Theodore Sturgeon - Vénus plus X

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On a volé Charlie Johns. Qui ? Le peuple de Ledom, un monde libre, sans contrainte, sans guerre, sans peur. Un monde sans reproches dont tous les habitants sont bisexués, à la fois mâle et femelle. Bref, le paradis pour Charlie, Homo Sapiens du XXeme siècle ! Jusqu'au jour où il découvre ou il est. Pourquoi il y est. Comment il y est arrivé et ce que sont exactement « ceux-celles » qu'il désigne du nom de vénus plus X.

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— Tout ira bien, mon petit ; ils se reposent seulement un peu. Vous serez bientôt réunis.

Avec des mouvements très lents, pour ne pas l’effrayer, mais en même temps très sûrs, il la touche avec une autre des petites sphères…

* * *

Jeanette raconte à Herb ce qu’a fait Karen : elle demande à Dieu de bénir Dieu, parce qu’elle demande à Dieu de bénir tous ceux qui aiment Karen.

— C’est bien ce que fait Dieu lui-même, dit Herb avec insolence.

Mais ses paroles restent suspendues, là, et, lentement, l’insolence se dissout…

— Je t’aime, dit Jeanette.

* * *

Et les dirigeants de Ledom purent enfin conférer tranquillement.

— Mais, il y a bien eu un vrai Charlie Johns ? demanda Nassiv.

— Oh ! oui, bien sûr…

— Ce… ce n’est pas très gai, dit Nassiv. Quand j’ai soutenu que nous devrions partager avec homo sap., c’était dans une discussion un peu abstraite… Rien de réel, en quelque sorte, rien que des noms, des mots. (Il soupira.) Je l’aimais bien, il… il avait l’air de comprendre certaines choses. Comme notre statue, Le Créateur, oui, et aussi le festin…

— Oui, pour ce qui est de comprendre, il comprenait, dit Osséon, sarcastique, mais j’aurais bien aimé voir ce qu’il aurait compris si nous lui avions dit la vérité sur nous-mêmes avant de lui montrer la statue et le festin !

— Qui était-ce, Mielwiss ?

Mielwiss échangea un regard avec Osséon et haussa vaguement les épaules avant de répondre.

— Autant vous le dire. Il était à bord d’une machine volante d ’homo sap. qui s’est écrasée dans la montagne non loin d’ici. Elle s’était désagrégée dans les airs. La plus grande part a brûlé et est tombée sur l’autre versant. Mais un morceau est tombé en plein sur notre « ciel » et y est resté accroché. Charlie Johns était dedans, très gravement blessé, avec un autre homo sap. déjà mort. Or, vous savez que le ciel est camouflé en montagne, mais enfin ce ne serait pas une trop bonne chose que des équipes de sauveteurs viennent y fourrer le nez de trop près.

« Osséon a suivi la catastrophe dans ses instruments et, à l’aide d’un champ-A de transport, a récupéré l’épave. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour lui sauver la vie, mais il était trop grièvement blessé. Il n’est jamais sorti du coma. Je me suis arrangé, simplement, pour prendre un enregistrement complet de son esprit sur cérébrostyle.

Osséon commenta :

— C’est l’enregistrement le plus complet que nous ayons réalisé jusqu’à ce jour.

— Nous avons alors eu l’idée, Osséon et moi, d’utiliser l’enregistrement pour savoir ce qu ’homo sap. penserait de nous s’il apprenait notre existence. Il suffisait de supprimer le ça et le moi de quelqu’un par l’hypnose pour les remplacer par ceux de Charlie Johns. Puisque nous disposions de Quesbou, c’était très simple.

Grocide tournait la tête de droite et de gauche, encore éberlué.

— Mais enfin nous n’avions jamais entendu parler ne serait-ce que de l’existence de ce Quesbou !

— Le Contrôle Naturel ? Non, c’est normal. Il fait partie de l’équipement de laboratoire de Celui de la Médecine. Nous n’avons jamais eu aucune raison d’en parler à qui que ce soit. Il était bien traité et même heureux, je crois, encore qu’il n’ait jamais rien connu d’autre que ses propres quartiers, dans Celui de la Médecine.

— Tout cela a bien changé maintenant, dit Nassiv.

Grocide demanda :

— Que va-t-il leur arriver, à Quesbou et aux autres ?

