Orson Card - Basilica

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Basilica: краткое содержание, описание и аннотация

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Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, volemak, qui reçoit de surâme, l’ordinateur-dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilica, et, au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de quoi ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volemak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…

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Meb n’avait-il pas parlé justement aujourd’hui de parricide symbolique ?

Non, se dit Nafai. Non, c’est seulement que je suis tourneboulé parce que tout s’est passé trop vite, en une seule journée. Père a une vision, et d’un seul coup, le voilà embarqué comme jamais dans des imbroglios politiques ; on dirait presque que Surâme lui a envoyé cette vision tout exprès, à cause du projet stupide et dangereux de Gaballufix, parce qu’il fallait y réagir tout de suite.

Mais pourquoi ? En quoi le sort de Basilica intéressait-il Surâme ? D’innombrables cités et nations avaient connu la gloire et le déclin, des dizaines par siècles, des milliers et des milliers depuis le début de l’histoire humaine ; et Surâme n’avait pas levé le petit doigt. Ce n’était pas la guerre qui inquiétait Surâme, et certainement pas la souffrance humaine non plus. Alors pourquoi s’interposait-il aujourd’hui ? Qu’y avait-il donc là de si pressant ? Et cela valait-il la peine de déchirer une famille ? Même dans l’affirmative, qui pouvait en décider ? Personne n’avait rien demandé à Surâme ; alors, si les membres de la famille n’étaient que les jouets d’un maître plan, Surâme serait bien aimable de leur faire part de ce qu’il mijotait.

Nafai était couché sur sa natte, tremblant.

Il se rappela soudain sa promesse : je ne devais pas dormir sur une natte, ce soir ; je devais essayer d’être un homme.

Il faillit éclater de rire. Dormir sur le sol nu, c’est ça qui ferait de lui un homme ? Ah, quel idiot ! Quel âne !

À présent qu’il riait de lui-même, il réussit à s’endormir.

6. Les ennemis

« Où étais-tu donc passé, toute la journée d’hier ? » Nafai n’avait pas souhaité cette conversation, mais elle était inévitable. Mère n’était pas femme à laisser un de ses élèves disparaître un jour entier sans explication.

« J’ai marché. »

Comme il l’avait prévu, cette réponse ne satisfit pas sa mère. « Je me doute bien que tu n’as pas volé, dit-elle. Je m’étonne cependant que tu ne te sois pas roulé en boule dans un coin pour dormir. Où es-tu allé ?

— Dans des endroits très instructifs. » Il pensait au domicile de Gaballufix et au théâtre en plein air, mais Mère interpréterait naturellement ses paroles à sa façon.

— À Dollville ? demanda-t-elle.

— Il ne se passe pas grand-chose là-bas pendant la journée, Mère.

— Et tu n’as rien à y faire. À moins que tu ne croies tout savoir, ce qui te dispenserait désormais d’étudier ?

— Vous ne nous apprenez pas tout ici, Mère. » La vérité, à nouveau… mais pas tout à fait.

« Tiens donc, dit-elle. Dhelembuvex ne se trompait pas. »

Ah, d’accord, parfait. Il était donc temps de trouver une cousinette pour le petit garçon.

« J’aurais dû m’en rendre compte. Ton corps mûrit si vite… trop vite, je le crains ; il laisse tout le reste à la traîne. »

C’en fut trop. Nafai s’était promis d’écouter calmement sa mère, de la laisser tirer ses propres conclusions, puis de retourner en classe une fois l’affaire réglée. Mais l’entendre dire que c’étaient ses gonades qui guidaient sa vie alors que, si quelque chose en lui avait mûri, c’était son esprit plus que son corps…

« Votre intelligence ne va pas plus loin que ça, Mère ? »

Elle leva un sourcil.

Il avait déjà dépassé les bornes ; mais maintenant qu’il avait commencé, les mots étaient là, et il fallait qu’il les dise. « Vous voyez quelqu’un se conduire de façon inexplicable, et s’il s’agit d’un garçon, vous êtes persuadée que c’est à cause de ses désirs sexuels, c’est ça ? »

Elle eut un demi-sourire. « J’ai une certaine connaissance des hommes, Nafai, et l’hypothèse que le comportement d’un garçon de quatorze ans puisse être lié au désir sexuel est amplement prouvée.

