Robert Sawyer - Mutations

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Mutations: краткое содержание, описание и аннотация

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    Le jour où il se découvre atteint d'une maladie incurable, Pierre Tardivel décide de devenir chercheur en génétique. Après de brillantes études, il travaille sur le génome humain aux côtés du Dr Klimus, un génial lauréat du Nobel.
Il rencontre là son épouse, Molly, professeur de psychologie dotée de pouvoirs télépathiques. Pour ne pas transmettre la maladie de Pierre à leur enfant, ils décident de procréer par insémination artificielle. Mais la petite fille qui naît a d'étranges caractéristiques génétiques…
Double enquête, double course contre la montre : celle d'un couple pour sauver son enfant victime de manipulations expérimentales, celle de Pierre, qui lutte contre le mal…

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— La télépathie, ça ne…

— Ça n’existe pas, c’est ce que tu voulais dire ?

— Mais comment fais-tu ?

— Aucune idée.

Figé, Pierre demeura un long moment sans rien dire. Puis :

— Il faut que tu aies un contact physique avec la personne ?

— Non. Il suffit que je sois près d’elle. Qu’elle se trouve dans ce que j’appelle ma « zone », pas plus d’un mètre environ. Je n’ai pas pu beaucoup étudier le phénomène. Il est difficile d’être à la fois l’expérimentateur et le sujet sans révéler à l’autre ce que j’essaie de faire. D’après ce que j’ai pu constater, le… l’ effet est gouverné par la loi de l’inverse du carré. Si je double la distance qui me sépare de toi, je n’entends plus tes pensées – si entendre est bien le mot qui convient – qu’avec le quart de leur intensité première.

— Tu dis « entendre ». Tu ne les vois donc pas ? Ce ne sont pas des images mentales que tu captes ?

— Non. Si tu n’avais fait qu’évoquer dans ta tête l’image d’un aardvark [7] Oryctérope, mammifère fourmilier d’Afrique du Sud ( N.d.T .) je ne l’aurais jamais détectée. Mais quand tu t’es concentré sur le mot, je l’ai… entendu, je ne trouve pas de meilleur terme pour décrire cela. C’était aussi clair que si tu me l’avais murmuré à l’oreille.

— C’est… incroyable !

— Tu as d’abord pensé à « prodigieux », mais tu as changé le mot au moment où il allait sortir de tes lèvres.

Pierre se laissa aller en arrière, abasourdi.

— Je détecte ce que j’appelle les « pensées articulées », reprit Molly. Ce sont les mots que ton cerveau utilise. Je ne vois pas d’images ni d’émotions. Dieu merci !

Pierre la regardait avec un mélange de fascination et de stupéfaction.

— Ce doit être un poids terrible pour toi, dit-il.

Elle hocha la tête.

— Ça arrive. Mais je fais un gros effort conscient pour ne pas empiéter sur la vie privée des gens. Ce qui m’a souvent valu d’être traitée de personne hautaine ou distante. C’est littéralement vrai. Je tiens à garder mes distances avec les gens.

— Télépathe, murmura Pierre comme si la seule répétition du mot allait rendre la chose plus acceptable. Incroyable ! dit-il en français. Et tu es la seule de ta famille à posséder ce don ?

— Oui. J’ai essayé, un jour, de questionner ma sœur Jessica là-dessus, et elle a cru que j’étais folle. Quant à ma mère, il y a des soirs où elle ne m’aurait jamais laissée sortir si elle s’était seulement doutée de ce qu’il y avait dans ma tête.

— Pourquoi n’avoir rien dit ?

Elle le regarda avec de grands yeux, comme si elle ne pouvait pas croire qu’il pût poser cette question.

— Je veux mener une vie normale, aussi normale que possible, en tout cas. Je ne veux pas devenir un sujet d’expérience, ni une attraction, ni qu’on me demande – Dieu m’en préserve ! – de travailler pour la CIA ou quelque chose comme ça.

— Tu n’as vraiment jamais mis personne au courant ?

— Jamais.

— Mais tu m’en parles.

Elle riva ses yeux sur les siens.

— Oui.

Pierre savait ce que cela signifiait.

— Je te remercie, dit-il.

Il lui sourit, mais détourna rapidement le regard.

— Je ne sais pas, dit-il. Je ne sais pas si je peux vivre avec l’idée que mes pensées ne sont plus privées.

Elle changea de position sur le canapé, repliant une jambe sous elle et lui prenant l’autre main.

