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Francis Carsac: Terre en fuite

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Francis Carsac Terre en fuite

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Fuir son Soleil qui va exploser en nova n’est pas « tout naturel » pour notre mère, la Terre. Et même si ses enfants, les hommes, l’en persuadent, que va-t-elle, et que vont-ils, rencontrer de radicalement imprévisible — comme choses, comme créatures — dans leur course cosmique ? Sur cette Terre en fuite, savants, politiques et mystiques parviendront-ils enfin à s’entendre sur la nécessité, sur la signification, sur la direction même de la « machine ronde » ? Et que vont penser les Hommes d’Ailleurs de cette soudaine irruption d’Hommes … pour eux d’Ailleurs ?

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Il continuait à vivre très simplement dans son petit appartement et, chaque dimanche, nous allions nous promener dans la montagne. Ce fut un soir, au retour d’une de ces promenades, qu’il parla. Il m’invita à monter chez lui. Son bureau était couvert de papiers dactylographiés. Comme je m’en approchais, il eut un geste de méfiance, puis éclata franchement de rire.

« Tiens ! Lis », me dit-il en me tendant une feuille.

Elle était couverte de signes cabalistiques, non point de symboles mathématiques, mais bien de caractères étranges.

« Oui, je me suis fais faire des caractères spéciaux. C’est tellement plus commode pour moi que d’utiliser les vôtres. Je n’ai jamais pu m’y habituer complètement. »

Je le regardai, sans comprendre. Alors, très doucement, il dit :

« Je suis Paul Dupont, ton vieux Paul, que tu connais depuis toujours. Je suis toujours Paul Dupont. Mais je suis aussi Haurk Akéran, le coordinateur suprême du temps du Grand Crépuscule.

« Non, je ne suis pas fou, reprit-il. Je comprends facilement que tu puisses le supposer, cependant. Mais écoute-moi, et je vais enfin t’expliquer. »

Il réfléchit un instant :

« Je ne sais pas trop par quel bout commencer. Ah ! Voilà. L’histoire de Haurk avant qu’il rencontre Paul Dupont, tu la trouveras, un jour, dans cette liasse dactylographiée en français. L’histoire de Paul Dupont lui-même, tu la connais aussi bien que moi, ou presque, tout au moins jusqu’à cette fameuse nuit d’août. Je vais donc commencer au moment où, en plein orage, je me tenais près d’un alternateur.

« J’étais avec ce brave Maltôt près de la machine. Je me souviens très bien de l’intensité croissante de la tension électrique dans l’air, et de l’ordre que j’ai donné à Maltôt de s’en aller. S’il était resté, ce serait peut-être lui le grand physicien, et je serais encore un petit ingénieur. Quoique … son cerveau avait-il la complexité nécessaire pour accueillir Haurk ? J’étais donc près de l’alternateur. Subitement, je me sentis baigné d’une vive lumière. Tu l’as vue, de loin, violette. L’ouvrier l’a vue violette. Moi, je l’ai vue bleue. Étonné, je m’arrêtai. Elle palpitait lentement. Je sentais en moi un vertige, j’avais l’impression de ne plus peser, presque de voler. Puis, épouvanté, j’ai vu une vague forme humaine, transparente, indécise, se balancer devant moi. Elle me toucha. Oh ! L’étrange contact de l’intérieur ! C’est à ce moment-là que je criai : « Non ! » Puis ce fut un déchirement de tout mon être, comme si j’allais mourir, la féroce volonté de survivre, enfin le noir.

« Quand je me réveillai, tu étais là. Et j’eus alors la sensation étrange de te reconnaître et de ne pas te reconnaître à la fois. Ou plutôt je savais que tu étais Périzac, mais en même temps je savais que tu aurais dû être Kelbic, à qui pourtant tu ne ressembles pas le moins du monde. Et en même temps combattaient dans ma mémoire le souvenir de la nuit d’orage, et celui de la grande expérience que je tentais quand … quand est arrivé à Haurk cet accident que je ne m’explique pas bien encore. Il a dû t’arriver de faire un rêve très précis, et, au réveil, de te demander si la vie est le rêve, ou le rêve la vie. Eh bien, il se passait pour moi quelque chose de ce genre, avec la différence que cela durait ! Je savais que j’étais Paul Dupont, comprends-tu, et en même temps je savais que j’étais Haurk. Tu m’as parlé, et tout naturellement je t’ai répondu anak oé na, ce qui veut dire où suis-je, selon les bonnes traditions. Et j’étais tout étonné que tu ne me comprennes pas. Pourtant, Paul Dupont savait que tu ne pouvais comprendre. Tu me suis, n’est-ce pas ? Je suis un homme double. Haurk-Dupont, ou Dupont-Haurk, comme tu voudras. Une seule conscience, une seule vie, mais deux mémoires différentes, jusqu’au moment où s’est produite la fusion. La mémoire de Paul, ton ami ingénieur électricien en l’an de grâce 1972, et celle de Haurk, le Coordinateur suprême de l’an … Je donnerais beaucoup pour le savoir maintenant exactement. La mémoire de Dupont, quand je l’interroge, me dit que je suis né à Périgueux dans la même maison que toi, et que je suis seul au monde. La mémoire de Haurk me dit que je suis né dans la grande cité de Huri-Holdé, que j’ai un frère, et que je suis marié. Mais, à partir de cette nuit d’août, un seul individu, une seule mémoire.

