Robert Sawyer - Mutations

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Mutations: краткое содержание, описание и аннотация

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    Le jour où il se découvre atteint d'une maladie incurable, Pierre Tardivel décide de devenir chercheur en génétique. Après de brillantes études, il travaille sur le génome humain aux côtés du Dr Klimus, un génial lauréat du Nobel.
Il rencontre là son épouse, Molly, professeur de psychologie dotée de pouvoirs télépathiques. Pour ne pas transmettre la maladie de Pierre à leur enfant, ils décident de procréer par insémination artificielle. Mais la petite fille qui naît a d'étranges caractéristiques génétiques…
Double enquête, double course contre la montre : celle d'un couple pour sauver son enfant victime de manipulations expérimentales, celle de Pierre, qui lutte contre le mal…

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— C’est ça. Je m’en souviens, maintenant. Et il était innocent, n’est-ce pas ?

— C’est exact. Une erreur judiciaire. Ivan le Terrible est toujours en liberté, et il ressemble comme deux gouttes d’eau à Demjanjuk.

— Ah ! fit Molly. (Puis :) Oh !

— Exactement. Brian Klimus lui ressemble. Plus ou moins, en tout cas.

— Ce n’est quand même pas une raison pour l’accuser d’être un criminel de guerre.

Pierre leva les yeux. La traînée blanche d’un avion divisait le ciel en deux parties égales.

— Tu te souviens de cet agent fédéral dont je t’ai parlé un jour, qui est venu me voir à propos de l’agression dont j’ai été victime ? J’ai découvert aujourd’hui qu’il travaille pour une subdivision du Département de la Justice qui se donne pour tâche de retrouver les criminels de guerre nazis.

— J’ai du mal à croire qu’un homme qui a eu le prix Nobel puisse être l’incarnation du mal.

— Ce n’est pas le Nobel de la paix qu’il a eu. Quoi qu’il en soit, Ivan le Terrible, de son vrai nom Ivan Marchenko, était lui-même prisonnier des nazis avant de se porter volontaire pour faire marcher les chambres à gaz. On ne connaît rien de son passé ni de son niveau d’éducation.

— D’accord, mais un prix Nobel…

— Tu n’as jamais entendu parler de William Shockley ?

— Euh… l’ inventeur du transistor ?

Il sourit.

— Tu as triché. Tu n’es pas censée lire dans mes pensées quand je réfléchis en français !

Elle rougit légèrement.

— Quoi qu’il en soit, oui, Shockley a inventé le transistor et reçu pour ça le prix Nobel en 1956. Mais c’était également un raciste invétéré. Il proclamait que les Noirs étaient génétiquement inférieurs aux Blancs et que les seuls Noirs intelligents l’étaient parce qu’ils avaient du sang blanc dans les veines. Il préconisait la stérilisation des pauvres et de tous ceux qui avaient un QI inférieur à la moyenne. Crois-moi, j’ai lu suffisamment de biographies de lauréats du prix Nobel pour savoir qu’ils n’étaient pas tous des petits saints, loin de là.

— Mais même en supposant que Burian Klimus soit Ivan Marchenko…

— Si c’est lui, eh bien… (Il baissa les yeux vers l’abdomen de Molly.) Alors, notre bébé est également celui d’un monstre.

— Merde ! Je n’avais même pas songé à ça… (Elle baissa les yeux.) Je me suis tellement habituée à y penser comme étant ton bébé.

Il sourit.

— Moi aussi. Mais… si c’est vraiment l’enfant d’Ivan le Terrible, on pourrait… on pourrait peut-être envisager de… d’interrompre cette grossesse.

Ils étaient arrivés à la place donnant sur Sather Gate. Sans prononcer un mot, Pierre suggéra d’un geste qu’ils s’assoient sur l’un des bancs contre le muret. Il posa la main sur l’épaule de sa femme.

— Je sais que ça ne date que d’un jour, dit-elle, mais je me suis sentie enceinte dès le moment de l’implantation. Et il y a si longtemps que j’attends ça…

Il lui caressa le bras pour l’apaiser.

— On pourra renouveler la chose. S’adresser à une vraie clinique spécialisée…

Elle ferma les yeux.

— Ça coûte tellement cher. Et on a eu la chance, cette fois-ci, de réussir à la première tentative.

— Mais si c’est l’enfant de Marchenko…

Molly balaya la place du regard. Des gens marchaient dans toutes les directions. Quelques pigeons picoraient à deux ou trois mètres d’eux. Elle se tourna de nouveau vers Pierre.

