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Robert Heinlein: Sixième colonne

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Heinlein: Sixième colonne» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2008, ISBN: 978-2-07-034361-4, издательство: Gallimard, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Robert Heinlein Sixième colonne

Sixième colonne: краткое содержание, описание и аннотация

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Les États-Unis viennent de tomber sous les attaques des forces Panasiates. La population qui n’a pas été massacrée se voit réduite en esclavage par les forces du Céleste Empereur. Le monde occidental semble perdu. Pourtant, quelques scientifiques survivants, réfugiés dans une Citadelle inconnue des envahisseurs, s’efforcent d’organiser la résistance. A leur tête, Whitey Ardmore, un ancien publicitaire. Grâce à une extraordinaire découverte et à une rare maîtrise de la « guerre psychologique », ce dernier va tenter de renverser l’ennemi et de redonner au pays sa liberté. Premier roman de science-fiction publié par Robert Heinlein, Sixième colonne contient en germe l’œuvre à venir : celle d’un auteur en prise avec son quotidien, fort d’une conscience politique mise au service d’une histoire menée tambour battant.

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— C’est peut-être votre opinion, mais vous pouvez être sûr que ce n’était pas celle du docteur Ledbetter.

Ils se lancèrent dans une discussion à laquelle Ardmore ne comprenait rien. Au bout de quelques minutes, il profita d’une pause pour dire :

— Messieurs ! Messieurs ! Un instant, je vous prie. J’ai appris tout ce que je peux savoir pour l’instant, et je vois bien que je ne fais que vous empêcher de travailler. Sauf erreur de ma part, votre tâche immédiate est de vous mettre au courant des travaux du docteur Ledbetter et de découvrir quelles sont les propriétés de son appareil, et tout cela en évitant de vous tuer. Est-ce exact ?

— Oui… ça me semble correct, convint Calhoun avec hésitation.

— Très bien. Alors, continuez et tenez-moi au courant.

Il se leva et les autres l’imitèrent.

— Oh… Une chose encore.

— Oui ?

— J’ignore si c’est important ou non, mais j’ai eu une autre idée, à cause de l’intérêt que le docteur Brooks attache à l’incident du rat et des souris.

Il énuméra les faits en comptant sur ses doigts :

— De nombreux hommes ont été tués ; le docteur Wilkie a été assommé et a failli mourir ; le docteur Calhoun n’a éprouvé qu’un malaise momentané ; les autres survivants, apparemment, n’ont rien ressenti et n’ont pas eu conscience qu’il se produisait quelque chose, sinon que leurs compagnons mouraient mystérieusement. Est-ce qu’on peut voir ça comme une sorte de donnée ?

Il attendit anxieusement la réponse, craignant dans son for intérieur que les savants ne trouvent ses remarques stupides ou enfantines.

Calhoun allait répondre, quand le docteur Brooks le devança :

— Mais bien sûr que si ! Comment n’y avais-je pas pensé ? Vraiment, aujourd’hui, je ne dois pas avoir toute ma tête ! Cela permet d’établir une gradation dans les effets de cette force inconnue…

Il s’interrompit, réfléchit, puis poursuivit presque aussitôt :

— Major, il faut que vous m’autorisiez à examiner les cadavres de nos collègues décédés, puis, en étudiant les différences existant entre eux et les survivants, surtout ceux qui ont été durement touchés par cette force inconnue, je pourrais…

Il s’arrêta net et son regard se porta vers Wilkie.

— Non ! protesta celui-ci. Vous ne me transformerez pas en cobaye ! Pas tant que j’en aurai conscience !

Ardmore n’arrivait pas à savoir si l’appréhension de Wilkie était sincère ou s’il plaisantait. Il intervint :

— Messieurs, je vous laisse le soin de régler les détails. Mais souvenez-vous bien de ceci : ne risquez pas vos vies sans m’en avertir !

— Vous entendez, Brooks ? souligna Wilkie.

Ce soir-là, Ardmore ne se coucha que par sens du devoir, car il n’avait aucune envie de dormir. Il avait accompli sa mission de base, qui était de rassembler les restes de l’organisation dénommée la “Citadelle” et de lui fixer un objectif, raisonnable ou non – il était trop fatigué pour en juger – mais qui avait du moins le mérite d’exister. Il avait créé une routine et, en assumant la direction et la responsabilité de tout, il les avait déchargés de leurs soucis matériels, leur procurant une sorte de tranquillité d’esprit qui les empêcherait peut-être de devenir fous dans un monde ayant sombré en pleine démence.

