Orson Card - Basilica

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Basilica: краткое содержание, описание и аннотация

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Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, volemak, qui reçoit de surâme, l’ordinateur-dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilica, et, au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de quoi ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volemak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…

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— Il n’y aura plus de fortune, rétorqua Elemak, parce que Gabya l’aura engloutie dans ses armées avant la fin de l’année.

— Pas du tout, dit Gaballufix. Je la confie tout entière à Rash, pour qu’il la gère en tant qu’intendant. »

Elemak éclata d’un rire caustique. « Un intendant tenu de l’employer comme le conseil l’ordonnera. Et qu’ordonnera le conseil ? Tu verras, Rash ! Tu le verras même très vite, parce que le conseil a des frais sacrément importants, avec tous les soldats qu’il entretient ! »

Rashgallivak eut l’air mal à l’aise. « Gaballufix a en effet indiqué qu’une petite partie de cet argent pourrait être déduite pour couvrir les frais actuels, mais que votre père, s’il avait encore été sain d’esprit, aurait de toute façon contribué aux dépenses du clan.

— Il s’est fichu de toi, dit Elemak, et de moi aussi. Il s’est fichu de nous tous. »

Rash regarda Gaballufix, visiblement inquiet. « Peut-être devrions-nous réunir le conseil clanique, fit-il.

— Le conseil s’est déjà réuni, répondit Gaballufix.

— Quels sont les frais réels du clan ? demanda Rashgallivak.

— Ils sont minimes, dit Gaballufix. Ne perdez pas votre temps à vous inquiéter de ça. À moins que vous ne soyez aussi peu digne de confiance que Volemak et ses fils ?

— Tu vois ? exulta Elemak. Ça commence déjà : fais ce que dit Gabya, ou tu ne resteras pas longtemps intendant de la fortune de Wetchik.

— La loi est la loi, déclara Gaballufix. Et maintenant, il est temps que ces misérables dissipateurs quittent ma maison, avant que je ne les inculpe du meurtre de leur père.

— Avant que nos paroles n’aident Rash à voir la vérité, tu veux dire ! corrigea Elemak.

— On va partir, dit Mebbekew. Mais ces discours sur le conseil clanique Palwashantu et Rashgallivak qui deviendrait le Wetchik, tout ça, c’est de la pisse de rat ! Tu es un voleur, Gabya, un voleur, un menteur et un assassin qui aurait tué Roptat et Père si on n’avait pas fichu le camp de la cité, et on ne va pas laisser la fortune de notre famille entre les mains d’un meurtrier ! »

Là-dessus, Mebbekew se précipita en avant et s’empara d’un sac de pierres précieuses.

Les soldats bondirent aussitôt sur les quatre frères. Le sac fut arraché des mains de Mebbekew, et on les emmena sans douceur jusqu’à la porte d’entrée ; là, on les jeta à la rue.

« Allez, du balai ! leur crièrent les soldats. Voleurs ! Assassins ! »

Nafai eut à peine le temps de reprendre ses esprits que Mebbekew le saisit à la gorge. « Il a fallu que tu étales tout le trésor sur la table !

— Mais il était décidé à l’obtenir, de toute façon ! protesta Nafai.

— Fermez-la, bande de crétins, coupa Elemak. On n’est pas encore sortis de l’auberge. Nos vies ne valent plus rien : des hommes doivent nous attendre à moins de cinquante mètres d’ici pour nous tuer. Notre seule chance, c’est de nous séparer et de cavaler. Ne vous arrêtez sous aucun prétexte. Et n’oubliez pas – Rasa m’a dit ça tout à l’heure : ne vous fiez à aucun homme. Vous entendez ? À aucun homme ! On se retrouve ce soir près des chameaux. Si l’un de nous manque à l’aube, il sera considéré comme mort. Et maintenant, foncez, et évitez les endroits où ils risquent de vous attendre ! »

Sur ces mots, Elemak s’éloigna à grandes enjambées vers le nord. Mais il se retourna au bout de quelques pas. « Allez-y, bande d’imbéciles ! Regardez, ils font déjà signe aux assassins ! »

Et en effet, Nafai vit qu’un des soldats postés sous l’auvent de Gaballufix avait levé un bras et indiquait leur groupe de l’autre.

« À quelle vitesse peux-tu aller avec tes flotteurs ? demanda-t-il à Issib.

— Plus vite que toi, répondit son frère. Mais pas plus qu’un pulsant.

— Surâme nous protégera, dit Nafai.

