Orson Card - Basilica

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Basilica: краткое содержание, описание и аннотация

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Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, volemak, qui reçoit de surâme, l’ordinateur-dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilica, et, au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de quoi ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volemak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…

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— Comment sais-tu tout ça ? demanda Issib.

— C’est Gaballufix lui-même qui me l’a raconté, pendant qu’il essayait de me convaincre qu’il me tenait à la gorge.

— Allons au conseil ! s’exclama Issib. Si Gaballufix a avoué…

— Il l’a avoué – ou plutôt, il s’en est vanté – devant moi seul, dans une pièce vide. C’est ma parole contre la sienne. Donc, inutile d’en parler ; ça ne servirait à rien.

— Si ! Il faut saisir l’occasion ! insista Nafai. Aujourd’hui, tout de suite ! On va à la maison, on entre dans les fichiers de Père par sa bibliothèque, et on convertit tous les fonds en liquide. Ensuite, on se rend au marché de l’Or, et on change tout en lingots, en titres négociables, en pierres précieuses, en ce que vous voulez, et puis on va chez Gaballufix et…

— Et il nous prend tout, il nous tue, il nous découpe en petits morceaux et nous jette aux chacals, dans un fossé en dehors de la cité, termina Elemak.

— Pas du tout, rétorqua Nafai : on prendra un témoin avec nous, quelqu’un qu’il n’osera pas toucher.

— Et qui donc ? demanda Issib.

— Rashgallivak, répondit Nafai. Ce n’est pas seulement l’intendant du domaine de Wetchik : il est Pahvashantu, et il jouit d’un grand prestige et de la confiance de tous. On l’emmène, il surveille tout, il est témoin de l’échange de la fortune de Père contre l’Index, et on ressort tous vivants. Peut-être que Gaballufix nous tuerait si on y allait seuls, mais il n’osera pas toucher à Rash.

— Tu veux dire que nous irions tous les quatre chez Gaballufix ? demanda Issib.

— Dans la cité ? renchérit Mebbekew.

— Ce n’est pas une mauvaise idée, dit Elemak. C’est risqué, mais tu as raison : c’est le moment d’agir.

— Alors, allons à la maison, reprit Nafai. On peut laisser les chameaux ici pour la nuit, non ? Issib et moi, nous nous occuperons du transfert des fonds à la bibliothèque, pendant que Meb et toi irez chercher Rash pour qu’on débarque tous ensemble chez Gaballufix.

— Est-ce que Rash marchera ? demanda Issib. Et si Gaballufix décidait de nous tuer quand même ?

— Rash marchera, répondit Elemak. Il est parfaitement loyal. Il ne faillira jamais à son devoir envers la maison de Wetchik. »

En une heure, tout fut réglé. L’après-midi tirait à sa fin quand ils entrèrent dans le marché de l’Or et entamèrent les dernières transactions. Tous les fonds qui n’étaient pas bloqués en immobilier se trouvaient sous forme accessible sur le fichier bancaire d’Issib, qui n’était en fait, comme ceux de ses frères, qu’un sous-fichier du compte général de Père. Si quelqu’un doutait qu’Issib eût le droit de dépenser une telle somme, Rashgallivak était là, témoin silencieux des opérations. Si Rash était présent, c’est que tout devait être légal.

La somme en jeu représentait le plus gros achat de liquidités qu’eût connu l’histoire récente du marché de l’Or. Aucun agent de change ne possédait assez de lingots, de pierres précieuses ou de titres pour traiter ne fût-ce qu’une fraction sérieuse de l’achat. Pendant plus d’une heure, jusqu’à ce que le soleil eût sombré derrière l’enceinte rouge et que le marché fût plongé dans l’ombre, les agents marchandèrent entre eux pour parvenir enfin à déposer le montant total de l’opération sur une seule table. On procéda au transfert ; une somme effarante passa d’une colonne à l’autre sur les écrans, devant tous les agents du marché à présent rassemblés qui suivaient l’opération, abasourdis. Les lingots furent ensuite enveloppés dans du tissu en trois paquets et ficelés, les pierres roulées dans d’autres linges et placées dans des sacs, et les titres reliés dans des brochures de cuir. Enfin, les paquets furent répartis entre les quatre fils de Wetchik.

