Orson Card - Basilica

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Basilica: краткое содержание, описание и аннотация

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Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, volemak, qui reçoit de surâme, l’ordinateur-dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilica, et, au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de quoi ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volemak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…

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Seul et misérable, il se lavait dans l’obscurité quand il vit Elemak arriver, se rendre tout droit dans les appartements de Père, et en ressortir peu après pour fermer et barrer le portail : pas seulement le portail extérieur, mais celui de l’intérieur également. C’était pour le moins inhabituel ; Nafai n’avait pas souvenir qu’on eût jamais fermé le portail intérieur, sauf peut-être lors d’une tempête, ou lorsqu’on dressait un chien, pour lui faire passer la nuit entre les deux portails. Mais aujourd’hui il n’y avait en vue ni tempête ni chien.

Elemak entra dans sa chambre. Nafai tira le cordon et se replongea sous l’eau glacée, en frottant ses plaies avant l’arrêt de la douche. Maudits soient Père et son obstination absurde à endurcir ses fils pour en faire des hommes ! Il n’y avait que les pauvres qui se douchaient comme ça sous une brutale averse d’eau froide !

Cette fois, il fallut deux rinçages, entrecoupés d’une longue attente dans la brise glacée pendant que la citerne se remplissait. Quand enfin il regagna sa chambre, Nafai claquait des dents et tremblait violemment ; et même une fois sec et vêtu, il ne parvint pas à se réchauffer. Il faillit fermer la porte, ce qui aurait déclenché le chauffage ; mais ses frères et lui jouaient toujours à qui la fermerait le dernier en hiver, et il n’avait pas l’intention de perdre le combat ce soir, ni d’avouer qu’une petite prière l’avait affaibli à ce point. Il sortit donc tous ses vêtements de son coffre et, s’étant couché, s’en recouvrit entièrement.

Bien entendu, il ne trouva aucune position confortable pour dormir, mais c’était allongé sur le côté qu’il souffrait le moins. La colère, la douleur et l’inquiétude l’empêchèrent de trouver le sommeil, si bien qu’il eut l’impression de n’avoir pas dormi quand il perçut les bruits légers que firent ses frères en se couchant, puis le silence infini de la cour la nuit. Il entendait de temps en temps le cri d’un oiseau, celui d’un chien sauvage dans les collines, qui couvraient un instant l’incessant bruissement des chevaux à l’écurie et des animaux de bât dans les granges.

Il dut néanmoins finir par s’endormir, car il se réveilla soudain, plein de frayeur. Était-ce un bruit qui l’avait tiré de son sommeil ? Ou bien un rêve ? De quoi rêvait-il, à propos ? De… oui, de quelque chose de sombre et d’angoissant. Il tremblait, mais pas de froid ; d’ailleurs, il transpirait abondamment sous son tas de vêtements.

Il se leva et fourra les habits en vrac dans le coffre, qu’il s’efforça d’ouvrir et de refermer sans bruit ; il n’avait pas envie de réveiller ses voisins. Chaque mouvement lui était douloureux : à la raideur de ses muscles et à la chaleur qu’il avait ressentie couvert comme il l’était, il comprit qu’il devait avoir la fièvre. Pourtant, son esprit et ses sens étaient d’une acuité remarquable. S’il avait vraiment la fièvre, c’était une fièvre étrange, car jamais il ne s’était senti aussi vif et plein d’énergie. Malgré la douleur, ou peut-être à cause d’elle, il avait l’impression de pouvoir entendre une souris courir sur une poutre de l’écurie.

Il sortit dans la cour et s’immobilisa. La lune n’était pas encore levée, mais les étoiles brillaient nombreuses dans la nuit claire. Le portail était toujours barré. Mais au fait, pourquoi l’avait-il vérifié ? Que craignait-il donc ? Et qu’avait-il vu dans son rêve ?

Les portes de Meb et d’Elya étaient closes. Quelle dérision ! Couvert de blessures et le corps endolori, Nafai gardait sa chambre ouverte, tandis que ses deux frères, sans vergogne, fermaient leurs portes comme des bébés !