— Mais je suis votre fils, moi, et vous ne me connaissez toujours pas !

— Donc, tu n’es pas allé à Dollville ?

— Pas pour les raisons que vous pourriez croire.

— Ah ! dit-elle. Des raisons, j’en imagine beaucoup. Mais aucune n’indique que tu possèdes un jugement très sûr.

— Tiens donc ! Et vous, vous êtes experte en jugements très sûrs, je suppose ? »

Le sarcasme passa mal. « Nafai, tu oublies que je suis ta mère et ton professeur.

— C’est vous, Mère, et non moi, qui avez invité ces deux filles à la réunion d’hier – réunion familiale, je précise.

— Et c’est un signe de mauvais jugement ?

— Tout à fait. Quand je suis arrivé au théâtre en plein air, bien longtemps avant la nuit, on parlait déjà de la vision de Père.

— Ça n’a rien d’étonnant. Ton père est allé tout droit au conseil clanique ; il n’était évidemment plus question de secret, après ça.

— Il ne s’agit pas que de sa vision, Mère. On répétait déjà une satire – de Drotik lui-même, s’il vous plaît – qui comprenait une extraordinaire petite scène sous un auvent. Comme les seules personnes étrangères à la famille étaient ces deux sorcerettes…

— Silence ! »

Nafai se tut immédiatement, mais non sans un indéniable sentiment de victoire. Mère était furieuse, et il devait avoir marqué un point pour la mettre ainsi en colère.

« Les désigner par ce terme dégradant et bien masculin est injurieux à l’extrême », dit Mère. Sa voix glaciale attestait qu’elle était vraiment en colère. « Luet est sibylle et Hushidh déchiffreuse. De plus, toutes les deux ont été parfaitement discrètes et n’ont rien révélé à personne.

— Ah, parce que vous ne les avez pas quittées des yeux depuis…

— Je t’ai dit de te taire ! » Sa voix était de glace. « Pour ta gouverne, mon petit garçon si brillant, si avisé et surtout si mûr, s’il y avait une scène sous un auvent dans la satire de Drotik – que j’ai vue, à propos, et qui est bien mal faite, ce qui me retire toute inquiétude –, s’il y avait cette scène, donc, c’est parce qu’alors que ton père allait au conseil clanique, j’étais, moi, en train de raconter l’histoire au conseil de la cité, et que j’y ai inclus ce qui s’est passé sous l’auvent. Mais pourquoi ? demande mon génie de fils d’un air délicieusement stupide. Eh bien, voilà : le conseil n’a pris au sérieux la vision de ton père que parce que Luet l’a cru et considère que cette vision converge avec la sienne. »

C’était donc Mère qui avait tout raconté ! Mère qui avait appelé le ridicule et la mine sur la famille ! Incroyable ! « Ah ! souffla Nafai.

— Je pense que tu vois maintenant les choses un peu différemment.

— Je vois en effet qu’il n’y avait aucun mal à ce que Luet et Hushidh assistent à la réunion, dit Nafai. C’est vous qu’on aurait dû en exclure. »

La main de Mère lui cingla le visage. Si elle avait visé la joue, elle la manqua, peut-être parce qu’il recula machinalement la tête. Un ongle le griffa au menton, arrachant la peau. L’éraflure le piqua et se mit à saigner.

« Vous vous oubliez, monsieur, dit-elle.

— Pas autant que vous, madame », répondit-il. Du moins, c’est ce qu’il voulut répondre. Il ouvrit même la bouche, mais soudain, l’énormité du geste de sa mère, le choc et la douleur qu’il en avait ressentis, l’humiliation absolue d’avoir été frappé par elle, tout cela le fit éclater en larmes. « Excusez-moi », dit-il. En réalité, il aurait voulu crier : « Comment osez-vous me traiter ainsi ? Je suis trop grand pour ça ! Je vous déteste ! » Mais impossible de parler aussi crûment alors qu’il pleurait comme un gosse. C’était exaspérant : les larmes lui étaient toujours venues facilement, et cela ne s’arrangeait pas avec les années.

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