Robert Sawyer - Mutations

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Mutations: краткое содержание, описание и аннотация

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    Le jour où il se découvre atteint d'une maladie incurable, Pierre Tardivel décide de devenir chercheur en génétique. Après de brillantes études, il travaille sur le génome humain aux côtés du Dr Klimus, un génial lauréat du Nobel.
Il rencontre là son épouse, Molly, professeur de psychologie dotée de pouvoirs télépathiques. Pour ne pas transmettre la maladie de Pierre à leur enfant, ils décident de procréer par insémination artificielle. Mais la petite fille qui naît a d'étranges caractéristiques génétiques…
Double enquête, double course contre la montre : celle d'un couple pour sauver son enfant victime de manipulations expérimentales, celle de Pierre, qui lutte contre le mal…

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Pierre laissa échapper un bref soupir de soulagement.

— Voilà pour un, dit-il. Maintenant, voyons l’autre.

Il commença la vérification du second chromosome. Ils dépassèrent la marque de onze, qui était le minimum normal. Quand ils arrivèrent à vingt-cinq, la main de Pierre tremblait.

— Ne t’inquiète pas, lui dit Molly en lui touchant le bras. Tu m’as dit que la normale pouvait aller jusqu’à trente-huit.

Il hocha la tête.

— Mais ce que je ne t’ai pas dit, c’est que soixante-dix pour cent des gens sains ont moins de vingt-cinq répétitions.

Molly se mordit la lèvre. Pierre continua le séquençage.

— Vingt-six ; vingt-sept ; vingt-huit.

Il avait un voile devant les yeux.

— Trente-cinq ; trente-six ; trente-sept ; trente-huit.

Merde. Merde de merde.

Trente-neuf.

Bordel de Dieu !

— Même si trente-huit est la limite normale, il faut en avoir quarante-deux pour… commença Molly d’une voix qui voulait être courageuse.

Quarante.

Quarante et un.

Quarante-deux.

— Mon pauvre chéri, fit Molly.

Une chance sur deux.

Un coup de pile ou face.

Pierre ne disait plus rien. Il avait le cœur qui battait très fort.

— Rentrons à la maison, lui dit Molly en lui caressant doucement le dos de la main.

— Non, pas encore.

— Nous n’avons plus rien à faire ici.

— Au contraire. Je veux finir la séquence. Je veux savoir combien de répétitions il y a.

— Qu’est-ce que ça changera ?

— C’est très important, dit-il d’une voix frémissante.

Elle avait l’air perplexe.

— Je ne t’ai pas tout dit. Merde de merde . Il y a autre chose.

— Mais quoi ?

— Il existe un facteur de corrélation inverse entre le nombre de répétitions et l’âge où se déclare la maladie.

Elle ne parut pas comprendre, ou ne le voulut pas.

— Comment ça ?

— Plus le nombre de répétitions est élevé, plus vite les symptômes risquent de se manifester. Certains sujets contractent la maladie dans leur enfance. D’autres ne sont atteints qu’à quatre-vingts ans passés. Il faut que j’aille jusqu’au bout de la séquence. Je veux savoir combien de répétitions il y a.

Elle le regarda sans rien dire.

Il se frotta les yeux, se moucha et continua le décompte. Il en était à quarante-cinq.

Cinquante.

Cinquante-cinq.

Soixante.

Ce n’était pas fini. Il se sentait sur le point de défaillir, mais continuait son marquage. CAG, CAG, CAG…

Molly s’éloigna, trouva une boîte de mouchoirs en papier et essuya discrètement ses larmes.

Finalement, Pierre arriva à un codon qui n’était pas CAG. Le total des répétitions s’élevait à soixante-dix-neuf.

Ils n’échangèrent pas un mot pendant quelque temps. Au loin, la sirène d’une voiture de pompiers se fit entendre.

— Combien de temps ? demanda finalement Molly.

— Soixante-dix-neuf, c’est beaucoup. C’est un nombre très élevé. (Il prit une profonde inspiration pendant qu’il réfléchissait.) J’ai trente-deux ans. La corrélation n’est pas très précise. Je ne sais pas. Mais les symptômes devraient venir très vite. Sans doute avant trente-cinq ou trente-six ans.

