Hal Clement - Le microbe détective

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  Dans un univers d'infiniment petits, un microbe a commis un crime et pour échapper aux foudres de la justice se sauve vers la terre.     Un microbe détective se lance à la poursuite du criminel, mais comment le retrouver ? Les microbes ne peuvent pas vivre seuls sur la terre, ils doivent se glisser dans un corps humain pour y subsister comme des parasites.     Parmi les jeunes graçons courant sur cette île du Pacifique, qui donne asile sans le savoir au microbe assassin ?     Bâtie comme un roman policier, cette histoire extraordinaire ne s'oublie pas de sitôt. On pense longtemps après l'avoir lus au microbe se glissant derrière la rétine de Bob pour surveiller les alentours. On revoit la poursuite des deux microbes dans l'eau alors qu'ils viennent de quitter les corps respectifs qui les abritaient.     Quel comportement étrange de la part de Bob, qui parle sans s'en apercevoir, dont les blessures se cicatrisent seules et qui court dans le noir sans même trébucher. Heureusement, le microbe chasseur parvient à entrer en contact avec son « abri » et a finalement le dessus, mais de peu…

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— Tiens, c’est vrai ! Je ne vous attendais pas si tôt. Qu’est-ce qui s’est passé ? On vous a viré de l’école ? »

La dernière phrase était accompagnée d’un sourire bienveillant qui lui enlevait tout côté désagréable.

Bob fit une grimace. Il n’avait pas songé à inventer une histoire, mais il estimait à juste titre que les motifs avancés par le médecin de l’école ne convaincraient personne.

« Le toubib de l’école a dit que cela me ferait du bien de passer quelques mois à la maison, déclara-t-il. Il ne m’a pas dit pourquoi, et autant que je puisse m’en rendre compte, je me porte très bien. Est-ce que Charlie a réussi à décrocher le boulot qu’il voulait ? »

Bob savait parfaitement ce que l’on allait lui répondre, mais il tenait surtout à changer de sujet de conversation.

« Aussi bizarre que cela puisse paraître, dit alors le commandant, il va l’avoir, mais je crois que vous feriez mieux de ne pas lui en parler encore. Il fera sûrement un bon marin. Je me suis dit que puisqu’il était décidé à se lancer dans ce fichu métier, mieux valait ne pas le perdre de vue. J’ai demandé à le prendre à bord et je crois que cela va marcher. N’allez pas vous imaginer que vous pourrez en faire autant en vous cachant simplement dans la cale ! » Et le marin accompagna ces derniers mots d’une bourrade amicale.

Sur le moment, Bob avait complètement oublié le problème capital qui le préoccupait tant. Il était plongé dans ses pensées et se demandait ce qu’avaient pu faire ses camarades de l’île pendant son absence. Bien qu’il y passât en général peu de temps, Bob considérait l’île comme le véritable centre de sa vie et pour le moment il n’était plus qu’un jeune garçon de quinze ans, heureux de retrouver des paysages connus où tant de souvenirs l’attendaient.

Accoudé au plat-bord, Bob fixait le ciel bleu et s’aperçut soudain que le Chasseur cherchait à lui dire quelque chose. La question du Chasseur était en parfaite harmonie avec l’état d’âme de Bob et il n’aurait pas pu choisir un moment plus propice pour la poser. Le Chasseur avait longuement réfléchi et il avait conclu que d’autres données lui étaient indispensables pour essayer de retrouver le fugitif. Son hôte était certainement à même de le renseigner sur certains points.

« Bob, pouvez-vous me donner un peu plus de détails sur l’île où nous allons débarquer ? Sur sa forme par exemple, sa superficie et également sur les gens qui y vivent ? Je crois que notre travail va consister tout d’abord à essayer de reconstruire l’enchaînement des événements qui ont entouré l’arrivée sur cette Terre de celui que nous cherchons. Il faudra commencer par reconstituer tous ses actes avant de vouloir le dénicher. Lorsque je connaîtrai mieux l’endroit où tout s’est déroulé, il sera plus facile de découvrir où il a pu s’échapper.

— D’accord, répondit Bob qui ne demandait qu’à aider le Chasseur. Je vais dessiner rapidement une carte, cela vaudra mieux que de longues explications. J’ai du papier dans mes affaires. »

Il quitta la rambarde et pour la première fois depuis qu’il prenait ce bateau il ne sentit pas les vibrations qui secouaient le navire au moment où les Diesels se mettaient en route.

Ce qui lui servait de cabine était une toute petite pièce située à l’arrière du navire, et ne comportant qu’une couchette devant laquelle on avait posé ses bagages. Manifestement, le navire n’avait pas été prévu pour transporter des passagers.

