Orson Card - Basilica

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Basilica: краткое содержание, описание и аннотация

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Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, volemak, qui reçoit de surâme, l’ordinateur-dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilica, et, au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de quoi ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volemak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…

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Nafai réfléchit un moment. « Il faudrait être complètement abruti, dit-il enfin. Des choses comme ça, ça ne s’oublie pas. Même si la paix régnait pendant un millier d’années, il resterait des images dans les bibliothèques.

— Il n’existe aucune image de chariot de guerre, répliqua Issib.

— Mais enfin, c’est idiot !

— Tiens, regarde ce mot, dit Issib.

— “Zrakoplov”, lut Nafai. C’est un mot obilazati, à coup sûr.

— Exact.

— Et qu’est-ce que ça veut dire ? Ça a quelque chose à voir avec l’air, non ?

— En le décomposant et en le traduisant librement, oui, ça veut dire “nageur aérien”. »

Nafai se plongea dans une longue réflexion. Une image jaillit dans son esprit : celle d’un poisson se déplaçant dans l’air. « Un poisson volant ?

— Il s’agit d’une machine, dit Issib.

— Un navire très rapide ?

— Mais écoute-toi donc, Nafai ! Ça devrait être évident pour toi ! Et pourtant, tu refuses de voir le sens tout simple de ce terme.

— Un bateau sous-marin ?

— Pourquoi donc appellerait-on ça un nageur aérien, Nyef, aérien ?

— Je n’en sais rien, répondit Nafai, qui se sentit idiot. J’avais oublié la partie aérienne.

— Tu l’avais oubliée… et pourtant, tu l’avais reconnue du premier coup, sans que je t’aide. Tu savais parfaitement que “zraky” est la racine obilazati signifiant “air”, mais ça ne t’a pas empêché d’oublier la “partie aérienne”.

— Il faut croire que je suis complètement bouché.

— Mais non, Nyef ! Tu es au contraire très intelligent, et pourtant, malgré mes explications, tu es incapable de comprendre le sens de ce mot, même avec le nez dessus.

— Et celui-ci, qu’est-ce qu’il veut dire ? demanda Nafai en montrant “puscani prah”. Je ne reconnais pas cette langue. »

Issib hocha la tête, incrédule. « Si ce n’était pas à toi que ça arrivait, et devant moi encore, je n’y croirais pas !

— À quoi donc ?

— Ça ne t’intéresse pas de savoir ce qu’est un “zrakoplov” ?

— Mais tu me l’as dit : c’est un nageur aérien.

— C’est une machine appelée nageur aérien, nuance !

— Bon, bon, d’accord ! Alors, c’est quoi, un “puscani prah » ? »

Issib pivota lentement et fit face à Nafai. « Assieds-toi, mon cher frère adoré, brillant et stupide, ô fidèle serviteur de Surâme ! Il faut que je t’explique quelque chose à propos de machines qui nagent dans l’air.

— Je te dérange, je crois, dit Nafai.

— Je veux te parler, répliqua Issib. Tu ne me déranges pas. Je veux seulement t’expliquer le concept du vol…

— Je t’assure, il vaut mieux que je m’en aille.

— Pourquoi ? Qu’est-ce qui te presse tant ?

— Je ne sais pas. » Nafai se dirigea vers la porte. « J’ai besoin d’air. J’ai du mal à respirer. » Il sortit. Immédiatement, il se sentit mieux. Ses étourdissements disparurent. Mais d’où cela provenait-il ? La bibliothèque était étouffante, c’est ça. Bondée.

« Pourquoi es-tu sorti ? » demanda Issib.

Nafai se retourna brusquement. Issib passait silencieusement la porte de la bibliothèque à sa suite. Nafai fut immédiatement saisi par la même claustrophobie qui l’avait fait fuir dans le couloir. « C’est surpeuplé, là-dedans, dit-il. J’ai besoin d’être seul.

— Il n’y avait que moi dans la bibliothèque.

— Ah ? » Nafai s’efforça de se souvenir. « Peu importe ; je veux sortir. Laisse-moi tranquille.

— Attends, réfléchis un peu. Tu te rappelles la discussion entre Luet et Père, hier ? »

Nafai se détendit aussitôt, et sa crise de claustrophobie disparut. « Bien sûr !

— Luet sondait Père à propos de ses souvenirs. Quand il s’est aperçu que celui qu’il gardait de sa vision était faux, il s’est senti idiot, d’accord ?