— C’est justement ça, la question, murmura-t-elle d’une voix intense. Je ne peux pas lire dans tes pensées, parce qu’elles sont en français.

— Vraiment ? demanda Pierre, étonné. Je ne me rendais pas compte que je pensais dans une langue particulière. Pour moi, une pensée, c’est… eh bien, une pensée .

— La pensée complexe ne peut être formulée qu’à l’aide de mots. Tu peux me faire confiance sur ce point, c’est ma spécialité. Et je peux t’affirmer que tu penses exclusivement en français.

— Tu m’entends penser, mais tu ne comprends pas les mots ?

— Exactement. À part ceux que je connais déjà, comme tout le monde, bien sûr. Bonjour, au revoir, oui, non , des trucs comme ça. Mais tant que tu continues à penser en français, je ne peux pas lire dans ta tête.

— Tout de même… Quelle intrusion dans ma vie privée !

Elle exerça une pression sur sa main.

— Écoute, tu sauras toujours que tes pensées sont protégées quand tu n’es pas dans ma zone. Un rayon d’un mètre autour de moi.

Pierre secoua la tête.

— C’est comme… je ne sais pas… comme de s’apercevoir tout d’un coup qu’on a Wonder Woman pour petite amie.

Elle se mit à rire.

— Elle a de bien plus gros nichons que moi.

Pierre sourit, puis se pencha en avant pour lui donner un baiser. Mais il se dégagea au bout de quelques secondes en disant :

— Tu savais que j’allais faire ça ?

Elle secoua la tête.

— Non, pas vraiment. Peut-être une demi-seconde avant que ça devienne évident.

Il se laissa de nouveau aller contre le dossier du sofa.

— Ça change pas mal de choses, dit-il.

— Pas nécessairement, Pierre. Seulement si c’est toi qui le décides.

Il hocha la tête.

— Je…

Molly entendit les mots dans sa tête. Les mots qu’elle avait depuis longtemps envie d’entendre, mais qu’il ne lui avait jamais encore dits. Les mots qui signifiaient tant pour elle.

Elle se blottit contre lui.

— Je t’aime, moi aussi, dit-elle.

Pierre la serra très fort.

Au bout de quelques instants, il murmura :

— Qu’est-ce qui va se passer, maintenant ?

— On continue. On essaie de bâtir un avenir ensemble.

Pierre soupira bruyamment.

— Désolée, lui dit aussitôt Molly en se redressant une fois de plus pour le regarder. Je ne voulais pas te forcer la main, tu sais.

— Mais non, ce n’est pas ça, fit Pierre. C’est juste que…

Il demeura silencieux, mais songea à ce que Shari Cohen lui avait dit cet après-midi. Howard ne m’a jamais rien dit. On ne devrait pas avoir de secrets pour quelqu’un qu’on aime . Il prit une profonde inspiration, puis laissa tout l’air sortir d’un coup.

— Merde, dit-il finalement. Aujourd’hui, c’est le jour des grandes révélations. Tu ne me forces pas la main, Molly. J’aimerais beaucoup bâtir un avenir avec toi. Mais le problème, c’est que je ne sais pas si j’en ai un.

Elle le regarda en battant des paupières.

— Pardon ?

Sans cesser de la regarder, pour voir sa réaction, il articula :

— Il se peut que j’aie la maladie de Huntington.

Elle s’affaissa légèrement en arrière.

— Pour de bon ?

— Tu sais ce que c’est ?

— Un peu. Un de nos voisins l’avait, quand j’habitais chez ma mère. Mon Dieu ! Pierre ! Je suis vraiment désolée !

Il se hérissa légèrement. Molly, malgré son désarroi, conservait assez de présence d’esprit pour interpréter sa réaction. Il ne voulait pas qu’on ait pitié de lui. Elle accentua sa pression sur sa main.

— J’ai vu ce qui est arrivé à Mr DeWitt, notre voisin. Mais je ne connais pas les détails. C’est une maladie héréditaire, n’est-ce pas ? Elle t’a été transmise par ton père ou ta mère ?

— Mon père.

— Je sais qu’elle cause des troubles musculaires.

— Plus que ça. Une détérioration mentale.

Elle détourna la tête.

— Oh !

— Les symptômes peuvent commencer à se manifester à n’importe quel moment. La trentaine, la quarantaine ou même plus tard. J’ai peut-être encore vingt bonnes années à vivre, ou peut-être vingt-quatre heures seulement. Si j’ai de la chance, je ne suis pas porteur du gène et je ne contracterai jamais la maladie.

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