Orson Card - Basilica

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Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, volemak, qui reçoit de surâme, l’ordinateur-dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilica, et, au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de quoi ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volemak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…

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« Qu’est-ce qu’il pouvait bien faire ici ? demanda Issib, quand ils furent hors de portée de voix.

— Il y a peut-être des choses qu’on ne peut pas faire sans en parler d’abord à Surâme, répondit Nafai.

— À moins qu’il n’ait jugé utile de se donner une image de dévot. » Issib eut un petit rire. « C’est d’abord un comédien, tu sais, et on dirait bien que quelqu’un lui a fourni un nouveau costume. J’aimerais savoir quel rôle il se prépare à jouer. »

8. L’avertissement

Quand Nafai et Issib rentrèrent chez leur père, Trujnisha était encore là. Elle avait passé la journée à cuisiner et à remplir le congélateur de repas tout prêts, mais elle n’avait rien prévu de chaud pour ce soir. Père n’était pas homme à laisser sa gouvernante gâter ses fils.

Naturellement, Trujnisha vit tout de suite que Nafai était déçu. « Tu es drôle ! Comment pouvais-je savoir que vous veniez dîner ce soir ?

— Parce que ça nous arrive, parfois !

— Alors, il faudrait que je dépense l’argent de votre père pour faire des courses, puis que je prépare de bons petits plats, tout ça pour que personne ne vienne les manger ? Voilà ce qui se passe le plus souvent, et après, mes plats sont bons à jeter ; quand je veux les congeler, je les prépare autrement.

— C’est vrai : tout est trop cuit, dit Issib.

— Pour que les aliments soient doux et moelleux à tes faibles mâchoires », répondit-elle.

Issib lui adressa un grondement venu du fond de la gorge, à la manière d’un chien. C’était leur façon de jouer ensemble. Trujya était la seule à pouvoir s’amuser avec lui en exagérant ses faiblesses ; et ce n’était qu’avec Trujya qu’Issib se laissait aller à grogner ou à gronder, en parodiant une force virile qu’il ne posséderait jamais.

« Sérieusement, tes trucs congelés sont très bons quand même, dit Nafai.

— Ah, merci ! C’est vraiment trop gentil ! » répondit-elle.

À son ton ironique, Nafai comprit qu’il l’avait vexée ; pourtant, il avait sincèrement voulu lui faire un compliment. Pourquoi est-ce que tout le monde prenait ses attentions pour des moqueries ou des insultes ? Il faudrait un jour qu’il essaye de découvrir ce que les gens croyaient déceler dans ses paroles et qui leur donnait l’impression d’être agressés.

« Votre père est aux écuries, mais il veut vous parler à tous les deux.

— Séparément ? demanda Issib.

— Comment est-ce que je le saurais ? Vous voulez peut-être que je vous colle en file indienne devant sa porte ?

— Tiens, ce serait une bonne idée ! » dit Issib. Puis il fit claquer ses mâchoires, comme s’il voulait la mordre. « Ah ! si tu n’étais pas une vieille chèvre aussi minable !…

— Écoutez qui me traite de minable ! » répliqua-t-elle en riant.

Nafai regardait la scène, sidéré. Issib pouvait insulter Trujnisha, elle s’en amusait ; mais si Nafai lui faisait compliment de sa cuisine, elle prenait ses paroles pour une insulte. « Je ferais mieux de me perdre dans le désert et de me faire Sauvage », songea-t-il. Sauf qu’évidemment, seules les femmes pouvaient devenir Sauvages, protégées de tout préjudice par la coutume et par la loi. Mieux encore : dans le désert, une Sauvage était mieux traitée que dans la cité ; les gens du désert n’osaient jamais lever la main sur ces saintes femmes, et ils leur laissaient de l’eau et de la nourriture quand ils les apercevaient. Mais un homme qui voudrait vivre seul dans le désert aurait toutes les chances de se faire dépouiller et tuer dans la journée. D’ailleurs, se dit Nafai, je n’ai pas la moindre idée de la façon dont on survit dans le désert. Elemak et Père y arrivent, eux, mais seulement parce qu’ils emportent des masses de provisions. La différence avec moi, c’est qu’ils seraient drôlement étonnés de mourir en plein désert, parce qu’ils croient savoir comment y survivre.

