Robert Sawyer - Mutations

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Mutations: краткое содержание, описание и аннотация

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    Le jour où il se découvre atteint d'une maladie incurable, Pierre Tardivel décide de devenir chercheur en génétique. Après de brillantes études, il travaille sur le génome humain aux côtés du Dr Klimus, un génial lauréat du Nobel.
Il rencontre là son épouse, Molly, professeur de psychologie dotée de pouvoirs télépathiques. Pour ne pas transmettre la maladie de Pierre à leur enfant, ils décident de procréer par insémination artificielle. Mais la petite fille qui naît a d'étranges caractéristiques génétiques…
Double enquête, double course contre la montre : celle d'un couple pour sauver son enfant victime de manipulations expérimentales, celle de Pierre, qui lutte contre le mal…

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— Mais… mes parents sont venus de Pologne après la guerre, et ceux de Howard sont originaires des Balkans, reprit Shari.

Pierre la regarda sans comprendre.

— Tu ne vois pas ? demanda-t-elle en reniflant. Nous sommes tous les deux des Ashkénazes.

Il haussa les épaules, toujours perplexe.

— Des Juifs d’Europe orientale, expliqua Shari. Nous avons du passer un examen prénuptial.

Pierre ne savait pas grand-chose du judaïsme, bien qu’il y eut à Montréal une importante communauté de Juifs anglophones.

— Oui ? fit-il.

— Pour dépister le gène de Tay-Sachs, lui dit Shari, presque furieuse d’avoir à prononcer le nom à haute voix.

— Ah ! murmura Pierre, qui comprenait enfin.

La maladie de Tay-Sachs est une affection génétique résultant de l’absence de l’enzyme hexosaminidase-A, occasionnant l’accumulation d’une substance graisseuse dans les cellules nerveuses du cerveau. Contrairement à la chorée de Huntington, cette affection se déclare dès la petite enfance, causant cécité, démence, convulsions, paralysie généralisée et, finalement, la mort avant l’âge de quatre ans. Elle atteint presque exclusivement les Juifs de souche européenne de l’Est. Quatre pour cent des Juifs américains appartenant à cette souche sont porteurs du gène. Cependant, contrairement, là encore, à la chorée de Huntington, le gène de Tay-Sachs est récessif, ce qui signifie qu’un enfant doit le recevoir de ses deux parents à la fois pour contracter la maladie. Et, même si les deux parents sont porteurs du gène, l’enfant n’a tout de même qu’un risque sur quatre d’être victime de cette affection mortelle.

Shari avait peut-être mal compris. Elle était étudiante en génétique, bien sûr, mais…

— Vous êtes tous les deux porteurs du gène ? demanda-t-il d’une voix douce.

Elle hocha la tête en s’essuyant les joues.

— Je ne me doutais pas que j’en étais porteuse, dit-elle. Mais Howard avait des soupçons pour lui-même, et il ne m’en a jamais parlé. C’est parce que sa sœur, ajouta-t-elle d’une voix arrière, a passé l’examen avant de se marier. Elle a le gène, mais ce n’était pas grave parce que son fiancé ne l’avait pas. Howard savait qu’il avait une chance sur deux d’être porteur, et il ne m’a jamais rien dit. (Elle baissa les yeux.) On ne devrait pas avoir de secrets pour quelqu’un qu’on aime.

Pierre songea à Molly et à lui, mais ne dit rien. Ils demeurèrent silencieux durant une demi-minute environ.

— Il y a des techniques, aujourd’hui, reprit enfin Pierre. L’amniocentèse permet de savoir si un fœtus a reçu les deux gènes. Dans ce cas, il est possible de recourir à…

Il se tut. Il ne pouvait se résoudre à prononcer le mot « avortement » à haute voix.

Mais Shari se contenta de hocher la tête.

— Je sais bien, dit-elle en reniflant à plusieurs reprises.

Elle demeura de nouveau silencieuse, comme si elle hésitait à continuer.

— Mais j’ai eu une endométriose, il y a quelques années, reprit-elle, et ma gynéco m’a avertie que j’aurais du mal à concevoir. Je l’ai dit à Howard quand c’est devenu sérieux entre nous. J’aimerais vraiment avoir des enfants, mais ça ne va pas être facile, et…

Pierre hocha la tête. Il comprenait. Elle ne voulait pas entendre parler d’interruption de grossesse.

— Je suis vraiment navré pour toi, Shari, commença-t-il, mais…

Il s’interrompit. Un quelconque commentaire n’aurait-il pas été déplacé ?

