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Theodore Sturgeon: Vénus plus X

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Theodore Sturgeon Vénus plus X

Vénus plus X: краткое содержание, описание и аннотация

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On a volé Charlie Johns. Qui ? Le peuple de Ledom, un monde libre, sans contrainte, sans guerre, sans peur. Un monde sans reproches dont tous les habitants sont bisexués, à la fois mâle et femelle. Bref, le paradis pour Charlie, Homo Sapiens du XXeme siècle ! Jusqu'au jour où il découvre ou il est. Pourquoi il y est. Comment il y est arrivé et ce que sont exactement « ceux-celles » qu'il désigne du nom de vénus plus X.

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— En parlant de Soutine ? Bien sûr. Quoi d’autre ?

Et cela lui revint, mais oui, suis-je bête ! Quoi d’autre ! Philos s’exprimait dans la langue de Ledom, avec son pronom unique, pas plus masculin que féminin. C’était lui, Charlie, qui s’était chargé de la traduction par « il » plutôt que « elle ».

Il dit à la jeune fille :

— Vous avez des cheveux semblables à ceux de Laura.

Timidement, elle dit :

— Je suis heureuse que vous soyez venu.

Ils refusèrent de le laisser dormir. Ils n’avaient pas le temps, c’était impossible. Mais ils lui donnèrent à manger et le laissèrent se reposer un peu. Philos et Froure faisaient le tour de la maison, à demi souterraine et à demi bâtie au bord d’une espèce de mesa, inaccessible à tout ce qui était dépourvu d’ailes, entourée de bois et de prés dans lesquels, lui dit-on, Soutine avait abattu un daim avec un arc et des flèches. Philos et Froure faisaient le tour de la maison sans se cacher, ils sanglotaient, ils pensaient ne jamais la revoir. Ce fut alors seulement que Charlie commença à se demander ce qui allait bien pouvoir advenir des deux Ledom une fois qu’il aurait emmené Soutine. Comment appeler ce qu’ils faisaient — de la trahison ? Quelle était la sanction prévue ? Il ne pouvait s’en enquérir : la langue ne possédait aucun mot pour exprimer le concept de punition.

Ils quittèrent la maison, gravirent la pente, pénétrèrent dans le sas. Ils enterrèrent le bloc luminescent qu’ils y avaient laissé. Ils prirent le tunnel pour gagner la cheminée et, là, enterrèrent le second bloc. Ils se débarrassèrent de leurs capes et les dissimulèrent et ils sortirent dans le vallonnement vert, sous le ciel d’acier de Ledom. Ils prirent la direction de Celui de la Médecine, marchant lentement, deux par deux, comme des amants, car Philos et Froure étaient amants et Charlie devait soutenir Soutine parce qu’elle était morte de terreur.

Quand ils approchèrent de Celui de la Médecine, Froure ralentit l’allure et vint se placer à côté de Charlie et de Soutine, tandis que Philos marchait seul, devant. Peu de gens risquaient de se souvenir de Froure, mais si l’on apercevait Philos, le solitaire, marchant de compagnie, comme un amoureux…

Et tout au long du chemin, tandis qu’il soutenait Soutine, lui prodiguant conseils et encouragements, Charlie Johns ne cessait de remuer dans sa tête des pensées brûlantes, lancinantes.

— Ne crie pas, lui dit-il calmement quand ils abordèrent le métro.

Il aurait bien aimé avoir quelqu’un à ses côtés pour lui dire ça, la première fois ! Une fois passé le seuil du hall sombre, il se retourna et la prit dans ses bras, l’obligeant doucement à appuyer sa tête au creux de son épaule. Elle était souple comme une jeune lionne mais, quand commença leur chute verticale, la terreur la rendait rigide. Crier ! Tu parles… Elle n’arrivait même pas à respirer !

Et « dans » le « métro », elle se contenta de se tenir à lui, fermement agrippée, à lui faire mal, de ses doigts fins et fermes, les yeux et les lèvres fermés. Mais quand l’ascenseur qui l’avait si proprement estomaqué la première fois les projeta vers les étages supérieurs, elle se mit à rire !

Et il se réjouit pour elle, oubliant un instant les pensées qui tournoyaient dans sa tête…

— aimez-vous les uns les autres…

— vision d’un homme muni d’un utérus greffé s’accouplant avec un autre homme muni d’un utérus greffé.