Mielwiss sourit :

— Sans notre inimitable Philos qui s’est arrangé pour cacher l’enfant et Froure pendant toutes ces années — et quand je dis cacher j’affirme que je ne me suis jamais douté de rien ! — je serais bien en peine de répondre à cette question. On pourrait difficilement condamner Quesbou à retrouver son existence confinée, maintenant qu’il a été Charlie Johns, même s’il considère tout l’épisode comme un rêve. N’oublions quand même pas qu’une bonne part de son expérience est loin d’avoir été un rêve — après tout, il a bel et bien visité en personne Celui de la Science, Celui de la Médecine et Celui des Enfants. Cependant, il est trop âgé pour pouvoir être transformé en Ledom, sinon de façon partielle ; et je ne commettrais pas une chose pareille sur sa personne.

« Mais l’enfant Soutine nous fournit une autre possibilité. Sauriez-vous deviner laquelle ?

Grocide et Nassiv échangèrent un coup d’œil.

— On pourrait leur bâtir une maison ?

Mielwiss secoua la tête.

— Pas au sein de Celui des Enfants, dit-il d’un ton sans réplique. Ils sont trop… différents. Aucune attention, aucun amour même, ne suffirait probablement à combler ce fossé. Ce serait trop leur demander, et peut-être même présumer de nos propres forces. N’oublie jamais qui nous sommes, Grocide — ce que nous sommes et pourquoi nous sommes. L’humanité n’a jamais atteint au plein épanouissement de sa raison, de son objectivité, jusqu’à aujourd’hui, parce qu’elle s’est toujours empêtrée dans ses dichotomies empoisonnées. En nous, le concept même de différence autre qu’individuelle est aboli. Or Quesbou et Soutine ne sont pas différents en tant qu’individus ; ils sont littéralement d’une autre espèce. Nous autres, Ledom, pourrions probablement faire mieux qu’eux face à une telle situation, mais nous sommes encore neufs, trop jeunes, inexpérimentés ; nous n’en sommes qu’à la quatrième génération…

— Vraiment ? demanda Nassiv. Je pensais… En fait, je ne pensais pas, c’est-à-dire, je ne savais pas.

— Peu d’entre nous savent ; peu d’entre nous s’y intéressent et ça ne présente d’ailleurs guère d’intérêt. Nous sommes conditionnés pour regarder devant nous, pas derrière. Mais dans la mesure où cela pèse sur notre décision concernant Quesbou et Soutine, je vais vous dire brièvement comment Ledom est apparu.

« Je ne pourrai qu’être bref, car nous savons fort peu…

« Il y avait un homo sap. un très grand homme — était-il reconnu pour tel parmi les siens, je l’ignore. Cela paraît pourtant probable. Je pense que c’était un spécialiste de physiologie ou un chirurgien ; de fait, il dut être les deux à la fois, et bien d’autres choses encore. L’humanité lui faisait mal au cœur. Non tant par le mal qu’elle commettait, que par tout le bon qu’elle s’acharnait à détruire en elle-même. Il lui apparut qu’après les quelques milliers d’années où elle s’était comme à plaisir réduite elle-même en esclavage, l’humanité allait maintenait inévitablement se détruire elle-même, à moins que ne voit le jour une société capable de se tenir au-dessus de toutes les partisanneries qui l’avaient déchirée et ne respectant rien d’autre que l’humanité.

« Peut-être a-t-il travaillé seul pendant longtemps. Je sais que vers la fin un certain nombre de gens qui partageaient son opinion se joignirent à lui. Son nom, leurs noms, nous sont inconnus. Quand l’humanité veut honorer, elle imite et il souhaitait que nous ne copiions rien d’homo sap. qui puisse être évité.

« Ses amis et lui nous ont faits, ils ont conçus notre mode de vie ; ils nous ont donné notre religion, le cérébrostyle et les premiers rudiments du champ-A ; puis ils ont conduit la première génération à maturité.

— Mais alors, s’écrie soudain Nassiv, certains d’entre nous les ont connus !

Mielwiss haussa les épaules.

— C’est probable. Mais qu’ont-ils connu ? Ils s’habillaient, agissaient, parlaient comme des Ledom ; l’un après l’autre ils moururent ou disparurent. Un bébé, un petit enfant, accepte le monde qui l’entoure tel qu’il est. Nous quatre, nous sommes des enseignants, des maîtres, n’est-ce pas ? Eh bien, c’est ce qu’ils étaient.

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