— C’est bien ce qu’il a dit.

— Il s’est senti idiot, débranché. Il est resté les yeux dans le vague.

— J’imagine.

— Tout comme toi, dit Issib, quand je t’ai asticoté sur le sens de “zrakopiov”. »

Nafai eut soudain la sensation qu’on avait chassé l’air de ses poumons. « Il faut que je sorte !

— Tu es vraiment sensible à ce truc-là, poursuivit Issib, encore plus que Père et Mère quand j’ai voulu leur en parler !

— Arrête de me suivre ! » cria Nafai. Mais Issib flotta à sa suite dans le couloir et descendit les escaliers derrière lui jusque dans la rue. Puis il le dépassa sans difficulté et resta à planer devant lui, comme s’il repoussait un mouton vers son enclos.

« Arrête ! » s’écria Nafai, mais il ne pouvait échapper à son frère. Il n’avait jamais ressenti une telle terreur. Il se retourna, trébucha et tomba à genoux.

« Ça va, ça va, dit Issib d’une voix apaisante. Calme-toi. Ce n’est rien. Calme-toi. »

Nafai respira plus librement. La voix d’Issib n’était plus menaçante et la panique s’éteignit. Nafai releva la tête et regarda autour de lui. « Qu’est-ce qu’on fait dans la rue ? Mère va me tuer !

— Tu t’es enfui, Nafai.

— Moi ?

— C’est Surâme, Nyef.

— Quoi, Surâme ?

— La force qui t’a fait sortir au lieu de m’écouter parler de… de ce dont Surâme ne veut pas que les gens soient au courant.

— C’est idiot, répondit Nafai. Surâme répand l’information, il ne la dissimule pas. On lui soumet nos écrits, notre musique, tout, et Surâme se charge de les transmettre de cité en cité, de bibliothèque en bibliothèque, partout dans le monde.

— Tu as eu une réaction beaucoup plus violente que Père, reprit Issib sans l’écouter. Évidemment, j’y suis allé plus fort avec toi.

— Qu’est-ce que tu racontes ?

— Surâme est dans ta tête, Nafai. Dans notre tête à tous. Mais il est plus présent chez certains d’entre nous. Il est là, et il surveille nos pensées. C’est difficile à croire, je sais. »

Mais Nafai se souvenait de la façon dont Luet avait deviné ce qu’il pensait. « Non, Issya, j’étais déjà au courant.

— Ah bon ? Très bien ; alors, dès que Surâme a compris que tu t’approchais d’un sujet interdit, il a fait le nécessaire pour te bloquer.

— Un sujet interdit ? Mais lequel ?

— Peu importe. Si je t’y refais penser, il va encore te débrancher, dit Issib.

— Alors comme ça, je suis devenu stupide, d’un seul coup ?

— Crois-moi, Nafai : complètement idiot ! Tu t’es mis à changer de sujet sans même t’en rendre compte. Normalement, tu es très intelligent et extrêmement perspicace, Nafai. Tu sens parfaitement les choses. Mais cette fois-ci, à la bibliothèque, tu es resté les bras ballants comme un crétin, alors que la vérité t’aveuglait ; tu ne l’as même pas vue. Quand je te l’ai rappelée, que j’ai insisté, tu as été pris d’une crise de claustrophobie, je ne me trompe pas ? Tu avais du mal à respirer, il fallait que tu sortes. Alors je t’ai suivi, j’ai encore insisté, et tu as vu le résultat. »

Nafai essaya de se souvenir de ce qui s’était passé. L’ordre des événements tel que le décrivait Issib était exact. Sauf que Nafai n’avait pas fait le rapprochement entre son besoin de sortir du bâtiment et ce que disait son frère. D’ailleurs, il était totalement incapable de se rappeler ce dont Issib avait parlé. « Tu as insisté ?

— Oui, je sais, répondit Issib ; j’ai eu le même problème moi aussi, la première fois que je suis tombé sur la piste, il y a quelques années. Je m’amusais avec mes fameux mots perdus, comme l’histoire de l’éléphant, je dressais des listes. J’en avais une très longue de termes similaires, avec des définitions et des explications pour chacun, et mes conjectures quant à leur sens. Et puis un jour, alors que je vérifiais une liste que je croyais terminée, je me suis aperçu qu’une vingtaine de mots n’avaient pas de traduction. C’est idiot, je me suis dit, ça gâche ma liste. Alors, ces mots, je les ai détruits.

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