Orson Card - Basilica

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Basilica: краткое содержание, описание и аннотация

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Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, volemak, qui reçoit de surâme, l’ordinateur-dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilica, et, au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de quoi ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volemak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…

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Ses mains hérissées de barbelures levées devant lui, il se recueillit longuement en prévision de sa conversation avec Surâme. Puis il se frappa vigoureusement les avant-bras, comme lors de ses prières matinales ; mais cette fois, les bagues barbelées mordirent sa chair et les piqûres furent profondes et douloureuses. C’était un bon début, énergique, et des soupirs et des murmures s’exhalèrent des méditants. Il savait qu’ils avaient entendu le claquement sec de ses mains et remarqué sa maîtrise de soi : il n’avait pas eu une plainte, et ils respectaient cette prière pour sa force et sa vertu.

Surâme, dit-il intérieurement, c’est toi qui as tout déclenché. Ta faiblesse ne t’a pas empêché de t’immiscer dans la vie de ma famille. Maintenant, j’espère que tu as un plan ; et si c’est le cas, est-ce qu’il ne serait pas temps de nous le communiquer ?

Il se frappa encore, cette fois à la poitrine, là où la peau est plus sensible. Quand la douleur se calma, il sentit le sang ruisseler parmi les jeunes poils encore peu visibles qui poussaient là. Je t’offre ce sacrifice, Surâme, je t’offre ma souffrance si tu la désires, je ferai tout ce que tu veux, mais en retour j’attends une promesse. J’attends que tu protèges mon père. J’attends que tu aies un but bien défini et que tu l’exposes à Père. J’attends que tu empêches mes frères de se retrouver mêlés à un crime terrible contre la cité et surtout à un meurtre contre mon père. Si tu le défends et si tu nous mets au courant de ce qui se passe, je ferai mon possible pour t’aider à réaliser ton plan, parce que je sais que ton but est d’empêcher l’humanité de se détruire elle-même, et je ferai tout pour servir ce but. Je suis à toi, tant que tu nous traites équitablement.

Alors, il se frappa le ventre ; la douleur surpassa toutes les autres, et il entendit les méditants commenter ses gestes à haute voix ; le prêtre s’approcha de lui par-derrière. Ne m’interromps pas, songea Nafai. Surâme m’entend ou ne m’entend pas ; mais s’il m’entend, je veux qu’il sache que je ne plaisante pas et que je suis prêt à me découper moi-même en lanières s’il le faut. Non que je croie que ces effusions de sang m’amèneront à la sainteté, mais parce qu’elles expriment ma volonté d’obéissance, même si le coût en est rude pour moi. Je ferai ce que tu veux, Surâme, mais tu dois garder confiance.

« Jeune homme… souffla le prêtre.

— Du vent », rétorqua Nafai aussi bas.

Le bruissement des sandales s’éloigna.

Nafai passa les mains par-dessus ses épaules et se racla le dos. Il se déchirait les chairs à présent, et les blessures ne seraient pas bénignes. Tu vois, Surâme ? Tu es dans ma tête, tu sais ce que je pense et ce que je ressens. On te laisse tranquille, maintenant, Issib et moi, pour que tu puisses recommencer à envoyer des visions aux gens. Alors, au travail, et reprends la situation en main. Je ferai tout ce que tu voudras, je te le jure. Si je peux supporter cette douleur, tu sais que je supporterai tout ce que tu m’infligeras. Et maintenant que je connais exactement la douleur, je peux recommencer.

De nouveau, il se racla le dos. Les nouvelles blessures croisèrent les précédentes, et la souffrance fit monter des larmes à ses yeux ; mais pas un gémissement ne s’échappa de ses lèvres.

C’était assez. Surâme l’avait entendu, ou bien il était complètement sourd.

Nafai se laissa tomber dans l’eau ensanglantée, les yeux clos. Le liquide se referma sur lui, et il fut un instant totalement immergé. Puis il remonta comme un bouchon et sentit l’air frais du soir sur son dos et ses fesses qui dépassaient de la surface.

Encore un instant. Retiens ta respiration encore un instant. Encore. Encore un peu. Attends la voix de Surâme. Écoute dans le silence de l’eau.