Au fait, il n’y avait peut-être que des bébés pour s’intéresser à ces ridicules proclamations de virilité…

Il faisait plus froid que jamais, et la fièvre qui avait éveillé Nafai s’était calmée. Mais, bien qu’il eût envie de regagner sa chambre, il n’en fit rien. Il s’aperçut même qu’à plusieurs reprises déjà il avait décidé de rentrer, et que chaque fois son esprit s’était mis à vagabonder ; il n’avait pas fait un pas.

C’est Surâme, songea-t-il. Surâme ne veut pas que je me recouche. Il attend peut-être que je fasse quelque chose. D’accord, mais quoi ?

La lune ne s’était pas encore levée ; à cette époque du mois, cela signifiait qu’il restait encore trois bonnes heures avant l’aube, donc deux heures avant que Père ne s’éveille et ne parte pour son rendez-vous à la serre froide, où l’on cultivait et multipliait la flore du Nord glacé.

Mais pourquoi la réunion avait-elle lieu là, précisément ?

Alors, Nafai fut pris du désir inexplicable de sortir de la propriété et de se tourner vers le nord-est, face à la vallée de Tsivet et aux hautes collines, plus loin, là où la porte de la Musique marquait la limite sud-est de Basilica. C’était une idée ridicule, il le savait, et de plus le bruit des portails risquait de réveiller quelqu’un. Mais à présent, Nafai avait compris que Surâme essayait de l’empêcher de regagner son lit ; ce besoin de sortir n’était-il pas une autre de ses manifestations ? Nafai avait prié aujourd’hui : peut-être recevait-il enfin la réponse, semblable à l’impulsion qui avait poussé Père à s’écarter de la route du Désert jusqu’à l’endroit où il avait eu sa vision.

Nafai allait-il lui aussi en connaître une ?

À pas de loup, il s’approcha du portail et souleva la lourde barre. Il ne fit aucun bruit grâce à la vivacité inaccoutumée de ses sens et de ses réflexes. Le vantail craqua légèrement en pivotant, mais il n’eut qu’à l’entrebâiller pour se faufiler de l’autre côté.

Le second portail, plus utilisé et mieux entretenu, s’ouvrit plus aisément et dans un silence absolu. Nafai se retrouva dehors à l’instant où le bord de la première lune apparaissait au-dessus des monts Seggidugu, à l’est. Il entreprit de contourner la maison pour apercevoir la serre tempérée, mais à peine eut-il fait quelques pas qu’il entendit du bruit dans la chambre des voyageurs.

Comme le voulait la coutume dans cette région du monde, chaque maison possédait une pièce dont la porte toujours ouverte donnait sur l’extérieur, une chambre modeste où le voyageur de passage pouvait s’abriter de l’orage ou du froid, ou simplement se reposer. Père était plus attaché que la plupart des gens à cette tradition d’hospitalité : outre l’abri, il fournissait un lit, du linge propre et un buffet rempli de provisions. Nafai ignorait quel serviteur était responsable de la pièce, mais il savait qu’elle était souvent occupée et qu’on la réapprovisionnait régulièrement ; il n’aurait donc pas dû s’étonner que quelqu’un s’y trouvât.

Et pourtant, il se sentit obligé de s’arrêter à la porte et de jeter un coup d’œil à l’intérieur.

Une vague clarté filtra dans la chambre par l’entrebâillement. Il poussa la porte et la lumière tomba sur le lit, où il aperçut des yeux écarquillés : Luet !

« Toi ! souffla-t-il.

— Toi ! » répondit-elle. Elle paraissait soulagée.

« Qu’est-ce que tu fais ici ? Qui t’accompagne ?

— Je suis seule, dit-elle. Je ne savais pas chez qui j’allais. Je n’étais encore jamais sortie de l’enceinte de la cité.

— Mais quand es-tu arrivée ?

— À l’instant. C’est Surâme qui m’a guidée ici. »

(Évidemment !) « Pour quoi faire ?

— Je n’en sais rien, répondit-elle. Pour raconter mon rêve, je suppose. C’est lui qui m’a réveillée. »

Et Nafai pensa à son propre rêve, qu’il n’arrivait pas à se rappeler.

« Je suis vraiment très heureuse, reprit-elle, que Surâme ait recommencé à me parler. Et pourtant mon rêve était affreux !

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