Orson Card - Basilica

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Basilica: краткое содержание, описание и аннотация

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Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, volemak, qui reçoit de surâme, l’ordinateur-dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilica, et, au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de quoi ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volemak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…

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— De quoi s’agissait-il ?

— C’est à toi que je dois le raconter ? demanda-t-elle.

— Comment veux-tu que je le sache ? Mais en tout cas, je suis ici.

— C’est Surâme qui t’a fait venir ? »

La question était si directe qu’il ne put l’esquiver. « Oui, dit-il. Enfin, je crois. »

Elle hocha la tête. « Alors je vais te raconter mon rêve. En fait, c’est logique qu’il s’agisse de ta famille ; il y a tellement de gens qui détestent ton père à cause de sa vision et du courage qu’il a eu de l’annoncer à tous !

— C’est vrai, dit-il. Puis : Alors, ce rêve ?

— Eh bien, j’ai vu un homme qui marchait seul, droit devant lui. Il marchait dans la neige, mais je savais que ça se passait cette nuit, alors qu’il n’y a en ce moment pas la moindre trace de neige par terre. Tu comprends que je puisse être sûre de quelque chose, même si c’est différent de ce que me montre le rêve ? »

Nafai se rappela la conversation sous l’auvent, une semaine plus tôt, et il acquiesça.

« Donc, il y avait de la neige, et pourtant c’était cette nuit ; la lune était levée et je savais que l’aube n’allait pas tarder. Et deux silhouettes avec des capuchons et des épées ont bondi sur la route devant l’homme. Il a eu l’air de les reconnaître malgré les capuches, et il a dit : “Voici ma gorge. Je n’ai pas d’arme. Mais vous auriez pu me tuer quand vous le vouliez, quand je vous savais mes ennemis. Pourquoi a-t-il fallu que vous gagniez d’abord ma confiance par la ruse ? Craigniez-vous que la mort ne me soit indifférente si je ne me sentais pas trahi ?” »

Nafai n’avait pas tardé à faire le rapprochement entre ce rêve et le rendez-vous de son père, dans quelques heures. « Gaballufix ! » dit-il.

Luet acquiesça. « Oui, c’est ce que j’ai fini par comprendre, maintenant que je sais que je suis chez ton père.

— Gaballufix a fixé un rendez-vous à Père et à Roptat, ce matin, à la serre froide.

— Ah ! la neige, dit-elle, voilà !

— Oui. Il y a toujours de la gelée blanche dans les coins.

— Et Roptat… souffla-t-elle. Ça explique l’autre partie de mon rêve.

— Vas-y, raconte.

— Un des deux hommes encapuchonnés a dévoilé le visage de l’autre. L’espace d’un instant, j’ai cru y voir un sourire ; mais alors, la scène est devenue plus nette et j’ai compris que ce n’était pas un sourire : c’était sa gorge, tranchée jusqu’à la nuque. À ce moment, sa tête a basculé en arrière et la blessure s’est complètement ouverte, comme une bouche béante prête à hurler. Et l’autre homme – celui qui était moi dans le rêve…

— Je comprends, l’interrompit Nafai : c’était Père.

— C’est ça. Sauf que je ne le savais pas.

— D’accord, d’accord », dit Nafai. Il était pressé de connaître la fin du rêve.

« Donc, ton père, si c’était bien lui, a dit : “On croira que c’est moi qui l’ai tué, je suppose”. Et l’homme au capuchon a répondu : “Et en vérité, vous l’avez tué, mon cher cousin.”

— Ce serait bien de lui, ce genre de phrase, dit Nafai. Donc, Roptat doit mourir, lui aussi.

— Attends, je n’ai pas fini. Ou plutôt, le rêve n’est pas fini, parce que l’homme, enfin, ton père, a dit : “Et moi, qui croira-t-on qui m’a tué ?” Et l’autre a répondu : “Pas moi, en tout cas ! Jamais je ne lèverais la main sur vous, car je vous aime tendrement. Je me contenterai de découvrir votre cadavre ici, entouré de vos assassins aux mains rouges de sang.” Et il a éclaté de rire, avant de disparaître dans l’ombre.

— Alors, il n’a pas tué Père ?

