embauche dans un grand magasin sur Oxford Street.

— Elle ne m’a pas indiqué lequel. J’ai écrit pour le lui demander, mais sa réponse n’était pas encore là quand je suis partie, et j’ignore où elle habite et où elle travaille.

Mme Owens, la voisine, entra leur annoncer que les Brown avaient été bombardés.

— Y a-t-il des blessés ? interrogea Mme Willett.

— Juste Emily, la plus jeune. Quelques éraflures, mais leur logement est entièrement détruit.

Eileen frissonna en se rappelant son retour irresponsable dans la maison, la veille.

— Vous avez attrapé froid, s’inquiéta Mme Willett. Allez vous allonger. Quelle terrible nuit vous avez passée pour votre arrivée à Londres ! Restez ici, pour rattraper le sommeil qui vous manque.

— C’est impossible. Je dois ramener Alf et Binnie à leur mère, puis chercher ma cousine.

Ça m’épargnera une autre nuit dans cet Anderson. Ou dans ce siècle.

— Bien sûr. Mais restez au moins pour le petit déjeuner, et si vous ne trouvez pas votre cousine tout de suite, revenez loger chez nous. Et s’il y a quoi que ce soit qu’on puisse faire pour vous donner un coup de main…

— Si je pouvais utiliser votre adresse comme point de contact, au cas où j’aurais besoin de laisser un message à ma cousine…

— Ça va de soi. Et je suis sûre que Mme Owens vous donnerait son numéro de téléphone pour qu’on puisse vous y joindre.

Eileen la remercia, même si elle espérait ne pas avoir à employer l’une ou l’autre, pas plus que la proposition de « rester aussi longtemps que vous le voulez », offre qui fut réitérée au moment où elle partait.

— Je veux aller avec Eileen, annonça Theodore.

— Dépêchez-vous, Alf, Binnie, dit Eileen, pressée de lever le camp avant que Theodore ne lui pose la question de son retour. Allons retrouver votre mère.

— Elle sera pas là, prévint Alf.

Sa prédiction se réalisa. Cette fois-ci, la personne qui répondit quand Eileen frappa à l’entrée, une femme de toute évidence exténuée, encombrée d’un bébé braillard et de deux tout-petits accrochés à ses jupes, n’ouvrit même pas entièrement la porte.

Quand Eileen demanda si Alf et Binnie pourraient rester avec elle, elle secoua la tête.

— Pas après comment qu’ils m’ont arrangé mon Mickey.

— Bon, savez-vous quand…, commença Eileen.

Mais la femme avait déjà fermé et verrouillé la porte.

Je n’arriverai jamais à me délivrer de ces gosses. Ils me seront attachés jusqu’à la fin des temps.

— On fait quoi, maint’nant ? interrogea Alf.

Je n’en ai pas la moindre idée , se disait Eileen, hésitant sur le trottoir. Elle avait besoin de trouver Polly. Mais en admettant qu’elle y parvienne, elle ne pourrait pas gagner le point de transfert tant qu’elle ne se serait pas débarrassée d’Alf et de Binnie.

Il lui fallait au minimum localiser Polly et découvrir où et quand la fenêtre de saut s’ouvrait. Quand Mme Hodbin reviendrait à son domicile, Eileen s’y rendrait directement.

— Venez, annonça-t-elle. On part faire des courses.

— Avec ce bazar ? renâcla Binnie, qui soulevait leur valise.

Elle avait raison. Ils n’entreraient pas dans un grand magasin avec cet attirail. Eileen proposa :

— Demandons-lui si vous pouvez au moins laisser vos affaires ici.

— Non ! Y faucheront nos trucs ! s’exclama Binnie.

— J’connais une planque, avança Alf.

Il se saisit de la valise, fila en haut de la rue jusqu’à la maison bombardée, escalada les décombres et disparut derrière un mur encore debout. Il réapparut immédiatement, sans le bagage, et sauta en bas du tas sur le trottoir.

— Où c’est qu’on va les faire, ces courses ?

— Oxford Street. Vous savez y aller ?

Ils savaient. Eileen était presque heureuse de les avoir à ses côtés pour la guider dans le métro, trouver le bon quai, sortir à la bonne station. La taille d’Oxford Circus ne les intimida pas le moins du monde, ni son réseau de couloirs et ses escaliers roulants sur deux niveaux, ni la foule qui s’y pressait. Les gens avaient-ils vraiment dormi ici pendant les raids ? Comment réussissaient-ils à ne pas se faire piétiner ?

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