Orson Card - Basilica

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Basilica: краткое содержание, описание и аннотация

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Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, volemak, qui reçoit de surâme, l’ordinateur-dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilica, et, au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de quoi ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volemak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…

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C’est alors qu’Elemak comprit que sa mission avait échoué. Gabya était manifestement convaincu qu’Elemak l’avait trahi, à moins qu’il n’ait conclu que son demi-frère ne présentait plus d’utilité et qu’il constituait même une menace à éliminer. Tout espoir était perdu d’obtenir quelque chose en feignant une affection polie. Mais peut-être serait-il intéressant d’essayer une autre méthode.

« Allons, Gabya, dit Elemak, tu sais bien que c’est toi qui as inventé ce prétendu complot de Père contre Roptat. C’était ça, le plan, tu t’en souviens ? On devait découvrir Père dans la serre froide en compagnie de Roptat assassiné. Sans risquer de condamnation, il n’échappait pas au discrédit néanmoins. Seulement, Père n’est pas venu, Roptat ne s’est pas assez approché pour que tes tueurs le liquident, et maintenant tu tentes de sauver ce que tu peux de ton plan. Nous en avons discuté ici même ; nous savons donc l’un et l’autre ce qu’il en est : pourquoi feindre le contraire ?

— Mais parce que nous ne savons pas du tout, l’un et l’autre, ce qu’il en est ! répondit Gaballufix. Pour ma part, je n’ai pas la moindre idée de ce dont tu parles. »

Elemak lui jeta un regard méprisant. « Et dire que j’ai pu te croire capable de mener Basilica à la grandeur ! Tu n’as même pas réussi à neutraliser ton opposition quand tu en as eu l’occasion.

— J’ai été trahi par des imbéciles et des lâches !

— Ça, c’est l’excuse que les imbéciles et les lâches donnent pour leurs échecs, toujours exacte tant qu’on n’oublie pas qu’ils se sont trahis eux-mêmes !

— C’est moi que tu traites d’imbécile et de lâche ? » Furieux à présent, Gaballufix perdait son sang-froid. Elemak ne l’avait jamais vu ainsi, en dehors d’un ou deux accès de colère occasionnels. Il ignorait s’il saurait lui tenir tête, mais enfin il ne se heurtait plus à la suave indifférence manifestée jusque-là. « Moi au moins, poursuivit Gaballufix, je ne me suis pas carapaté en douce au milieu de la nuit ! Moi, je n’ai pas avalé tout ce qu’on m’a raconté, même les histoires les plus idiotes !

— Parce que je les ai avalées, moi ? Tu oublies, Gabya, que tu étais le seul à me raconter des histoires ! Alors maintenant, j’aimerais savoir lesquelles j’ai eu la bêtise d’avaler ! Celle où tu prétendais n’agir que dans l’intérêt de Basilica ? Je n’y ai jamais cru ; je savais que tu ne cherchais que le profit et le pouvoir sans partage. À moins que tu ne t’imagines que je t’ai cru quand tu disais aimer sincèrement mon père et vouloir l’empêcher de se noyer dans la situation politique ? Tu crois vraiment que je l’ai avalée, celle-là ? Voyons ! mais tu hais mon père, depuis que Dame Rasa t’a lâché pour se réapparier avec lui, et tu le hais un peu plus chaque année qu’ils passent ensemble !

— C’est faux ! Je m’en contrefous ! s’exclama Gaballufix. Elle n’est rien pour moi !

— Pourtant, aujourd’hui encore, elle est le seul public à qui tu cherches à plaire ; rappelle-toi : tu t’es rendu chez elle pour y faire la roue comme un paon ! Je vois la scène d’ici ! Tu devrais entendre comme elle rit de toi, maintenant ! » Par ces mots, Elemak mettait Rasa en grand péril, et il ne l’ignorait pas ; mais ce jeu-là comportait des dangers certains, et il ne pouvait espérer l’emporter sans prendre quelques risques. Et puis Dame Rasa était de taille à affronter Gaballufix.

« Elle rit ? Oh non, elle ne rit pas ! Tu ne lui as même pas parlé !

— Regarde-moi ; vois-tu des traces de poussière du désert sur mes vêtements ? J’ai pris un bain chez elle. Je vais m’apparier avec sa nièce préférée. Et elle m’a dit que lors de votre rupture, elle aurait mieux aimé s’accoupler avec un lapin plutôt que de passer une nuit de plus avec toi ! »

L’espace d’un instant, il cru que Gaballufix allait dégainer et le tuer sur-le-champ. Mais non, le visage de son demi-frère se détendit en un sourire torve. « Maintenant, je sais que tu mens, dit-il. Rasa ne dirait jamais rien d’aussi grossier.

— Bien sûr que j’ai tout inventé, répondit Elemak. Je voulais simplement que tu connaisses l’imbécile qui gobait tout ce qu’on lui racontait.