« J’avoue qu’au début j’ai eu peur. Mes deux moi n’étaient pas encore fondus, et je me suis cru fou. Mais qui était fou ? Dupont, ou Haurk ? Mes deux personnalités n’avaient pas encore de souvenirs communs. Mais, petit à petit, je suis arrivé à trouver normal d’avoir deux mémoires. C’est comme si j’avais vécu deux vies.

« Je compris très vite que si je ne voulais pas être enfermé dans un asile, il fallait dissimuler Haurk, et le faire naître peu à peu. J’avais besoin de réfléchir, aussi ai-je prétexté une fatigue que je ne ressentais pas pour demander un congé. Je décidai de reprendre mes études de physique, et de révéler peu à peu ce que je savais — ce que Haurk savait ! — ou tout au moins quelques bribes, car si je révélais tout, votre civilisation ne résisterait pas au choc !

« J’avais en effet des scrupules. En faisant progresser trop vite l’humanité, peut-être changerais-je le futur. J’ai donc étudié soigneusement votre civilisation, y appliquant la méthode d’analyse que nos sociologues ont utilisé depuis des siècles, et que chaque étudiant apprend chez nous comme un des éléments de la culture générale. Je me suis aperçu que, pour une bonne part, tout ce que j’avais l’intention de révéler serait de toute façon trouvé par les expérimentateurs et les théoriciens au cours des quelques dizaines d’années qui viennent. J’ai donc hâté légèrement le mouvement, je ne l’ai pas forcé. Le reste, je le garderai pour moi, et cette connaissance anachronique mourra avec moi. D’ailleurs, vous ne pourriez pas comprendre, non faute d’intelligence, mais faute de bases. Je ne changerai donc pas sensiblement le futur, qui pour moi est un lointain passé. D’ailleurs — et c’est peut-être la volonté du Destin —, je ne suis pas un historien, et la connaissance que j’ai du passé — votre futur —, n’est que grandes lignes, sans un seul détail, sans un seul nom.

« Mes connaissances mourront donc avec moi, ré-péta-t-il doucement. À moins que …

— À moins que ? Interrogeai-je.

— À moins que je ne réussisse à revenir là-bas ! »

* * *

Puis je dus faire plusieurs missions en Afrique. À chaque retour, j’allais voir Paul, qui n’avait plus rien publié, mais travaillait fébrilement dans le laboratoire personnel qu’il avait fait construire. À mon second voyage, je le trouvai marié avec une jeune physicienne, Anne, et à mon troisième, ils avaient un fils. C’est à mon quatrième que se plaça la catastrophe.

J’étais arrivé la veille tard, et, le matin suivant, j’allai directement au laboratoire. Il se dressait sur une petite éminence, dans un lieu écarté, à quelques kilomètres de Clermont. Au moment où je quittai la route pour prendre le chemin de terre qui y conduisait, j’aperçus une grande pancarte :

DÉFENSE D’ENTRER. DANGER DE MORT !

Je ne m’arrêtai pas, considérant que cette interdiction ne s’appliquait pas à moi. Au moment où je débouchais sur la pelouse située devant le bâtiment, j’entendis un bruit de soie froissée, mes cheveux se dressèrent sur ma tête et une longue étincelle violette jaillit entre la tige du volant et le tableau de bord. Je freinai. Tout autour du laboratoire palpitait une luminescence violette que je reconnus. Derrière la vitre de la grande fenêtre, j’entrevis la haute silhouette de Paul qui me faisait un signe de main : ordre de m’arrêter ? ou geste d’adieu ? La luminescence devint subitement éclatante, et je fermai les yeux. Quand je les rouvris, tout était à nouveau normal, mais j’eus immédiatement la certitude d’une catastrophe. Je descendis de voiture, enfonçai la porte fermée à clef. Un épais nuage de fumée s’échappa et monta en tourbillonnant vers le ciel serein. Dans le laboratoire en feu, Paul était étendu à côté d’une étrange machine. Je me penchai vers lui : il semblait mort, un sourire aux lèvres. Près de lui, le corps de sa jeune femme, la face calme.

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