— fierté lucide des enfants que l’on adorait…

— main de Grocide et de Nassiv en bois patiné…

— scalpels et aiguilles trafiquant une nouveauté artificielle, créée par l’homme, dans les entrailles de nourrissons…

— et la distance séparant — la distance infime — ou s’il n’y avait pas de différence du tout ? — séparant la grâce divine d’une plaisanterie obscène…

Ils s’élevèrent comme des flèches le long du singulier bâtiment, Charlie étouffant contre son épaule le rire sauvage de Soutine. Ils pénétrèrent dans le silence éclatant du laboratoire d’Osséon. Il ne sera pas là, se dit Charlie Johns.

Mais il y était. Il se détourna des appareils devant lesquels il s’affairait et vint vers eux, sans sourire.

Il dit : — Philos, tu n’as rien à faire ici aujourd’hui.

Philos, très pâle, ouvrit la bouche pour parler quand « OSSEON ! » cria Froure.

Osséon n’avait pas reconnu Froure, ou peut-être ne l’avait-il pas vu du tout. Il tourna la tête pour faire justice de cette interruption et son regard se riva, se figea, se colla sur le Ledom « mort » depuis si longtemps. Froure sourit, joignit les mains et le champ-miroir s’ouvrit comme une corolle — quelle habileté, quelle délicatesse dans la mise en scène et le minutage ! Car le savant n’avait pas sitôt vu de ses yeux le visage si reconnaissable et cependant « impossible » qu’il fut remplacé par sa propre image. Alors même qu’il doutait du témoignage de ses yeux, on lui dérobait son regard !

— Enlevez ça, dit-il d’une voix rauque. Froure, est-ce bien toi, Froure ?

Il s’approcha de la surface intangible du miroir ; Philos se glissa derrière Froure et lui prit l’anneau des mains ; Froure fit deux pas de côté tandis que Philos emmenait à travers la pièce Osséon hypnotisé comme un oiseau. Puis Philos fit disparaître le miroir et se tint souriant, devant le savant éberlué.

— Osséon ! cria Froure dans son dos…

Et pendant tout ce temps, Charlie Johns travaillait, s’échinait à mettre dans la position correcte les cadrans de contrôle de la machine temporelle. Il les régla, un, deux, trois… quatre… puis il enfonça l’interrupteur et jeta Soutine dans la machine, par la porte ouverte, avant de plonger lui-même derrière elle, refermant la porte d’un coup de talon au passage. La dernière chose qu’il vit fut Osséon qui, comprenant enfin, écartait rudement Froure pour se précipiter sur les commandes.

Charlie et Soutine se retrouvèrent emmêlés sur le sol capitonné. Ils se tinrent immobiles un moment, puis Charlie se leva. Voyant que la jeune fille tremblait, il s’agenouilla près d’elle.

— Je voulais… leur dire adieu, souffla-t-elle.

— Tout ira bien, il tentait d’être apaisant. (Il lui caressa les cheveux. Tout à coup — était-ce une réaction de défense ? — il éclata de rire.) Regarde-nous !

Ce qu’elle fit, tournant vers lui ses yeux effrayés mais attentifs. Il dit :

— J’étais en train de me demander de quoi nous aurons l’air, tous les deux, en costume de carnaval, dans mon escalier !

Elle tira sur son col empesé, sur le bas de sa tunique.

— Je ne saurai jamais quoi faire. Je suis tellement… (Elle caressa la soie de son sporran.) Même ça, dit-elle du ton de la confession désespérée, n’est pas réel, je n’ai jamais… Tu crois que les gens le sauront, là où nous allons ?

Il cessa aussitôt de rire.

— Jamais. Ils ne le sauront jamais.

Il avait parlé d’une voix égale.

— J’ai tellement peur…

— Tu n’auras plus jamais besoin d’avoir peur, lui dit-il.

Et moi non plus, songea-t-il. Philos n’aurait pas voulu la renvoyer vers l’époque précise où l’humanité mettrait le feu aux poudres… Et… pourquoi pas ? N’aurait-il pas jugé que cela valait le coup de lui assurer seulement une année, un mois, au milieu de ceux de son espèce, même si elle devait périr avec eux ?

Il aurait aimé pouvoir interroger Philos.

Elle dit : — Combien de temps cela va-t-il prendre ?

Il jeta un coup d’œil à la ligne de l’épaisseur d’un cheveu qui marquait le contour de la porte.

— Je n’en sais rien. Osséon a dit que c’était instantané — du côté ledom. J’imagine, ajouta-t-il, que la porte ne s’ouvrirait pas pendant… (Il ne sut que dire : « le fonctionnement », « la marche », « le voyage » ? Tous les mots semblaient inappropriés.) Si la porte est déverrouillée, c’est que nous sommes arrivés.

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