— Non. À ce moment, ton père s’est retourné et il a vu derrière lui deux autre hommes, encapuchonnés aussi. Et sans qu’ils aient parlé ni ôté leurs capuches, il les a reconnus. J’ai senti la terrible tristesse qui l’envahissait alors. “Tu n’as pas pu attendre”, a-t-il dit au premier. Et au second : “Tu n’as pas pu me pardonner ! ” Alors ils ont brandi leurs épées et ils l’ont tué.

— Oh, par Surâme, non ! s’écria Nafai. Non, ils ne feraient pas ça !

— Qui ça ? Tu sais qui ?

— Ne parle à personne de la dernière partie de ton rêve ! dit Nafai. Tu dois me le jurer sur ce que tu as de plus sacré !

— Moi ? Sûrement pas !

— Écoute, tous mes frères sont ici ce soir, reprit Nafai. Ils ne sont pas dehors, à attendre Père pour lui faire un mauvais parti.

— Alors, ce sont eux, les hommes aux capuchons ? Ce sont tes frères ?

— Non ! C’est impossible ! »

Luet hocha la tête. « Je ne te ferai aucun serment, mais je vais quand même te promettre quelque chose : si ton père échappe à la mort grâce à ma venue, je ne parlerai à personne de cette partie de mon rêve.

— Même à Hushidh, ajouta-t-il.

— Mais je te fais une autre promesse, poursuivit-elle. Si jamais ton père meurt, je saurai que tu ne l’as pas mis en garde, et que tu faisais donc partie des meurtriers, parce que si tu ne préviens pas ton père maintenant que tu es au courant du complot, c’est exactement comme si tu brandissais toi-même l’épée électrique sur lui.

— Tu crois peut-être que je ne le sais pas ? » s’exclama Nafai. Il était furieux : il n’avait vraiment pas besoin qu’on lui fasse un sermon ! Mais bientôt sa colère reflua, car l’avertissement de Luet faisait apparaître certains événements récents sous un jour nouveau.

« C’est donc pour ça que Meb est allé prier, dit Nafai, et qu’Elya a fermé le portail intérieur. Ils étaient au courant de quelque chose – ou bien ils n’avaient que des soupçons – mais ils avaient peur d’en parler. C’est ça que veut dire ton rêve : non qu’ils vont faire du mal à Père, mais plutôt qu’ils savent ce qui l’attend et n’osent pas l’avertir. »

Luet acquiesça. « Oui, les rêves fonctionnent souvent ainsi, dit-elle. Ce pourrait être en effet la véritable signification, mais ma tête ne se vide pas quand j’y pense.

— Peut-être que Surâme lui-même n’en est pas sûr. »

Luet lui tapota gentiment la main. Il eut l’impression d’être redevenu un enfant, alors que la fillette était plus jeune et beaucoup plus petite que lui, et cela l’agaça.

« Surâme sait tout, dit-elle.

— Pas tout ; c’est impossible, rétorqua-t-il.

— Tout ce qui peut être connu », corrigea-t-elle. Puis elle se dirigea vers la porte de la chambre des voyageurs. « Ne dis à personne que je suis venue.

— Sauf à Père, répondit Nafai.

— Tu ne pourrais pas prétendre que c’est toi qui as fait ce rêve ?

— Et pourquoi ? demanda Nafai. Il y croira si c’est toi qui as rêvé ; un rêve à moi, ça n’aurait aucune valeur pour lui.

— Tu sous-estimes ton père, et aussi Surâme, à mon avis. Et enfin, tu te sous-estimes toi-même. » Elle sortit devant la maison baignée de lune et voulut prendre à droite, vers la route de la Corniche.

« Non », souffla Nafai en l’attrapant par le bras – un bras mince et fragile ; elle était si petite et si menue, cette gamine ! « Ne passe pas devant le portail. »

Elle leva vers lui de grands yeux interrogateurs qui reflétaient la lune à demi levée au-dessus des monts. « J’ai peut-être réveillé quelqu’un en l’ouvrant », expliqua-t-il.

Elle acquiesça. « Je vais faire le tour de la maison par l’autre côté.

— Luet ?

— Oui.

— Tu ne risques rien, en rentrant maintenant ?

— La lune est là, répondit-elle. Et le garde de la porte du Goulet ne me gênera pas : Surâme l’a fait dormir quand je suis passée à l’aller. »

Il la rappela.

« Luet ! »

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