— Tu sais combien je t’aime, dit-elle. J’admire ton travail de généticien. Et je sais que les généticiens ont pour dogme « tel père, tel fils ». Mais ma spécialité à moi, tu la connais aussi. La psychologie du comportement, telle que le bon vieux B. F. Skinner nous l’enseigne. Et je crois sincèrement que ça n’a pas tellement d’importance, l’hérédité, à côté de l’amour et de l’attention que peuvent apporter à un enfant un père et une mère.

Pierre demeura silencieux. Ils avaient discuté une ou deux fois, durant leurs longues promenades nocturnes, de l’inné et de l’acquis, mais il ne s’était jamais attendu que cela devienne entre eux plus qu’un débat de pure rhétorique.

— Il faudrait qu’on commence par s’en assurer, dit-il enfin. Le mieux, c’est que tu lises dans ses pensées.

Elle haussa les épaules.

— Je veux bien essayer, mais je ne peux pas le forcer, tu le sais très bien. Il faudrait qu’il y pense directement, et en anglais, avec des mots. On pourrait orienter la conversation sur les nazis, par exemple, mais je ne pourrai lire quelque chose que s’il formule une pensée très nette sur la question.

Elle prit la main de Pierre pour la poser sur son ventre.

— Quoi qu’il arrive, même si Klimus est un monstre, l’enfant qui est là-dedans est bien le nôtre.

C’était la fin de l’après-midi sur la côte Ouest, et donc le début de la nuit à Washington. Pierre se battait depuis un moment avec la messagerie vocale du Département de la Justice pour se connecter sur la boîte aux lettres appropriée. « Ici l’agent Avi Meyer. Je suis à Lexington, Kentucky, jusqu’au lundi 8 octobre, mais j’écoute régulièrement mes messages. Merci de parler après le bip. »

Bip !

— Mr Meyer, c’est Pierre Tardivel, du Lawrence Berkeley National Laboratory. Vous vous souvenez de moi ? Écoutez, l’une de nos secrétaires a été assassinée hier soir. J’ai besoin de vous parler. Rappelez-moi ici ou bien chez moi, au…

24

Les obsèques de Joan Dawson eurent lieu le surlendemain selon le rite épiscopal. Pierre et Molly y assistèrent ensemble. En attendant le début du service, Pierre refoulait ses larmes. Joan était si gentille, si serviable, si attentionnée…

Burian Klimus arriva. Ce n’était peut-être pas bien de profiter d’une telle occasion, mais Molly ne le voyait pas souvent. Ils allèrent s’asseoir dans le fond à côté de lui.

— Quel malheur ! murmura Molly.

Klimus hocha la tête.

— Elle a connu tant de choses dans sa vie, continua Molly. On m’a dit qu’elle était née en 1929. Vous vous rendez compte ? Elle avait dix ans quand la guerre a éclaté. Ce devait être terrifiant pour une petite fille.

— Ça l’était aussi pour un jeune homme de vingt-huit ans, fit remarquer sèchement Klimus.

— C’est vrai, pardonnez-moi. Vous étiez où pendant la guerre ?

— En Ukraine, principalement.

Et en Pologne , ajouta-t-il mentalement.

— Vous êtes allé aussi en Pologne ?

Klimus la regarda d’un drôle d’air.

— Euh… La famille de mon père était originaire de là-bas, s’empressa-t-elle d’ajouter.

— Oui, mais peu de temps, répondit-il.

— Il y avait un horrible camp, là-bas… Treblinka.

— Il y en avait plusieurs.

Elle essaya une nouvelle approche.

— Burian, c’est l’équivalent de John en ukrainien, n’est-ce pas ? En français, c’est Jean. Et en russe, Ivan.

— Pas du tout. En Ukraine, John correspond aussi à Ivan. (Il parut gêné, l’espace d’un instant.) Burian, en réalité, veut dire : « Celui qui habite à côté des mauvaises herbes. »

— Ah ! Mais j’adore quand même les noms ukrainiens. Ils ont une consonance si musicale. Klimus, Marcynuk, Toronchuk, Myrmyk… Marchenko…

Ivan Marchenko , pensa aussitôt Klimus. Les noms s’associaient naturellement dans son esprit.

— Oui, sans doute, dit-il.

— Cette guerre a dû être terrible dans ces régions. On dit que…

— Je n’aime pas trop y penser. Mais excusez-moi, j’aperçois Cowles. Il faut que j’aille le saluer.

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