Connie Willis - Black-out

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Oxford, futur proche. L’université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement.
Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d’enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein cœur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n’importe où, n’importe quand, pour Polly…
Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que l’Histoire elle-même est en train de dérailler.
Et si, finalement, il était possible de changer le passé ?

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À l’extérieur, le trottoir était tout aussi encombré que la station de métro. Des autos, des taxis et d’énormes bus à impériale vrombissaient en passant.

Je suis bien contente de n’avoir dû conduire que sur des chemins de campagne , se disait Eileen. Debout devant le croisement, elle cherchait en vain les établissements que Polly avait nommés. Ce seul pâté de maisons comportait des tas de grands magasins et de boutiques, et leur alignement s’étendait à perte de vue dans les deux directions. Dieu merci ! Eileen connaissait les trois où Polly était susceptible de travailler. Si elle parvenait à les dénicher.

Elle déchiffrait les enseignes au-dessus des portes : Goldsmiths, Frith and Co. , Leighton’s

— C’est quoi, c’que tu chines ? interrogea Alf.

John Lewis , déclara-t-elle, et elle ajouta, pour qu’ils n’imaginent pas que c’était une personne : C’est un grand magasin.

— On sait ! renifla Binnie. C’est par là.

Et elle entraîna Eileen vers le bas de la rue.

Ils passèrent grand magasin après grand magasin – Bourne and Hollingsworth , Townsend Brothers , Mary Marsh –, et chacun d’entre eux était énorme, et s’élevait au moins sur quatre niveaux. Selfridges , de l’autre côté de la rue, couvrait un pâté de maisons entier.

Prions pour que Polly ne travaille pas ici ! Cela prendrait une quinzaine pour la dénicher.

Mais Padgett’s était presque aussi vaste, avec des colonnes grecques encore plus grandioses le long de sa façade. Des colonnes flanquaient également John Lewis , deux rues plus bas, et aucune planche ne protégeait ses vitrines.

Eileen rappela Alf et Binnie – qui étaient allés regarder les pâtisseries dans la toute proche devanture du Lyons Corner House – et tenta de les nettoyer un minimum. Elle fit un nœud à la ceinture de Binnie et redressa son col.

— Remontez vos chaussettes, ordonna-t-elle, fouillant dans son sac à la recherche d’un peigne.

— J’ai la dalle, grogna Binnie. On peut pas entrer là ?

— Non, dit Eileen, qui passait le peigne dans ses cheveux emmêlés. Rentre ta chemise, Alf.

— On a rien bouffé depuis des heures ! se plaignit Alf. On peut pas… ?

— Non.

Elle essayait de l’immobiliser pendant qu’elle lui débarbouillait le visage avec son mouchoir imbibé de salive.

— Suivez-moi.

Elle leur prit la main, les emmena jusqu’à l’entrée, et s’arrêta, coincée. Il n’y avait pas de porte, juste une sorte de cage de verre et de bois, divisée en sections verticales.

— T’as jamais vu de porte à tambour ? s’esclaffa Alf.

Et il se précipita dans l’une des sections, poussant sur la cloison pour la faire pivoter, suivi par Binnie, qui délivrait un commentaire détaillé sur son fonctionnement. Ce drôle de mécanisme ne rassurait pas plus Eileen que les explications des Hodbin mais, en dépit d’une sensation fugitive de piège, elle parvint à franchir la porte et à pénétrer dans le magasin.

Et quel magasin ! Lustres de cuivre et de verre, piliers de bois sculptés, sols cirés. Les comptoirs étaient en chêne, et derrière eux des rangées de tiroirs aux poignées de laiton s’élevaient du sol au plafond. À chaque comptoir, une élégante lampe allumée et une jeune femme tout aussi élégante.

Bon sang ! se dit Eileen. John Lewis était d’évidence bien trop chic pour une servante et deux enfants des taudis… et le problème ne résultait pas simplement de leurs habits miteux. Eileen avait prévu de faire semblant de regarder les articles en attendant d’avoir repéré quelqu’un à qui parler, mais cela n’allait pas être possible. À l’exception de quelques chapeaux sur leurs supports en cuivre et d’écharpes pliées sur l’un des comptoirs, aucune marchandise n’était à l’étalage. De toute évidence, elle était censée demander à voir ce qu’elle était venue chercher, et les vendeuses ne croiraient pas une seconde qu’elle était assez riche pour acheter quoi que ce soit dans le magasin.

