Arcadi Strougatski - L’Arc-en-ciel lointain

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L’Arc-en-ciel lointain: краткое содержание, описание и аннотация

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Les « charybdes » avançaient de front, d'un bout de l'horizon à l'autre, respectant des intervalles réguliers de cinq cents mètres, dans le fracas et le vrombissement des moteurs super-puissants. Ils laissaient derrière eux, sur la steppe jaune, de larges bandes de terre marron retournée, éventrée jusqu'à la couche inférieure de basalte. Les engrenages des chenilles brillaient sous le soleil. Loin sur la droite, dans le ciel terne, s'agitait un point à peine visible : c'était l'hélicoptère qui guidait le mouvement de ces monstres métalliques. Les « charybdes » marchaient sur la Vague …

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— Où allons-nous ?

— Tu me l’as déjà demandé.

— Ah oui … Patrick, mon vieux, il te faut absolument aller aux Ruisseaux ?

— Bien sûr. Où veux-tu qu’on aille ?

Robert se rejeta contre son dossier.

— Oui, dit-il. Tu n’aurais pas dû rester.

— Qu’entends-tu par là ?

— Tu peux aller plus vite ?

— Oui …

— Et encore plus vite ?

Patrick ne répondit pas. Le moteur s’étouffait, noyé par l’air.

— Toujours, nous nous pressons, marmonna Patrick. Toujours, il y a quelque chose ou quelqu’un pour nous harceler. Plus vite, encore plus vite … Ne peut-on pas aller encore plus vite ? Si, on peut, répondons-nous. A vos ordres ! Pas le temps de voir quoi que ce soit. Pas le temps de réfléchir. Pas le temps de tirer les choses au clair. Pourquoi ? Est-ce que ça en vaut la peine ? Et puis arrive la Vague. Et de nouveau, nous nous pressons.

— Donne plus de gaz, dit Robert qui pensait à tout autre chose. Et appuie sur la droite.

Patrick se tut. En bas défilaient des champs verts de blé en train de mûrir, de rares maisonnettes blanches : les stations météorologiques. On voyait le bétail, poussé droit à travers les blés vers le sud. De cette hauteur, les cyberbergers paraissaient de minuscules étoiles brillantes. Tout cela n’était plus d’aucune utilité.

— Tu as des nouvelles du Flèche ? demanda Robert.

— Non. Le Flèche est loin. Il n’aura pas le temps. N’y pense pas, Rob !

— A quoi veux-tu que je pense d’autre ? grogna Robert.

— Mais à rien. Installe-toi mieux et regarde. Je ne sais pas en ce qui te concerne, mais moi, avant, je n’avais jamais remarqué tout ça. Il me semble que je n’ai même jamais vu cette vague verte que font les blés sous le vent … Vague ! Zut ! Tu sais quand j’ai vu tout ça pour la première fois ? Tu sais ? Quand je regardais la steppe à travers la visière en fer du « charybde ». Au début, je n’avais d’yeux que pour cette noirceur, et puis, soudain, j’ai vu la steppe et j’ai compris que c’était la fin de tout. Alors, j’ai eu terriblement pitié de cela. Les musaraignes regardaient la Vague et ne comprenaient rien … Tu sais ce que j’ai découvert, Rob ? Nous nous sommes trompés quelque part.

Robert se taisait. « Il est trop tard pour t’en aviser, pensait-il. Il fallait bien regarder avant, ne serait-ce que par la fenêtre. »

En bas défilaient des édifices blancs et rectangulaires, des places bétonnées, des tours rayées portant des antennes énergétiques : c’était l’une des multiples stations d’énergie de la ceinture du nord.

— Descends, dit Robert.

— Où ?

— Là, sur la place, tu vois, où sont les ptérocars.

Patrick regarda par-dessus bord.

— En effet, dit-il. Mais pourquoi ?

— Tu prendras un ptérocar et tu me laisseras le flyer.

— Qu’est-ce que tu as derrière la tête ? demanda Patrick.

— Tu continueras tout seul. Moi, je n’ai pas besoin d’aller aux Ruisseaux. Descends.

Docilement, Patrick amorça l’atterrissage. N’empêche, il conduisait le flyer d’une manière exécrable. Robert examinait la place.

— Une organisation merveilleuse, marmonna-t-il, railleur. Nous, là-bas, on est serrés comme des sardines, on jette tout, et ici, il y a trois ptérocars pour deux personnes de service.

Le flyer se posa maladroitement entre les ptéro-cars. Robert se mordit la langue.

— Ouille ! dit-il. Bon, descends, descends.