Sous le crayon du jeune garçon, l’île prenait la forme d’un L majuscule. Le port se trouvait à l’intérieur de l’angle ouvert vers le nord. La barrière de récifs qui entourait l’île était presque circulaire, et le lagon s’étendait sur une vaste surface, en particulier au nord. À en croire le dessin, deux passages devaient permettre de franchir les récifs. Bob expliqua que la face ouest était la plus fréquentée et que récemment on l’avait agrandie en faisant sauter les coraux à la dynamite, afin que le pétrolier pût y entrer à n’importe quelle heure.

« On est obligé d’entretenir constamment le chenal en faisant sauter les récifs, qui d’ailleurs laissent passer les petits bateaux. Le lagon est peu profond, à peine quatre mètres dans l’ensemble, et l’eau y est toujours tiède. C’est même pourquoi l’on a construit les réservoirs dans ce coin-là. »

Il montrait en même temps un certain nombre de petits carrés qu’il avait dessinés tout près du lagon.

Le Chasseur eut envie de demander à quoi servaient ces réservoirs, mais il préféra attendre que Bob eût fini son exposé.

« C’est ici », et le garçon montrait une des branches du L, « qu’habitent la plupart des gens. C’est la partie la plus basse de l’île, le seul endroit où l’on peut voir des deux côtés à la fois. On trouve une trentaine de maisons dans ce coin-là, toutes entourées de grands jardins, et assez espacées les unes des autres. Rien de semblable à ce que vous avez vu en ville.

— Vous habitez également là ?

— Non. » Le crayon dessina alors une ligne longeant l’île sur presque toute sa longueur, très près du lagon. « Cette route va de chez Norman Hay qui habite près de l’extrémité nord-ouest jusqu’aux hangars qui se trouvent au milieu de l’autre branche. Les deux côtés de l’île possèdent une chaîne de collines qui s’abaissent au centre, là où se trouvent les maisons. Beaucoup de gens vivent également au nord de ces monts. En partant de la maison de Hay et en descendant la route on passe devant la maison de Hugh Colby, de Shorty Malmstrom, de Ken Rice et l’on arrive chez moi. Actuellement cette extrémité de l’île n’est guère fréquentée, et la nature a repris ses droits, sauf aux abords immédiats des maisons. Le sol est fissuré dans ce coin-là et très difficile à travailler. Tout ce qui est nécessaire pour alimenter les réservoirs, pousse à l’autre bout où la terre est meilleure. Nous vivons, en fait, presque dans la jungle, et de chez moi l’on n’aperçoit pas la route. Pourtant la maison de mes parents est celle des cinq qui en est la plus proche. Si votre petit copain a décidé de se cacher dans ce coin-là, loin des hommes, je me demande comment nous pourrons le retrouver.

— Quelle est la largeur de l’île ?

— La branche nord-ouest a près de cinq kilomètres de long et l’autre trois. La chaussée qui s’étend en arrière du port vers le milieu du lagon doit avoir cinq cents mètres, ou peut-être un peu plus, mettons près d’un kilomètre. Il y a à peu près la même distance jusqu’à l’autre route pavée qui passe au milieu du village, à environ trois kilomètres du petit chemin qui conduit chez moi. »

Le crayon de Bob allait d’un point à un autre de la carte sans raison bien précise, car il s’animait à mesure qu’il parlait. Le Chasseur suivait tous les mouvements avec un grand intérêt et estima que le moment était venu de demander une explication au sujet des réservoirs auxquels le jeune garçon avait fait allusion à plusieurs reprises.

« On les appelle des réservoirs de culture, expliqua Bob ; ils contiennent des bactéries qui, en dévorant toutes les plantes qu’on y verse, finissent par produire une sorte d’huile. C’est là tout le secret de l’affaire. On colle tout ce qu’on peut trouver dans le réservoir, puis l’on pompe l’huile qui finit par monter à la surface. De temps à autre il faut enlever les saletés qui se trouvent au fond et je vous assure que c’est un drôle de travail.

« Depuis des années les gens se plaignaient du danger que constituait le pétrole, qui d’après eux coulait dans la mer. N’importe qui aurait pu leur dire que les flammes qu’ils apercevaient sur les marais étaient simplement produites par les gaz provenant des herbes qui pourrissaient. En fin de compte quelqu’un fut assez astucieux pour éclaircir le mystère et un biologiste venu spécialement découvrit une bactérie permettant d’obtenir de l’huile au lieu de ces gaz des marais, perdus pour tout le monde. Tous les détritus de l’île ne furent bientôt plus suffisants pour alimenter les cinq réservoirs. Tout ce qui pousse sur l’extrémité nord-est de l’île est périodiquement coupé pour alimenter ceux-ci. Les détritus que l’on en retire sont employés comme engrais. Ils dégagent une odeur épouvantable, mais heureusement cette partie se trouve sous le vent. Des tuyaux relient les réservoirs au point de chargement.

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