Francis Carsac - Les robinsons du cosmos

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Depuis le « Robinson Crusoé » de Daniel De Foe qui marqua la naissance du thème, l’histoire de Robinson s’est hissée à la hauteur d’un mythe occidental fondamental. Comme tout mythe, il repose avant tout sur une structure obligatoire. Pour raconter l’histoire de Robinson, quatre « moments » sont indispensables: le naufrage, l’installation, la découverte de « naturels », le sauvetage final. En dehors de ces quatre « passages » nécessaires de l’œuvre, tout peut changer. En variant le décor ou les personnages, on obtient autant de reduplications valables du mythe. Ainsi rien n’oblige Robinson à être solitaire. En envoyant tout un village sur cette île de l’espace qu’est la planète Tellus, Carsac était dans le droit fil du mythe. Mais son œuvre reste proche de celles de Jules Verne ou de Rosny aîné: son Robinson qui se trouve, dès le départ, doté d’un village entier, n’aura aucun mal à se reconstituer une civilisation. Une voiture blindée, un cuirassé ou un champ d’exploitation de pétrole, ne semblent pas lui poser problème. On est ici à l’apogée de la robinsonade triomphante que rien ne limite. Et ce ne sont pas ces étranges Vendredis, sous la forme de centaures extraterrestres, qui sauront nous contredire ! Car l’intérêt primordial de ce roman tient aussi, sans doute, en ceci: il représente l’apothéose d’un mythe. 
D’après Stan Barets (Introduction)

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« Leur civilisation est remarquablement humaine, dit Martine.

— Oui. J’ai l’impression qu’il ne doit guère y avoir de différences entre leur mode de vie et celui de nos ancêtres paléolithiques, si ce n’est leur propreté ! »

Le vieux Sliouk — tel était le nom du chef — se leva quand il nous vit. Par l’intermédiaire de Vzlik, il nous souhaita la bienvenue. Derrière lui, contre la muraille rocheuse, étaient posées ses armes: grand arc, flèches, épieux. À part un collier de pierres brillantes, il était complètement nu. Je lui remis un couteau et des pointes de flèches en acier, ainsi qu’un miroir. Ce dernier le fascina, et pendant le repas qui suivit — nous savions maintenant que nous pouvions manger la viande tellurienne — il ne cessa de le manipuler. Sa fille assista à ce repas. Les Sswis sont très prévenants pour leurs femmes et les traitent fort bien pour un peuple primitif. Elles sont plus petites que les mâles, plus trapues, de peau plus claire. Je crus comprendre que Vzlik et Ssouaï s’entendaient fort bien, ce qui me réjouit, car si Vzlik devenait chef de tribu à la mort de son « beau-père », notre position s’en trouverait renforcée.

Nous restâmes huit jours avec eux. J’eus de longues conversations avec Vzlik, et lui posai maintes questions que je n’avais pas eu jusqu’alors l’occasion de poser. Je pus me faire une idée de l’organisation sociale. Les Sswis sont monogames, contrairement à leurs ennemis, les Sswis noirs, ou Slwips. La tribu comprenait quatre clans, chacun commandé par un chef secondaire, qui ne s’unissent étroitement qu’en temps de guerre ou de grande chasse. Elle compte environ huit mille individus, y compris les « femmes » et les enfants. À un degré plus élevé, onze de ces tribus étaient confédérées, mais la solidarité ne joue que dans les cas de menace très grave. En plus de la chasse, les Sswis ont comme ressources alimentaires une céréale qu’ils « cultivent », si l’on peut employer ce mot, tout leur travail consistant à semer et à récolter deux fois par an. Ils connaissent l’art de fumer la viande, et peuvent ainsi faire des provisions.

Les Sswis sont entourés de tous côtés, sauf au nord, par leurs ennemis noirs. D’autres tribus rouges vivent très loin vers le sud, et la légende y place leur origine.

Ils sont ovipares. Les femelles pondent deux œufs par an, de la taille d’un œuf d’autruche terrestre. Les enfants éclosent après trente jours d’incubation, et sont capables de se nourrir immédiatement. Les liens de famille sont assez lâches dès que l’on dépasse le deuxième degré de parenté. Les Sswis vivent assez longtemps, 80 à 110 ans terrestres, quand ils ne meurent pas à la guerre, ce qui est plutôt rare. Ils sont généralement d’une bravoure extraordinaire, mais très agressifs. Respectueux des alliances, ils tuent l’ennemi uniquement parce que c’est l’ennemi. Le vol est inconnu à l’intérieur de la tribu. À l’extérieur, c’est une autre affaire ! Ils possèdent presque tous une intelligence égale à celle des hommes, et sont très capables de progrès. Mais je m’aperçois que je m’égare à vous parler de choses que vous connaissez tous, puisqu’aujourd’hui beaucoup d’entre eux se sont mêlés à notre vie, au point d’être ouvriers ou mathématiciens !