Un des agents avait déjà pris des dispositions pour qu’une demi-douzaine de gardes municipaux les accompagnent partout, mais Elemak les renvoya. « Si les gardes viennent avec nous, nous attirerons l’attention de tous les voleurs de Basilica, et nos vies ne vaudront plus grand-chose. Non, nous nous déplacerons rapidement, sans gardes et en toute discrétion. »

Les agents se tournèrent une fois de plus vers Rashgallivak, qui opina.

Les quatre frères, suivis de l’intendant, traversèrent la cité, inquiets des regards que leur lançaient les passants, et arrivèrent enfin devant les portes de la maison de Gaballufix. Nafai vit tout de suite qu’Elemak et Mebbekew étaient accueillis en familiers de la maison. Rashgallivak aussi, mais il est vrai que Rash était connu de tout le clan Palwashantu ; l’étonnant aurait été qu’on ne le reconnût pas. Seuls, Nafai et Issib durent être présentés à Gaballufix, dans son vaste salon – ou plutôt, dans le salon de sa femme.

« C’est donc toi qui voles, dit Gaballufix en s’adressant à Issib.

— Je flotte, en réalité, répondit Issib.

— C’est ce que je vois. Ainsi, vous êtes les fils de Rasa, tous les deux. » Il regarda Nafai dans les yeux. « Tu es bien grand pour quelqu’un de si jeune. »

Nafai, trop occupé à le dévisager, ne répondit pas. Gaballufix était très ordinaire, finalement ; un peu mou, même. En tout cas, plus très jeune, bien que moins âgé que Père, qui avait, il est vrai, partagé la couche de sa mère et conçu Elemak. Ce dernier n’avait qu’une vague ressemblance avec Gaballufix : la couleur sombre des cheveux et les yeux un peu trop rapprochés, sous des arcades sourcilières proéminentes.

Mais c’était aussi par les yeux qu’ils étaient le plus différents : Gaballufix les avait légèrement chassieux et bordés de rouge, ce qui contrastait avec le regard énergique d’Elya. Elemak était un homme d’action, vigoureux, un homme du désert, capable d’affronter des gens et des environnements inconnus avec courage et assurance. Gaballufix, au contraire, n’allait nulle part et ne faisait rien ; il préférait se terrer dans son repaire et laisser les autres faire son travail. Elemak fonçait dans le monde et le changeait là où c’était possible ; Gaballufix restait sur place et le vampirisait ; il le vidait de sa substance pour s’en emplir.

« … Et le plus jeune est muet, à ce que je vois, poursuivit Gaballufix.

— Oui, pour la première fois de sa vie ! » dit Meb. Il y eut des rires nerveux.

« Eh bien, pourquoi les fils et l’intendant de Wetchik m’honorent-ils de leur visite ?

— Père voulait que nous échangions des présents avec toi, dit Elemak. Là où nous vivons, nos besoins d’argent sont réduits, mais Père avait à cœur d’emporter l’Index – ou plutôt, Surâme le lui a ordonné. Tandis que toi, Gaballufix, tu n’en as pas vraiment besoin – l’as-tu seulement regardé une fois depuis que tu es chef du conseil clanique ? – et tu pourrais faire meilleur usage d’une part de la fortune de Wetchik que Père, maintenant qu’il est loin de la cité. »

C’était là un discours éloquent et sincère, et en même temps parfaitement faux, qui suscita l’admiration de Nafai. Tout le monde savait que c’était une négociation qui se jouait ici, mais on lui donnait habilement l’apparence d’un échange de cadeaux, si bien que personne ne pourrait accuser ouvertement Gaballufix d’avoir vendu l’Index, ni Père de l’avoir acheté.

« Je suis sûr que mon cousin Wetchik est trop généreux avec moi, répondit Gaballufix. Je n’imagine pas lui être de quelque secours en gérant une part négligeable de sa grande fortune. »

Alors, Elemak s’avança et déroula un lourd paquet de lingots de platine. Gaballufix en prit un et le soupesa. « Voilà un objet magnifique, dit-il. Et pourtant, je sais qu’il s’agit là d’une part si minuscule de la fortune de Wetchik que je ne me sentirais pas le droit de rendre un si petit service à mon cousin, alors qu’il devrait supporter en échange le lourd fardeau qu’est la garde de l’Index Palwashantu.

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