Orson Card - Basilica

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Basilica: краткое содержание, описание и аннотация

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Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, volemak, qui reçoit de surâme, l’ordinateur-dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilica, et, au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de quoi ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volemak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…

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— Eh bien, pour moi, ç’a été dur. Mais c’est peut-être parce que je suis parvenu à cette idée par un biais différent, par des chemins qui m’étaient interdits : par exemple, le concept d’une modification génétique du cerveau humain, qui lui permettrait de recevoir des pensées émises par des satellites de communication en orbite autour de la planète, et d’en transmettre d’autres à ces mêmes satellites. »

Nafai entendit ces mots, mais ils n’avaient aucun sens pour lui.

« Tu n’as rien compris à ce que je viens de dire, n’est-ce pas ? demanda Issib.

— Non.

— C’est bien ce que je pensais.

— Issya, qu’est-ce que Surâme est en train de nous faire ?

— C’est justement à ça que je travaille. J’essaye de voir au-delà des mots interdits, de découvrir le plan d’ensemble, de comprendre pourquoi Père a eu la vision d’un monde réduit en cendres. Et il y a la vision de Mère, aussi, et le rêve de sang et de cendres qu’a reçu Luet.

— Mais ça signifie que nous ne sommes que des marionnettes !

— Non, Nafai, non ! Ne te force pas à haïr Surâme. Ça ne te fera aucun bien ; aujourd’hui, je le sais. Ce qu’il faut, c’est le comprendre, comprendre ce qu’il fait, parce que le monde est vraiment en danger si Surâme se détraque. Et il est en train de se détraquer. S’il a laissé passer les chariots de guerre, que laissera-t-il passer la prochaine fois ? Quel empire sera le prochain à refuser d’obéir ? Lequel découvrira le… ce mot sur lequel tu m’as interrogé… le “puscani prah”. C’est une poudre qui explose quand on l’enflamme ; elle éclate comme un ballon, mais avec une puissance mille fois supérieure, suffisante pour abattre un mur et pour tuer des gens.

— Arrête, s’il te plaît », souffla Nafai. La panique que lui inspiraient ces paroles et qu’il essayait en vain de repousser était insupportable. Mais Issib continua :

« Surâme n’est pas notre ennemi. En fait, je pense… je pense qu’il s’est adressé à Père parce qu’il a besoin d’aide.

— Mais pourquoi n’en as-tu rien dit avant ?

— Je l’ai dit : à Père, et à Mère. À certains professeurs, aussi, à d’autres élèves, et à des savants. Je l’ai même écrit dans un article, mais comme personne ne se souvient de l’avoir reçu, on ne le retrouve jamais. Après l’avoir réexpédié quatre fois de suite à la même personne, j’ai laissé tomber.

— Mais tu me l’as bien dit, à moi.

— Tu es venu à la bibliothèque, lui rappela Issib. Je me suis dit : après tout, pourquoi pas ?

— “Zrakoplov”, articula Nafai.

— Je n’en reviens pas que tu te souviennes de ce mot !

— Une machine. Les gens ne… ne volent pas. Ils utilisent une machine.

— Ne force pas, dit Issib. Tu ne réussirais qu’à te rendre malade. Déjà, tu as mal à la tête, non ?

— Mais c’est bien ça, dis ?

— Ce que je peux imaginer de mieux, c’est un objet creux, comme une maison, dans lequel les gens s’installaient pour voler. Ou comme un bateau, mais en l’air ; et avec des ailes. Je pense d’ailleurs qu’il y en a eu chez nous, des machines comme ça. Tu connais le quartier des Champs-Noirs ?

— Oui, bien sûr, juste à l’ouest du marché.

— Autrefois, il s’appelait Cielport. Ce nom lui est resté jusqu’il y a environ vingt millions d’années. Cielport. Quand on l’a changé, plus personne ne se rappelait ce qu’il signifiait.

— Ça y est, je n’arrive plus à y penser, dit Nafai.

— Mais tu veux quand même te souvenir de ce nom ? demanda Issib.

— Comment est-ce que je l’oublierais ?

— Tu l’oublieras, sois tranquille, si je ne te le rappelle pas chaque jour. Tu tiens à ce que je le fasse ? Tu auras la même impression chaque fois : ça te rendra malade. Tu préfères l’oublier, ou tu veux que je te le rappelle sans arrêt ?

