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Robert Heinlein: Sixième colonne

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Heinlein: Sixième colonne» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2008, ISBN: 978-2-07-034361-4, издательство: Gallimard, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Robert Heinlein Sixième colonne

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Les États-Unis viennent de tomber sous les attaques des forces Panasiates. La population qui n’a pas été massacrée se voit réduite en esclavage par les forces du Céleste Empereur. Le monde occidental semble perdu. Pourtant, quelques scientifiques survivants, réfugiés dans une Citadelle inconnue des envahisseurs, s’efforcent d’organiser la résistance. A leur tête, Whitey Ardmore, un ancien publicitaire. Grâce à une extraordinaire découverte et à une rare maîtrise de la « guerre psychologique », ce dernier va tenter de renverser l’ennemi et de redonner au pays sa liberté. Premier roman de science-fiction publié par Robert Heinlein, Sixième colonne contient en germe l’œuvre à venir : celle d’un auteur en prise avec son quotidien, fort d’une conscience politique mise au service d’une histoire menée tambour battant.

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— Pas à mon sens, convint Thomas. Bon, je crois qu’il vaut mieux que je parte avant de vous causer des problèmes. Merci pour le petit déjeuner.

— Y a pas de quoi. C’est la moindre des choses de rendre service à un compatriote, par les temps qui courent.

Thomas se remit immédiatement en route, ne voulant pas laisser deviner au généreux fermier combien il avait été ému de le voir réduit à une pareille dégradation. Ce que sous-entendait cette carte d’immatriculation blessait bien plus son âme éprise de liberté que la notion abstraite de la défaite des États-Unis.

Au cours des deux ou trois jours qui suivirent, Thomas se déplaça lentement, évitant les villes jusqu’à ce qu’il ait une connaissance suffisante des nouvelles règles en vigueur pour pouvoir s’y risquer sans attirer l’attention. Il désirait le faire aussi vite que possible, pour pouvoir fureter, lire les panneaux d’affichage et avoir l’occasion de parler à des personnes autorisées à voyager pour affaires. S’il ne s’agissait que de sa sécurité personnelle, Thomas n’aurait pas hésité à s’aventurer sans carte d’immatriculation dans une ville, mais il n’oubliait pas la recommandation d’Ardmore : “Votre devoir primordial est de revenir ! Ne jouez pas les héros et ne prenez aucun risque inutile, et surtout, revenez !

Les villes devraient encore attendre.

Thomas s’approchait des villes la nuit, évitant les patrouilles comme il évitait jadis la police ferroviaire. Au cours de la seconde nuit, il atteignit le premier objectif qu’il s’était fixé : une communauté itinérante. Elle se situait à l’endroit exact dont il avait conservé le souvenir depuis ses précédents passages dans la région. Il faillit pourtant la rater, car l’inévitable feu de camp avait été dissimulé sous un vieux bidon d’huile transformé en fourneau de fortune, ce qui lui évitait d’être repéré.

Thomas prit place dans le cercle, sans mot dire, comme le voulait l’usage, et attendit que les autres l’examinent.

Bientôt, une voix dit d’un ton plaintif :

— C’est Gentleman Jeff, les potes. Boudiou, Jeff, ce que tu m’as foutu la trouille ! J’ai cru que t’étais un Chinetoque. Qu’est-ce que tu deviens ?

— Pas grand-chose. Je fais profil bas.

— On en est tous là, maintenant ! répondit la voix. Quoi que tu essaies, il y a toujours un de ces bridés…

L’homme se lança dans une série d’appréciations sur les ancêtres des Panasiates et leurs préférences intimes, qu’il ne connaissait certainement pas de source sûre.

— Laisse tomber, Moe, ordonna une autre voix. Dis-nous les nouvelles, Jeff.

— Désolé, répondit celui-ci, mais je me suis planqué dans la montagne pour éviter l’armée, et j’ai rien fait d’autre que de la pêche.

— T’aurais mieux fait d’y rester. Partout, ça va mal. Personne n’ose plus engager, même pour une journée, un type qui n’est pas immatriculé. Toute ton énergie, tu la perds à éviter les camps de travail. À côté de ça, la chasse aux communistes, c’était de la petite bière !

— Parle-moi un peu de ces camps de travail, dit Thomas. Un jour, j’aurai peut-être tellement faim que j’y ferai un petit stage…

— Tu peux pas savoir. Personne ne peut avoir faim au point de risquer ça !

La voix marqua un temps d’arrêt, comme si l’homme réfléchissait à cette sinistre perspective.