Au retour, au lieu de rentrer directement, nous passâmes par Port-Léon. Le Conquérant arrivait juste de son dernier voyage, chargé de tuiles, de briques, et du télescope de 1 m 80. Il ramenait aussi mon oncle et Ménard.

CHAPITRE II

L’AVION

Plus d’un an s’écoula, à la mesure terrestre. Il y avait quatre de nos anciennes années que nous étions arrivés sur Tellus. D’après les calculs de Ménard, cela correspondait à trois années telluriennes. Cobalt-City prenait forme. C’était maintenant une bourgade animée, comptant plus de 2 500 habitants, avec sa centrale électrique, ses fonderies, son usine métallurgique, entourée de champs labourés où poussaient le blé et le Skin, la céréale sswie. Elle possédait un petit hôpital, où Massacre formait des élèves, une école, et même un embryon d’université, où j’enseignais pour ma part cinq heures par semaine. Les troupeaux paissaient sur les collines voisines, où la végétation terrestre se mêlait de plus en plus aux herbes telluriennes. Les mines de charbon, de fer et des autres métaux, étaient exploitées à la mesure de nos besoins. Une voie ferrée nous réunissait au hameau d’Alumine, à 55 kilomètres au nord, où quarante hommes formaient le personnel de la carrière de bauxite. Port-Léon groupait 600 habitants. Hanté par des idées d’exploration, j’y avais fait installer un chantier naval, qui achevait un navire plus rapide que le Conquérant. Le premier effort des ingénieurs avait été de fabriquer d’autres machines-outils avec le matériel de base que nous possédions.

Tous les vingt jours, par une piste permanente, deux camions-citernes partaient pour les « Puits-de-Pétrole », situés à 800 kilomètres. Le gisement s’épuisait vite, et je voyais le moment où je pourrais faire rentrer les soixante hommes restés là-bas. Nous avions plusieurs dizaines de milliers de litres de réserves, essence ou mazout, et j’avais repéré d’autres points pétrolifères, à 100 kilomètres seulement.

Bref, si on n’avait pas parfois rencontré des Sswis se promenant dans nos rues, et sans les deux soleils et les trois lunes, nous aurions pu nous croire revenus sur Terre. C’est alors que se produisit le fait le plus important de notre histoire, après notre projection sur Tellus.

J’avais veillé tard, mettant au clair des notes et dessinant des cartes géologiques rudimentaires, dans mon cabinet de travail, qui occupait le rez-de-chaussée de notre petite maison. Avant de me coucher, j’allai à l’appareil de radio installé dans un coin, et appelai les puits de pétrole, pour donner des instructions au contremaître de garde, par phonie. Puis je montai me coucher, oubliant de fermer le récepteur. Je dormais depuis une demi-heure quand Martine me réveilla.

« Écoute, on parle en bas !

— Ce doit être dehors … »

J’allai à la fenêtre, l’ouvris. Tout était noir, la rue déserte. La ville dormait, lumières éteintes. Seul le projecteur de la tour de garde balayait l’espace, faisant surgir les maisons de la nuit.

« Tu as dû rêver ! Dis-je, et je me recouchai.

— Écoute, ça recommence ! »

Prêtant l’oreille, j’entendis en effet de vagues sons. Repris par une vieille habitude terrestre:

« Ça doit être la radio que j’ai oublié de fermer », commençai-je à demi endormi. Puis: « Nom de Dieu ! Qui peut donc parler à cette heure-ci ? »

En deux bonds, je fus en bas. Le poste, allumé, était muet. Par la fenêtre, je voyais la nuit, piquetée d’étoiles. Les lunes étaient couchées. Et soudain une voix jaillit du récepteur:

« Here is W.A., calling New-Washington … Here is W.A., calling New-Washington … »

Puis le silence.

« Here is W.A. … — »

Le son était très net. La station qui émettait devait être très proche.

« Écoute ! », me dit à nouveau Martine.

Je m’immobilisai, respiration bloquée. Un léger ronflement se faisait entendre.

« Un avion ? »

Je me ruai à la fenêtre. Une petite lueur se déplaçait parmi les étoiles. Je revins au poste de radio, manœuvrai fébrilement les manettes, cherchant la longueur d’ondes de réception de l’avion.

« W.A. W.A. Who are you ? » Je dévidai tout ce que je savais de mauvais anglais. Je trouvai, enfin, la longueur d’ondes correcte.

« W.A. Who are you ? Here New-France ! »

J’entendis une exclamation étouffée, et une voix me répondit, en excellent français:

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