« Tu dors, Nafai ? demanda Issib.

— Mm ? Non, bien sûr.

— Alors, tu attends que ta bouffe se mette à faire le beau en remuant la queue ? »

Nafai baissa les yeux et vit que Trujya avait glissé devant lui une assiette pleine. « Merci, dit-il.

— Pour ce que tu apprécies ma cuisine, je pourrais aussi bien la déposer sur les tombes de tes ancêtres ! jeta Trujya.

— Mes ancêtres ne diraient pas merci, rétorqua Nafai.

— Oh, merveille : il a dit merci ! grommela-t-elle.

— Eh bien quoi ? Qu’est-ce qu’il faut dire ?

— Rien, mange, dit Issib.

— Je veux savoir ce qu’il y a de mal à dire merci !

— Mais elle plaisantait ! Elle s’amusait ! Tu n’as aucun sens de l’humour, Nyef. »

Nafai prit une bouchée et la mâcha avec colère. Ah, vraiment, elle plaisantait ! Mais comment diable pouvait-il le savoir ?

Le portail tourna sur ses gonds. Il y eut un bruissement de sandales, puis une porte s’ouvrit et se referma aussitôt. C’était Père : seul de la famille, il pouvait accéder à sa chambre sans passer devant la porte de la cuisine. Nafai voulut se lever.

« Finis de manger d’abord, dit Issib.

— Il n’a pas dit que c’était urgent, ajouta Trujnisha.

— Il n’a pas dit le contraire non plus », répliqua Nafai. Il se leva et sortit.

De la cuisine, Issib lui cria : « Dis-lui que j’arrive dans une seconde ! »

Dans la cour, Nafai passa devant le portail et pénétra dans le salon d’audience de son père. Celui-ci n’y était pas, mais à la bibliothèque, en train de lire un livre sur le terminal ; Nafai reconnut sans hésiter le Testament de Surâme, le texte sacré qui passait pour le plus ancien de tous ; il remontait à une époque si reculée qu’en ce temps-là, disait-on, les hommes et les femmes n’avaient qu’une seule et même religion.

« Elle vient à toi dans les ombres du sommeil, dit Nafai en lisant la première ligne de l’écran.

Elle murmure à ton oreille dans les peurs de ton cœur, répondit Père.

Dans la lumineuse conscience de tes yeux et dans la sombre stupeur de ton ignorance, là réside sa sagesse, continua Nafai.

Dans son silence seul, tu es seul. Dans son silence seul, tu erres. Dans son silence seul, tu dois désespérer. » Père soupira. « Tout est là, n’est-ce pas, Nafai ?

— Surâme n’est ni homme ni femme, dit Nafai.

— C’est vrai, j’oubliais : tu sais tout sur Surâme, maintenant. »

Père avait un ton si las que Nafai jugea inutile de discuter théologie avec lui ce soir. « Vous vouliez me voir ?

— Toi, et Issib aussi.

— Il arrive tout de suite. »

Comme répondant à un signal, Issib passa la porte, la bouche encore pleine de pain de fromage.

« Je te remercie d’apporter des miettes dans ma bibliothèque, dit Père.

— Pardon », répondit Issib ; il fit demi-tour vers la porte.

« Non, reste, dit Père. Les miettes ne me gênent pas. »

Alors Père en vint au fait.

« Tout Basilica ne parle plus que de vous deux. »

Nafai échangea un regard avec Issib. « On a juste fait quelques recherches à la bibliothèque.

— Les femmes disent que Surâme ne s’adresse plus qu’à vous.

— Peut-être, mais on ne peut pas dire qu’on reçoive des messages très clairs de sa part, dit Nafai.

— Nous avons surtout monopolisé son attention en l’obligeant à provoquer chez nous des réflexes d’aversion, renchérit Issib.

— Mmm, fit Père.

— Mais nous avons arrêté, reprit Issib. C’est pour ça que nous sommes rentrés.

— On ne voulait pas le gêner, ajouta Nafai.

— Mais Nafai a quand même prié en chemin, dit Issib. C’était quelque chose ! »

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