Mais aucune réponse ne lui vint ; il ne sentit que la douleur qui grandissait en haut de son dos et sur ses épaules.

Il se remit sur pieds, dégoulinant, et, se tournant vers le bord de la fontaine, ouvrit les yeux pour la première fois depuis qu’il y était descendu. Quelqu’un lui tendait une serviette. Des mains voulaient l’aider à regagner le dallage sec. Quand il se fut essuyé les yeux, il s’aperçut que presque tous les méditants avaient quitté le mur et lui avaient apporté des serviettes et ses vêtements. « Ce fut là une prière puissante, murmuraient-ils. Puisse Surâme t’entendre. » Ils refusèrent de le laisser se sécher seul, et même de s’habiller sans aide. « Tant de vertu chez un être si jeune ! » D’autres mains tamponnaient doucement les blessures de son dos et lui frottaient vigoureusement les cuisses. « Basilica est bénie d’avoir vu pareille prière dans ce temple. » D’autres mains encore lui enfilèrent sa chemise et son pantalon. « Quelle fierté pour un père, un jeune fils que la piété abaisse mais que le courage élève ! » On lui laça ses sandales sur les jambes, et quand on vit que les lanières s’arrêtaient sous le genou, ce furent des hochements de tête et de nouveaux murmures. « Pas de fantaisies ridicules chez ce jeune homme. » « Il porte des sandales de travailleur. »

Et tout en s’éloignant de la fontaine derrière Issib, Nafai entendit les murmures continuer. « Surâme était au milieu de nous, aujourd’hui. »

À la porte qui donnait sur le Ventricule d’Expulsion, Nafai vit son chemin bloqué par un homme qui franchissait la porte en sens inverse. Comme il avait la tête inclinée, il ne vit que les pieds de l’homme. Avec sa chemise tachée du sang de la prière, Nafai aurait dû avoir préséance, mais l’autre ne paraissait pas vouloir s’écarter.

« Meb ! » souffla Issib.

Nafai leva les yeux. C’était Mebbekew, en effet. Durant un instant de perception intense, Nafai eut l’impression de voir son frère dans sa globalité. Celui-ci ne portait plus le costume flamboyant qui avait longtemps été son image de marque ; il était maintenant vêtu en négociant, et ses habits devaient avoir coûté une somme considérable. Mais Nafai ne s’intéressait pas à sa tenue, ni à la provenance mystérieuse de tout cet argent – car cela n’avait rien d’un mystère. Non, en observant le visage de Mebbekew, Nafai sut – il sut d’une façon où ni les mots ni la raison n’avaient de part – qu’à présent, Mebbekew était l’homme de Gaballufix. Peut-être cela tenait-il à son expression : au lieu du petit sourire effronté qu’il avait toujours, de l’habituelle étincelle de malice dans ses yeux, il affichait un air sérieux, important et vaguement effrayé de… de quoi ? De lui-même, oui. De l’homme qu’il était en train de devenir.

Et aussi de l’homme à qui il appartenait. Rien dans son expression ni dans son vêtement ne le désignait comme la créature de Gaballufix, mais Nafai le savait. Ça doit se passer comme ça pour Hushidh, songea-t-il : elle voit les relations entre les gens. La raison n’intervient pas, mais le doute non plus.

« Pourquoi est-ce que tu priais ? demanda Mebbekew.

— Pour toi », répondit Nafai.

D’inexplicables larmes montèrent aux yeux de Mebbekew, mais son visage et sa voix refusèrent de trahir les sentiments, quels qu’ils fussent, qui les faisaient naître. « Prie plutôt pour toi-même, dit-il, et pour notre cité.

— Et pour Père », ajouta Nafai.

Les yeux de Mebbekew s’agrandirent, un peu, à peine, mais Nafai sut qu’il avait frappé juste.

« Écarte-toi », dit une voix basse mais lourde de colère derrière lui, peut-être celle d’un des méditants. Celle d’un inconnu, en tout cas. « Fais place au jeune homme à la prière généreuse. »

Mebbekew recula dans l’ombre profonde du temple. Nafai passa devant lui et rejoignit Issib, qui attendait dans le couloir juste derrière Meb.

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