— C’est vrai. Maintenant, cours, crétin ! »

Nafai baissa la tête et plongea au plus épais de la foule. Il avait remonté la rue de la Fontaine sur une centaine de mètres vers le sud quand il entendit crier derrière lui ; il se retourna : Issib s’était élevé d’une vingtaine de mètres dans les airs et disparaissait par-dessus le toit de la maison en face de chez Gaballufix. Je ne savais pas qu’il pouvait faire ça ! se dit Nafai, époustouflé.

Puis, comme il reprenait sa course, il songea qu’Issib lui-même n’avait jamais dû s’en douter jusqu’à cet instant.

« En v’là un ! » fit une voix hargneuse. Et un homme apparut soudain devant lui, une épée électrique à la main. Une femme cria ; les gens s’écartèrent peureusement. Mais Nafai, prévenu par une sorte d’instinct, sentit la présence d’un autre homme juste derrière lui. S’il reculait devant la lame, il se jetterait dans les bras du véritable assassin.

Alors, Nafai se précipita en avant. Son adversaire ne s’était pas attendu à cette agressivité de la part d’un garçon désarmé, et son coup porta dans le vide. Nafai enfonça durement son genou dans l’aine de l’homme et le souleva du sol. L’homme se mit à hurler, et Nafai le bouscula de son chemin, puis il se mit à courir pour de bon, sans un coup d’œil en arrière et sans guère regarder devant lui non plus ; il se contentait d’éviter les gens et de guetter l’apparition de la lueur rougeoyante d’une nouvelle épée, ou le rayon blanc d’un pulsant.

13. L’envolée

Jamais Issya n’avait tenté de monter si haut avec ses flotteurs. Il savait qu’ils réagissaient à la tension de ses muscles et qu’un flotteur sur lequel il appuyait au maximum gardait ensuite sa position dans l’espace. Mais il avait toujours cru que cette position était relative au sol en dessous du flotteur. Ce n’était d’ailleurs pas complètement faux : plus il montait, plus les flotteurs avaient tendance à « glisser » vers le bas. Or il s’aperçut tout à coup qu’il pouvait grimper en l’air comme sur une échelle, si bien qu’il finit par atteindre le niveau des toits.

Naturellement, tout le monde le regardait, et c’était bien ce qu’il voulait. Qu’ils me voient tous, et qu’ils parlent du jeune infirme qui s’est envolé jusqu’aux toits ! Les gorilles de Gaballufix n’oseraient pas lui tirer dessus en présence d’autant de témoins, en tout cas pas devant le domicile de leur chef.

Les toits étaient déserts ; les prenant en enfilade, il passa en flottant entre les bouches d’aération et les cheminées, les coupoles et les cages extérieures d’ascenseur, les chéneaux et les arbres des terrasses. À un moment, il surprit un vieil homme qui réparait un mur bas le long d’un belvédère ; le bruit d’une tuile qui se cassait inquiéta Issib, mais en se retournant, il vit que l’homme, loin d’être tombé, le regardait bouche bée. Peut-être racontera-t-on une histoire ce soir, se dit Issib, à propos d’un jeune demi-dieu qu’on aurait vu voler au-dessus de la cité, en mission amoureuse auprès d’une jeune mortelle à l’insurpassable beauté ; qui sait ?

Le pâté de maisons qu’il suivait était exceptionnellement long, car plusieurs rues avaient été recouvertes de bâtiments dans ce quartier. Sans redescendre au sol, il put ainsi parcourir plus de la moitié du chemin jusqu’à la porte Arrière, et sûrement plus vite qu’aucun de ses poursuivants. Restait le risque, évidemment, que Gaballufix eût posté des assassins à toutes les portes de la cité ; et s’il n’en avait choisi qu’une, ce devait justement être la porte Arrière, la plus proche de chez lui. Donc, pas d’imprudence une fois qu’il se trouverait au niveau de la rue.

Mais avant de quitter les toits, il jeta un long regard de regret sur l’enceinte rouge de la cité. De cette hauteur, le soleil était encore visible, coupé en deux par la muraille. Si seulement il pouvait passer par-dessus ! Mais l’enceinte était bourrée d’une électronique compliquée, il le savait bien, et elle contenait notamment les nœuds qui créaient le champ magnétique où ses flotteurs puisaient leur énergie. Impossible donc de traverser par là : le petit ordinateur accroché à sa ceinture serait incapable d’équilibrer les forces conflictuelles au sommet du mur.

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