Très lentement, à contrecœur, Patrick quitta son siège.

— Rob, dit-il, incertain, ce n’est peut-être pas mon affaire, mais tout de même, qu’as-tu derrière la tête ?

Robert se poussa vivement à sa place.

— Ne t’inquiète pas, rien de terrible. Tu arriveras à conduire le ptérocar ?

Patrick restait debout, les bras baissés ; son visage prit une expression plaintive.

— Rob, dit-il. Regarde les choses en face. Au-dessus de la Vague il y a une barrière de plasma de cent kilomètres. Tu ne pourras pas sauter pardessus.

Robert le regarda, ébahi.

— Ça fait longtemps qu’il est mort, dit Patrick. La première fois, tu as pu te tromper, mais maintenant la Vague est passée par là.

— De quoi parles-tu ? demanda Robert. Je ne pense pas sauter par-dessus la Vague, maudite soit-elle. J’ai une affaire plus importante à régler. Adieu. Dis à Malaïev que je ne reviendrai pas. Adieu, Patrick.

— Adieu.

— Tu ne m’as toujours pas dit si tu t’en sortiras avec le ptérocar.

— Je m’en sortirai, dit tristement Patrick. Je connais bien les ptérocars. Rob, toi alors !

Robert tira violemment la manette de direction vers lui et quand, cinq minutes plus tard, il se retourna, la station d’énergie était déjà cachée derrière l’horizon. Il y avait deux heures de vol jusqu’à L’Enfance. Robert vérifia le carburant, écouta le moteur, le régla à son régime le plus économique et brancha le cyberpilote. Puis, de nouveau il tenta d’appeler L’Enfance. L’Enfance se taisait. Robert faillit débrancher la radio, mais réfléchit et la mit sur la modulation de fréquence.

— … de sa dix-septième année, Asmodeï Barro a trouvé pendant l’excursion des organismes fossiles rappelant des oursins. Le lieu de la trouvaille est assez éloigné de la côte …

— … conférence chez le directeur. De drôles de rumeurs circulent ici. On dit que la Vague a atteint Greenfield. Ne ferais pas mieux de regagner la base ? Je crois que pour l’instant on n’en est pas aux ulmotrons.

— … ne réussirons pas à la monter nous-mêmes. Nous n’avons pas d’Othello. A parler franc, l’idée de monter Shakespeare me paraît absurde. Je ne pense pas que nous soyons capables d’une interprétation nouvelle, et attendre que …

— …Vitia, tum’entends bien ? Vitia, une nouvellefantastique !Boullita décodé ce gène.Prends du papier et inscrit. Six … Onze … Je dis onze …

— Arc-en-ciel, Arc-en-ciel, votre attention s’il vous plaît ! A tous les responsables des groupes de prospection. Commencez l’évacuation. Veillez surtout à ce que tous les appareils de transport aériens de classe supérieure à la « méduse » regagnent la Capitale.

— …un petitcottagebleu, juste sur lerivage.

L’airiciest trèsfrais, lesoleil magnifique.Je n’ai jamais aimé la Capitale et je n’ai jamais compris pourquoi on l’a construite sur l’équateur. Comment ? Mais bien sûr que c’est terriblement étouffant …

— … Sawyer ! Sawyer ! Ici Kanéko. Change immédiatement de cap. On a déjà retrouvé les peintres. Va au sud. Cherche le troisième hélicoptère. Le troisième hélicoptère n’est pas rentré …

— Expérimentateurs, votre attention, s’il vous plaît ! Aujourd’hui à quatorze heures, sera effectué, hors programme, le lancement-zéro d’un homme vers la Terre. Vous demandons d’être à l’Institut pas plus tard qu’à treize heures …

— … Je ne comprends rien. Je n’arrive pas à joindre le directeur. Tous les canaux sont pris. Tu ne sais pas ce qui se passe ?

— Adolphe ! Adolphe ! Réponds-moi, je t’en supplie ! Je t’en supplie, reviens immédiatement ! Il y a encore une chance de monter dans le vaisseau ! (La voix commença à disparaître, mais Robert immobilisa le curseur.) Une catastrophe épouvantable ! Je ne sais pas pourquoi on n’annonce rien, mais on m’a dit que l’Arc-en-ciel était condamné ! Reviens immédiatement ! Je veux être avec toi maintenant …

Robert relâcha le curseur.

— … comme toujours. Chez Vessélovski. Non, Sinitza lit de nouveaux poèmes. A mon avis, intéressants. Je crois qu’ils devraient te plaire. Non, bien sûr, ce n’est pas un chef-d’œuvre, cependant …

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