Theodore Sturgeon - Vénus plus X

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On a volé Charlie Johns. Qui ? Le peuple de Ledom, un monde libre, sans contrainte, sans guerre, sans peur. Un monde sans reproches dont tous les habitants sont bisexués, à la fois mâle et femelle. Bref, le paradis pour Charlie, Homo Sapiens du XXeme siècle ! Jusqu'au jour où il découvre ou il est. Pourquoi il y est. Comment il y est arrivé et ce que sont exactement « ceux-celles » qu'il désigne du nom de vénus plus X.

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— J’espère qu’il te faudra longtemps, dit Grocide. Tu es le bienvenu ici, tu sais. Nassiv t’aime beaucoup.

Du temps de Charlie, c’était le genre de remarque qu’on aurait plutôt faite en l’absence de l’intéressé. Charlie lança un coup d’œil en direction de Nassiv. Ce fut pour le voir hocher du chef et dire avec chaleur :

— C’est vrai, beaucoup.

— Merci, dit Charlie. J’aime votre maison.

* * *

— Smith est un salopard.

Herb était tout à ses propres soucis et quand Jeanette a prononcé ce jugement sans appel en rentrant par la porte de derrière, il a sursauté violemment. Il ne lui avait pas fait part de ses récentes réflexions au sujet de Smith — à personne d’ailleurs, malgré un grand besoin de partager le fardeau qui l’accable. Oh ! il a bien fait le tour des confidents possibles ; telle nana du woman’s lib, par exemple, certains membres des associations culturelles de son quartier, la section locale du syndicat des parents d’élèves du secondaire — encore qu’en tant que père d’un gamin de cinq ans, sa participation y soit assez restreinte pour le moment ! — et d’autres. Mais il a peur. Salopard ou pas, Smith lui a dit quelque chose de très vrai l’autre jour : un nouveau budget, voilà la seule chose sérieuse — tout le reste, c’est de la rigolade.

Mais ce truc est loin de le faire rigoler. C’est un problème trop vaste pour lui, et qu’il n’arrive même pas à définir clairement. Quoique surpris par l’étrange et soudaine coïncidence de la remarque de Jeanette et de ses propres pensées, il n’est même pas sûr de penser que Smith soit un salopard. « Un diable en paradis est un diable, songe-t-il, mais en enfer c’est un mec comme les autres… »

— Qu’est-ce qu’il a fait ?

— Tu n’as qu’à y aller. Il te montrera. Tillie est furieuse.

— J’aimerais bien que tu t’expliques un peu plus clairement, chérie.

— Désolé, chéri, c’est une espèce d’inscription, de plaque, un machin moyenâgeux dans son living…

— Une de ces publicités de chiottes pour un alcool ?

— Bien pire. Tu verras.

* * *

— Et maintenant, Philos ?

— Une bonne petite séance d’introspection, objective et sans merci. Connais-toi toi-même, dit Philos. (Il corrigea ce que les mots pouvaient avoir de tranchant en les accompagnant d’un sourire chaleureux.) Quand je dis « toi-même » c’est comme représentant d’une espèce, ça n’a rien d’individuel. Tu ne devrais pas porter sur Ledom un jugement abstrait, éthéré… Il serait préférable que tu l’opposes à ta propre culture, pour faire surgir les contrastes.

— Je crois que j’en suis déjà capable. Pour commencer…

Mais Philos l’interrompit :

— Tu le crois vraiment ?

Et ses paroles étaient si lourdes de sens que Charlie se tint coi.

Ils parcouraient le dernier kilomètre séparant Celui des Enfants de Celui de la Science. Avec un enjouement un peu forcé, Charlie ajouta :

— Je crois suffisamment connaître mon propre peuple pour…

Philos l’interrompit de nouveau, d’un ton sarcastique :

— Vraiment ?

— Écoute, si tel n’est pas ton avis, répliqua Charlie qui commençait à s’échauffer, n’hésite pas !

— N’hésite pas à quoi ?

— À corriger mes erreurs.

— C’est ce que je fais, dit Philos, sans s’offusquer le moins du monde. (Et plus extraordinaire encore, en s’arrangeant pour ne pas être lui-même blessant.) On va faire ça avec le cérébrostyle. Plus rapide, plus facile, beaucoup plus détaillé et (il sourit) indiscutable, sans possibilité d’interruption.