— Dans ce cas, tu…

— Seulement les premiers symptômes, dit-il en l’interrompant d’un geste. La maladie peut mettre dix ans ou plus à évoluer. Pour commencer, il y a des tics faciaux, puis une diminution de la coordination. Cela peut durer des années jusqu’au stade suivant. Ou bien…

— Ou bien ?

Il haussa les épaules.

— Voilà où nous en sommes, dit-il d’une voix triste.

Molly lui prit la main, mais il la retira vivement.

— Je t’en prie, dit-il. C’est fini.

— Qu’est-ce qui est fini ? demanda-t-elle.

— Écoute, ne rendons pas les choses plus difficiles qu’elles ne le sont.

— Je t’aime, murmura Molly.

— S’il te plaît, ne…

— Et je sais que tu m’aimes aussi.

— Molly, je vais bientôt mourir.

Elle se rapprocha de lui pour nouer ses mains autour de son cou. Elle laissa aller sa tête contre sa poitrine. Ses pensées étaient toutes en français.

— Je veux toujours t’épouser, dit-elle.

— Molly, tu ne peux pas faire ça. Imagine le fardeau que je deviendrais pour toi.

— Je veux t’épouser et je veux avoir un enfant, dit-elle en se serrant contre lui.

— Impossible. Je ne peux pas être père. Le nombre de CAG a tendance à augmenter d’une génération à l’autre. C’est un phénomène qu’on appelle « anticipation ». J’en ai soixante-dix-neuf. Si j’avais un enfant, il en aurait probablement davantage, ce qui signifie qu’il mourrait de la maladie à l’adolescence ou même plus tôt.

— Mais…

— Il n’y a pas de mais . Désolé. Nous avons été fous de faire ça. Impossible que ça marche. (Il vit son expression, et cela lui brisa le cœur.) Ne complique pas les choses, murmura-t-il. Rentre chez toi, veux-tu ? C’est fini entre nous.

— Pierre…

— C’est fini, te dis-je.

J’ai déjà trop perdu de temps avec ça .

Il vit que ses mots l’avaient terriblement blessée. Elle se dirigea vers la porte du labo, mais se retourna pour le regarder avant de sortir. Il refusa de croiser son regard.

Quand elle fut partie, il s’assit sur un tabouret. Ses mains tremblaient encore.

14

Pierre appela Tiffany Feng pour lui dire qu’elle pouvait enregistrer sa demande d’assurance au 1 erjanvier. Condor aurait pu contester les résultats du test pratiqué à la sauvette s’ils avaient été négatifs, mais il n’avait aucun intérêt à mentir en prétendant qu’il avait la maladie. Tiffany lui confirma qu’une attestation sur papier à en-tête du Centre du Génome humain suffirait pour prouver que le test avait bien été pratiqué.

Pierre reprit ses longues soirées d’étude à la bibliothèque Doe. Il lui arrivait de lever la tête à la recherche d’un visage familier, mais elle ne vint jamais.

Il se documentait, chaque soir, sur l’ADN de rebut. Plus que jamais, il savait aujourd’hui qu’il était engagé dans une course contre la montre.

Lorsque James D. Watson avait fait sa grande découverte, il avait sept ans de moins que Pierre, et seulement deux de plus quand on lui avait décerné le prix Nobel.

L’horloge murale derrière la table où il était assis avait un tic-tac bruyant. Il se leva pour changer de place. Il avait commencé par des matériaux récents et procédait par ordre chronologique inverse. Une référence, dans l’index d’une revue, attira son attention. « Un type d’hérédité différent. »

Un type d’hérédité différent ?

Se pouvait-il que…

Il demanda à Pablo de lui sortir le numéro de juin 1989 de la revue Scientific American . C’était bien cela. Exactement ce qu’il avait espéré. Tout un niveau différent d’informations virtuellement codées dans l’ADN, avec un schéma plausible des modalités de transmission sans erreur de ces informations d’une génération à l’autre.

Le code génétique était composé de quatre lettres : A, C, G, T. Le C était la cytosine, de formule chimique C 4H 5N 30 : quatre atomes de carbone, cinq d’hydrogène, trois d’azote et un d’oxygène.

Mais toute la cytosine n’était pas la même. On savait depuis longtemps qu’il arrivait que l’un des cinq atomes d’hydrogène soit remplacé par un groupement méthyle, CH 3– un atome de carbone lié à trois d’hydrogène. Le processus, en bonne logique, s’appelait la méthylation des cytosines.

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