Son impression fut rapidement confirmée. Un homme d’âge moyen vêtu d’une redingote et d’un pantalon rayé se précipitait sur eux avec une expression d’épouvante.

— Puis-je vous aider, madame ? interrogea-t-il.

Sa voix était au diapason de son expression.

— Oui. Je cherche quelqu’un qui travaille ici. Polly Sebastian.

— Travaille ici ? Comme femme de ménage ?

— Non. Comme vendeuse.

— Je pense que vous vous trompez de magasin, madame.

Et le ton de sa voix indiquait clairement : « Nous n’embaucherions jamais quelqu’un qui vous ressemble. »

Il ne contrôlera même pas si elle travaille ici. Et il ne me permettra pas davantage de la chercher moi-même.

Dans moins d’une minute, il la raccompagnerait à la porte, et il ne les laisserait jamais rentrer de nouveau.

Quelle erreur d’avoir pris Alf et Binnie avec moi ! regretta-t-elle, puis une soudaine inspiration la saisit.

— Ces enfants sont des évacués. Lady Caroline les héberge au manoir Denewell. Je suis sa bonne. Elle m’a envoyée à Londres pour les habiller de neuf. On m’a dit de demander Mlle Sebastian.

— Ah ! bien sûr ! s’exclama-t-il, désormais tout sourires. Il faut vous rendre au rayon « Enfants ». C’est au troisième étage. Par ici, s’il vous plaît.

L’espace d’un instant, comme il les précédait, Eileen craignit qu’il ne les emmène jusqu’au bout, mais il s’arrêta devant un ascenseur. Un garçon guère plus âgé que Binnie se pencha pour interroger :

— Quel étage, mademoiselle ?

— Troisième.

Elle monta dans l’habitacle avec les Hodbin. Le liftier ferma la porte en bois, puis tira la grille de cuivre et abaissa le levier. L’ascenseur s’éleva.

— Deuxième étage : « Vêtements hommes » et « Chaussures », récita le garçon, mécanique. Troisième étage : « Vêtements enfants », « Livres », et « Jouets ».

Il tira la grille, ouvrit la porte et la tint pendant qu’ils sortaient.

Eileen avait redouté d’être confrontée sur-le-champ à un autre homme aux pantalons rayés, mais celui qui officiait à ce niveau assistait une femme et sa fille.

Parfait. Eileen saisit les mains des deux enfants et allait emprunter la direction opposée quand les Hodbin freinèrent des quatre fers, refusant de bouger davantage.

— On a la dalle, annonça Binnie.

— Je vous ai dit…

— Tellement la dalle qu’on pourrait bien cafter des trucs qu’on devrait pas, l’interrompit Alf. Comme ça, par exemple : que lady Caroline t’a pas expédiée ici pour nous nipper.

Eh bien, sales petits maîtres chanteurs !

Mais elle n’avait pas le temps d’argumenter. Pantalon Rayé se dirigeait vers eux.

— Très bien. Je vous emmène chez Lyons déjeuner, chuchota-t-elle. Après en avoir fini ici.

— Déjeuner et gâteau, enchérit Binnie.

— Déjeuner et gâteau. Si vous m’aidez à trouver ma cousine.

— On t’aidera, assura Alf.

Ils tinrent parole. Quand Pantalon Rayé demanda à Eileen s’il pouvait l’aider, Alf répondit immédiatement.

— Nous sommes des évacués de lady Caroline.

Il avait l’air pathétique à souhait.

— C’est notre rayon « Enfants » qu’il vous faut. Par ici, s’il vous plaît.

Et je fais quoi, quand j’y arrive ? se disait Eileen, regrettant un peu d’avoir inventé l’histoire des évacués. Maintenant, elle ne pouvait plus demander aux vendeuses si Polly travaillait ici, et quelle excuse fournirait-elle quand ils auraient atteint le fameux rayon et qu’elle ne procéderait à aucun achat ?

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