— Tu connaissais le petit gars de Seattle ?

— Je crois bien. Un petit type qui louchait, habile de ses mains ?

— Oui, c’est ça. Il a été dans un camp de travail, pendant une semaine peut-être, puis il en est ressorti. Il a pas pu nous dire comment, parce qu’il avait perdu la boule. Je l’ai vu, la nuit où il a clamsé. Son corps n’était qu’une plaie. Il a dû faire une septicémie.

Il se tut un moment avant d’ajouter d’un ton pensif :

— Il puait terriblement.

Thomas aurait préféré passer à autre chose, mais il avait besoin d’en savoir plus :

— Qui envoie-t-on dans ces camps ?

— Tout homme de plus de quatorze ans sans emploi approuvé, tous les militaires qui ont survécu à la débâcle, et tous ceux qui se font piquer sans carte d’immatriculation.

— C’est le bout de l’iceberg, ajouta Moe. Si tu voyais ce qu’ils font des femmes sans emploi… Tiens, l’autre jour, une brave vieille qui m’a donné un coup de main ; elle m’a dit que sa nièce était institutrice et que les Chinetoques veulent plus d’écoles ni de profs américains. Quand elle a été chercher sa carte d’immatriculation, ils l’ont…

— Ta gueule, Moe. Tu parles trop.

Thomas n’obtenait que des renseignements décousus, fragmentaires, d’autant plus qu’il pouvait rarement poser des questions directes sur les choses qu’il voulait vraiment savoir. Néanmoins, il finit, peu à peu, par se représenter un peuple totalement et systématiquement réduit en esclavage, une nation aussi impuissante qu’un homme complètement paralysé, avec un système de défense détruit et des moyens de communication entièrement aux mains de l’envahisseur.

Partout, il sentait bouillir le ressentiment et un ardent désir de lutter contre la tyrannie, mais tous ces gens manquaient de directives, de coordination et, surtout, d’armes un tant soit peu modernes. Une rébellion sporadique était aussi vaine que l’agitation d’une fourmilière attaquée. Certes, on pouvait tuer des Panasiates, et beaucoup d’hommes étaient prêts à tirer à vue, même avec la certitude d’y laisser leur propre vie, mais ils avaient les mains liées par la certitude encore plus grande que leur geste provoquerait de terribles représailles contre les leurs. Comme pour les juifs en Allemagne, avant la fin de l’Europe, la bravoure ne suffisait pas, car les tyrans feraient payer le moindre acte violent de façon totalement disproportionnée à d’autres hommes, femmes et enfants.

Ce qui perturbait Thomas encore plus que toutes les souffrances dont on lui parlait et dont il était témoin, c’était d’apprendre que des mesures étaient prises pour éliminer totalement la culture américaine. Les écoles étaient fermées, rien ne pouvait être imprimé en anglais, et l’on commençait à entrevoir l’époque, au bout d’une génération peut-être, où cette langue ne serait plus qu’un patois d’illettrés, utilisé seulement par des serfs incultes qui seraient incapables de se révolter, privés de tout moyen de communication à grande échelle.

Il était impossible de faire une estimation rationnelle du nombre d’Asiatiques se trouvant sur le territoire des États-Unis. On racontait que des transports de troupe acheminaient quotidiennement sur la côte Ouest des milliers de fonctionnaires, dont la plupart avaient déjà fait leurs preuves lors de l’assimilation de l’Inde. Il était difficile de dire s’ils venaient grossir les forces armées qui avaient conquis et régentaient maintenant le pays, mais il était clair qu’ils allaient se substituer aux quelques employés blancs aidant actuellement l’administration civile sous la menace d’une arme. Quand le peu de fonctionnaires blancs restants serait “éliminé”, il deviendrait encore bien plus difficile d’organiser une résistance.

C’est dans une communauté itinérante que Thomas trouva le moyen d’entrer dans les villes.

Finny, au nom de famille inconnu, n’était pas à proprement parler un chevalier de la route, mais un homme qui avait cherché refuge parmi les itinérants et qui les payait en mettant son talent à leur service. C’était un vieil anarchiste qui avait servi son idéal de liberté en fabriquant des billets de banque d’excellente qualité, sans se préoccuper d’en demander l’autorisation au Trésor. Certains disaient que son vrai nom était Phineas, d’autres reliaient son surnom à son habitude de produire des billets de cinq dollars : “assez gros pour être utiles, mais pas assez pour éveiller les soupçons.”

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