Elle leva les yeux vers lui, attendant qu’il continue.

— Il reste l’adoption, dit-il. Ce n’est pas une si mauvaise solution. Moi-même, j’ai été élevé par quelqu’un qui n’était pas mon père biologique.

Elle se moucha. Puis elle émit un rire amer.

— Tu n’es pas juif, murmura-t-elle.

C’était une affirmation et non une question.

Il secoua la tête.

Elle poussa un profond soupir, comme si la seule idée d’avoir à lui expliquer ces choses l’accablait.

— Il y a eu six millions de Juifs exterminés pendant la Seconde Guerre mondiale, reprit-elle. Presque toute ma famille y est passée. Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours été élevée dans l’idée qu’il fallait que j’aie de nombreux enfants, pour que survive mon peuple. (Elle détourna la tête.) Tu ne peux pas comprendre.

Pierre ne dit rien durant quelques instants. Puis il murmura :

— Je suis vraiment désolé, Shari.

Cette fois-ci, il posa la main sur son épaule. Aussitôt, elle se laissa aller contre lui, le corps secoué de sanglots.

12

Pierre et Molly étaient assis côte à côte sur le canapé vert et orange de son living. Leur relation avait atteint le point où ils dormaient ensemble presque toutes les nuits, tantôt chez elle, tantôt chez lui. Elle avait niché sa tête au creux de son épaule. Les rayons ambrés du soleil couchant pénétraient par la fenêtre. Pierre avait fait l’effort de passer son Hoover. Pour la deuxième fois depuis qu’il s’était installé ici. Les rayons de lumière presque horizontaux faisaient ressortir les traces de l’aspirateur sur la moquette.

— Pierre, murmura Molly.

— Oui ?

— Euh… non, rien.

— Dis-moi ce que tu as dans la tête, allons.

— C’est plutôt ce qu’il y a dans la tienne.

— Hein ?

Il fronça les sourcils.

Molly semblait terriblement hésitante. Soudain, elle se redressa sur le sofa, ôta la main de Pierre de son épaule et la posa sur son genou, croisant ses doigts avec les siens.

— On va jouer à quelque chose, dit-elle. Pense à un mot. N’importe quel mot anglais. J’essaierai de le deviner.

Il sourit.

— N’importe quel mot ?

— Oui.

— D’accord.

— Concentre-toi bien dessus. Essaie de… C’est aardvark .

C’est ça ! s’écria Pierre, sidéré, en français. Comment as-tu fait ?

— Essaie encore.

— D’accord, j’en ai un.

— Qu’est-ce que c’est que ce truc, pire-hi-mie-dîne ? C’est du français ?

— Mais comment fais-tu ?

— Qu’est-ce que ça veut dire ?

— La pyrimidine. C’est une catégorie de base organique. Dis-moi comment tu fais.

Elle le regarda dans les yeux. Ils étaient assis si près l’un de l’autre qu’elle fixait tour à tour l’œil droit puis l’œil gauche de Pierre. Elle ouvrit la bouche comme pour dire quelque chose, la referma puis essaya de nouveau.

— Je peux… (Elle ferma les yeux.) Mon Dieu ! Et moi qui croyais que rien ne serait plus difficile à t’avouer que ma stupide blennorragie ! Ce que j’essaie de t’expliquer, je ne l’ai jamais dit à qui que ce soit. (Elle prit une profonde inspiration.) Je lis dans les pensées des autres, Pierre.

Il inclina la tête de côté. Sa lèvre inférieure pendait légèrement. Visiblement, il ne savait plus quoi dire.

— C’est vrai, je t’assure, reprit Molly. J’ai ce don depuis l’âge de treize ans.

— D’accord, fit Pierre sur un ton indiquant que c’était un truc habile, mais qui pouvait être expliqué si on lui donnait suffisamment de temps pour réfléchir. D’accord. Dis-moi ce que je pense maintenant.

— C’est du français. Je ne comprends pas cette langue. Vou… lai… vou… cou… quelque chose, et puis moi . Ce mot-là, je le connais.

— Quel est mon numéro de Sécurité sociale au Canada ?

— Il faut que tu penses au numéro. Sinon, je ne perçois rien du tout. (Un silence.) Tu y penses en français… Cinq. Huit… Deux… Hum, tu le répètes dans ta tête, ça embrouille tout. Recommence, en une seule fois… Cinq, huit, deux… six un neuf, huit trois neuf…

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