— Mais je n’aurais pas discuté, je ne t’aurais pas interrompu.

— Bien sûr que si, c’est inévitable. L’histoire de l’humanité ne connaît littéralement aucun sujet aussi peu susceptible de faire l’objet d’une étude objective que celui du sexe. Des volumes sans nombre ont été écrits sur l’Histoire ou les pulsions historiques sans qu’aucun n’aborde jamais le sujet du sexe. Des générations entières d’étudiants s’y sont plongées, les ont acceptés comme la vérité, toute la vérité, et la plupart ont même entrepris d’enseigner les mêmes choses d’une façon identique. Même après que l’importance des motivations d’ordre sexuel eut été révélée. Même après que les individus eurent commencé à utiliser des référents sexuels dans leur interprétation de la vie quotidienne. L’Histoire s’est arrangée pour demeurer, aux yeux de l’immense majorité, une simple collection d’anecdotes se rapportant à des gens qui accomplissaient des actes et satisfaisaient des désirs étrangement coupés de leur comportement sexuel — comportement qui était pourtant à la fois le résultat et la cause de leurs actes. Comportement qui a produit à la fois l’Histoire et l’historien aveugle, mais aussi, je suppose son aveuglement même. Mais je ne devrais te dire ça qu’après la séance de cérébrostyle, pas avant…

Un peu roide, Charlie répliqua : — Alors, allons-y le plus vite possible.

Ils contournèrent Celui de la Science et prirent le métro jusqu’à Celui de la Médecine où Philos conduisit Charlie à travers les espèces de catacombes horizontales qui lui étaient devenues familières, dans les hauteurs vertigineuses du grand bâtiment. Ils traversèrent une vaste salle qui n’était pas sans rappeler la salle d’attente d’une gare de chemin de fer. La pièce résonnait de la musique chorale des Ledom et des doux accents de leurs voix. Dans la foule présente, Charlie remarqua tout particulièrement deux Ledom enveloppés dans des capes identiques, berçant chacun un enfant endormi sur ses genoux.

— Qu’attendent-ils, tous ?

— Je crois t’en avoir parlé — nous venons tous ici, tous les vingt-huit jours, pour un examen médical approfondi.

— Pourquoi ?

— Pourquoi pas ? Ledom est petit, tu sais. Nous ne sommes pas huit cents… Personne ne demeure à plus de deux heures de marche d’ici. Nous disposons de tout l’équipement nécessaire alors… pourquoi pas ?

— Mais… quand tu dis « approfondi », qu’entends-tu par là ?

Très, très approfondi…

Arrivés dans l’un des étages supérieurs de l’immense bâtisse, ils s’arrêtèrent devant une porte invisible, mais pourvue du petit dessin en spirale, sur le mur. Philos invita Charlie à y appliquer sa paume, ce qu’il fit — sans résultat. Philos appliqua alors sa propre paume sur le dessin et la porte s’ouvrit.

— Mon sanctuaire privé, expliqua Philos, dans tout Ledom, tu ne trouveras aucun dispositif qui ressemble autant à une serrure.

— Pourquoi tenir quoi que ce soit sous clé ?

Dans tout Ledom, Charlie avait été effectivement frappé par l’absence de serrures.

Philos fit signe à Charlie d’entrer et la porte se referma dans leur dos.

— Nous avons fort peu de tabous, à Ledom. Mais l’un d’entre eux interdit de laisser traîner des objets hautement contagieux…

C’était une demi-plaisanterie, et Charlie en avait conscience, mais les paroles de Philos n’en contenaient pas moins une bonne dose de sérieux.

— En fait, peu de Ledom s’intéresseraient vraiment à tout ça. (Il montrait du doigt une demi-douzaine de rayonnages portant des livres et un mur entier garni d’étagères sur lesquelles étaient empilés des cubes transparents.) Mais enfin… « connais-toi toi-même »… Il y aurait pas mal de types qui seraient très malheureux de se connaître aussi bien que ça…

Il gagna le mur couvert d’étagères, consulta un index et choisit un cube. Ce dernier portait un certain nombre de chiffres minuscules, tracés à l’encre rouge. Philos les compara à ceux de l’index puis alla jusqu’à un divan bas et retira d’une de ces niches qui apparaissaient comme par magie, une espèce d’appareil. C’était un casque arrondi, soutenu par un bras articulé.

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