— Et toi, qui t’a empêché d’oublier ?

— Je me laissais des messages à moi-même, répondit Issib, dans les ordinateurs de la bibliothèque. Des pense-bête, si tu veux. Pourquoi crois-tu qu’il m’ait fallu un an pour en arriver là ?

— Je veux me rappeler, dit Nafai.

— Tu te mettras en rogne contre moi, je te préviens.

— Rappelle-moi d’éviter de le faire.

— Ça te rendra malade aussi.

— Eh bien, je m’évanouirai souvent. » Nafai glissa le long du pilier et s’assit par terre, les yeux tournés vers la rue. « Pourquoi est-ce que personne ne nous a remarqués ? On n’a pas été vraiment discrets. »

Issib éclata de rire. « Oh, on nous a remarqués ! Mère est sortie une fois, et quelques profs aussi. Ils nous ont entendus parler quelques minutes, et puis ils ont… comment dire ?… oublié pourquoi ils étaient là.

— C’est génial ! Si on a envie d’avoir la paix, on n’a qu’à parler des “zrakoplovs”.

— Oui, mais en réalité, ça ne marche qu’avec les gens qui sont encore étroitement liés à Surâme.

— Il y en a qui ne le sont pas ?

— Tous ceux qui ont pensé aux chariots de guerre, par exemple.

— Tu disais que pour ceux-là, Surâme avait renoncé.

— Bien sûr, récemment, dit Issib en insistant sur le dernier mot. Mais à Basilica, il y a des gens qui projettent de construire des chariots de guerre, des gens qui négocient à ce sujet avec les Potoku, depuis longtemps, depuis plus d’un an. Ceux-là n’ont pas de problèmes avec Surâme. Ils sont comme sourds à ce qu’il dit. Pourtant ce n’est pas le cas de la majorité, ce qui explique que Gaballufix et ses hommes aient pu garder le secret si longtemps. La plupart de ceux qui entendaient parler de chariots de guerre en oubliaient tout, complètement. Et même, ajouta Issib, il est possible que Surâme ait levé l’interdiction pendant un tout petit moment, précisément parce qu’il fallait déclencher un débat ouvert sur l’affaire des chariots, de façon à pouvoir y mettre fin.

— Donc, les gens qui sont sourds à Surâme… pour les empêcher de continuer, Surâme doit cesser de nous contrôler, nous aussi.

— C’est une double contrainte, dit Issib. Pour gagner, Surâme doit capituler. À mon avis, Surâme a un gros problème sur les bras. »

Nafai commençait à y voir plus clair, sauf sur un point. « Mais pourquoi est-ce que c’est à Père qu’il a parlé ?

— C’est ce qu’il va falloir déterminer. Et aussi ce qu’il va dire à Père la prochaine fois.

— Hé, ho, laissons-lui quand même quelques surprises à nous faire ! » Nafai éclata de rire, mais au fond de lui-même, il ne trouvait pas cela drôle.

Issib non plus. « Même si on prend parti pour Surâme, Nafai, rien ne nous dit qu’on ne s’apercevra pas en cours de route qu’il fait plus de mal que de bien. Et qu’est-ce qu’on fera, alors ?

— Écoute, Issya, peut-être bien qu’il patauge en ce moment, mais ça ne veut pas dire qu’on ferait mieux sans lui.

— De toute façon, on n’en saura jamais rien, n’est-ce pas ? »

7. La prière

Pendant une semaine, Nafai travailla chaque jour avec Issib. Ils dormaient chez Mère tous les soirs (sans lui en avoir demandé la permission, mais Mère ne les renvoya pas). Ce fut une période épuisante, moins à cause de la difficulté de la tâche que des pénibles interférences de Surâme. Cependant, Issib avait raison : on pouvait y résister ; et si Nafai avait d’abord réagi plus mal que lui, il s’adapta plus vite, surtout parce qu’Issib était là pour l’aider, l’assurer que le jeu en valait la chandelle et lui rappeler le but de toute l’opération.

Ils finirent donc par obtenir une image assez claire de tout ce que les humains avaient autrefois possédé et que Surâme leur avait interdit si longtemps de réinventer :

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