— Croire un moment, c’est une chose, répliqua Gaballufix. Croire les idées les plus stupides sans jamais en démordre, c’en est une autre. »

Elemak comprit soudain quel était ce mensonge auquel il croyait encore, selon Gaballufix. Et Gabya avait raison : Elemak était un imbécile de s’y être laissé prendre et d’y avoir cru jusqu’à aujourd’hui. « Tu n’as jamais eu l’intention de faire accuser Père du meurtre de Roptat, c’est ça ?

— Bien sûr que si ! se récria Gabya.

— Mais pas de le faire passer en jugement !

— Oh non ; ç’aurait été une bêtise et une perte de temps. Je te l’ai déjà dit.

— Tu disais que le prestige dont Père jouit dans la cité interdirait qu’il soit condamné. Mais la vérité, c’est qu’il ne serait jamais passé en jugement parce que tu avais prévu qu’on découvre non seulement le cadavre de Roptat, à la serre, mais aussi le sien !

— C’est une accusation monstrueuse, et je la rejette avec la dernière énergie ! Tu as vraiment une imagination malsaine, petit ! » Gaballufix insista sur le dernier mot.

— Tu te servais de moi pour trahir mon propre père, afin de pouvoir le tuer !

— Allons, dit alors Gaballufix, je pensais que tu le savais pertinemment. Nous étions d’accord, du moins le croyais-je, pour ne jamais en parler franchement parce qu’il s’agissait d’un sujet désagréable. La seule façon de t’obtenir ton héritage, c’était d’arranger la mort de ton père ; je pensais que tu l’avais compris. »

À l’idée d’avoir failli conspirer contre la vie de son père, Elemak perdit tout sang-froid. Il bondit sur Gaballufix – et se retrouva nez à nez avec le pulsant de son demi-frère, qui s’écria :

« Oui, oui, je vois que tu sais ce que peut faire un pulsant à courte distance. Tu as déjà tué un homme avec une arme pareille à celle-ci, n’est-ce pas ? Mais à propos, ne serait-ce pas avec cette arme-ci ? »

Elemak regarda le pulsant et reconnut ses marques d’usure, là où on l’avait posé sur une pierre, là où il avait été ébréché et entaillé, là où, accroché à sa hanche pendant d’innombrables heures de voyage dans le désert, il avait perdu sa couleur au soleil. « Mais j’ai prêté ce pulsant à Mebbekew le jour où je suis revenu de ma dernière caravane ! dit-il, abasourdi.

— En effet ; et Mebbekew me l’a prêté. Et puisqu’on parle d’imbéciles, je lui ai dit que je voulais m’en servir pour te faire une surprise, pour t’honorer d’avoir versé ton premier sang. Je lui ai raconté que j’allais utiliser ton histoire pour exalter mes soldats. » Et Gaballufix éclata d’un rire mauvais.

« C’est donc pour ça que tu as attiré Meb ! Pour avoir mon pulsant ! » Mais pourquoi ? Elemak imagina son père étendu par terre, mort, puis quelqu’un découvrant le pulsant d’Elemak non loin de là, abandonné peut-être dans une fuite précipitée. Il imagina Gaballufix, les larmes aux yeux, fournissant des explications au conseil de la cité : « Voilà à quoi mène la cupidité de la jeune génération : mon propre demi-frère, prêt à tuer son père pour obtenir son héritage ! »

« Tu as raison, dit Elemak d’un ton calme. J’étais effectivement un imbécile.

— Et c’est toujours vrai, ajouta Gaballufix. On t’a vu partout dans la cité, aujourd’hui. Mes hommes t’ont suivi dans plusieurs quartiers ; les témoins sont nombreux, et quel délice ce sera de voir Rasa contrainte de témoigner contre le fils aîné de son Volemak bien-aimé ! Parce que, sache-le, quelqu’un va mourir cette nuit, tué par ce même pulsant qu’on retrouvera près du corps ; alors tout le monde saura que l’assassin n’est autre que le fils de Wetchik, qui agissait sans doute sur l’ordre de son père. Et le plus beau, pourquoi ne pas te le dire ? c’est que je peux te faire sortir de la cité vivant, oui, vivant, et que ça ne changera rien ! Si tu essayes de parler de mon projet d’assassinat – je n’ai pas encore décidé de la victime – tout le monde croira que tu cherchais à couvrir ton propre crime à l’avance. Oh oui, tu es un imbécile, Elemak, tout comme ton père ! Alors même que tu me savais prêt à tuer pour réaliser mes plans, tu croyais, j’ignore pourquoi, que ta famille et toi, vous étiez à l’abri, que pour une raison mystérieuse je me montrerais plus faible avec toi parce le même vieil utérus fatigué nous avait portés, toi et moi, pendant les neuf mois où nous avons tiré notre vie d’un placenta ! »

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