Que serait-il, ce nouveau monde insensé où la supériorité de la culture occidentale ne serait plus un fait avéré, ce monde où la bannière étoilée ne flotterait plus parmi les pigeons hantant la façade des édifices publics ?

Cette éventualité fit naître dans l’esprit d’Ardmore une nouvelle préoccupation : s’il voulait maintenir un semblant d’activité militaire, il lui faudrait une sorte de service du renseignement. Il avait été trop occupé à remettre tout le monde au travail pour avoir le temps d’y penser, mais il lui faudrait y réfléchir. “Demain”, se dit-il, mais son cerveau continua de travailler fébrilement.

Un service d’espionnage était tout aussi important qu’une nouvelle arme secrète, voire plus encore. Même si les travaux du docteur Ledbetter permettaient de découvrir une arme d’une puissance formidable, elle leur serait inutile s’ils ne savaient pas exactement où et comment l’employer contre les points faibles de l’ennemi. La principale caractéristique des États-Unis en tant que grande puissance, au cours de l’histoire, était l’incroyable médiocrité de son service de renseignement militaire. C’était la nation la plus puissante que la terre ait portée, mais elle s’était empêtrée dans des guerres comme un géant aveugle. Le désastre actuel en était un exemple, se disait Ardmore. Les missiles nucléaires des Panasiates n’étaient pas plus puissants que les nôtres… mais nous nous étions laissés prendre par surprise, sans avoir eu le temps d’en utiliser un seul !

Combien en avions-nous en stock ? Un millier, à ce qu’on disait. Ardmore l’ignorait, mais les Panasiates, eux, avaient dû découvrir combien il en existait au juste et où ils se trouvaient. Ils avaient gagné la guerre grâce à leur service d’espionnage, et non à leurs armes secrètes. Ces dernières n’avaient rien de risible pour autant, d’autant plus que les Panasiates avaient manifestement su les garder secrètes. Notre soi-disant service du renseignement n’avait pas été à la hauteur.

“O.K., Whitey Ardmore, maintenant, c’est à toi de jouer ! Tu as carte blanche pour organiser un réseau d’espionnage, en utilisant trois savants myopes, un sergent au bord de la retraite et deux cuisiniers, sans compter ta brillante petite personne ! Tu es très bon pour les critiques, mais est-ce que tu es plus doué que les autres ?”

Il se leva, rêvant désespérément d’un somnifère qui lui procurerait une nuit de repos. Faute de mieux, il but un verre d’eau chaude et se recoucha.

Et même s’ils découvraient une nouvelle arme surpuissante ? C’était peut-être bien le cas de l’appareil imaginé par Ledbetter, en admettant qu’ils apprennent à l’utiliser. Mais à quoi bon ? Un homme seul ne pouvait pas manœuvrer un vaisseau de guerre, ni même le faire décoller, et six hommes n’auraient aucune chance d’écraser un empire, même s’ils avaient des bottes de sept lieues et un rayon mortel. Que disait Archimède, déjà ? “Si j’avais un levier assez long et un point d’appui, je soulèverais la Terre !” Oui, mais le point d’appui ? Une arme n’est une arme que s’il existe une armée pour l’utiliser.

Ardmore s’endormit enfin et rêva qu’il était affalé au bout du plus long levier imaginable, mais un levier inutile, car il ne reposait sur rien. Tantôt Ardmore était Archimède en personne, tantôt ce dernier, doté de traits asiatiques très marqués, se trouvait près de lui, à le toiser et le railler.

2

Au cours des deux semaines qui suivirent, Ardmore fut trop occupé pour s’inquiéter de quoi que ce soit d’autre que sa tâche initiale. Leur mode de fonctionnement était justifié par le fait qu’ils étaient bel et bien une organisation militaire qui finirait par rendre des comptes à l’autorité civile. Il fallait donc se plier, au moins en apparence, aux règlements en vigueur en termes de paperasse, de rapports, de registres, de feuilles de paye, d’inventaires, etc. Au fond de lui-même, Ardmore sentait que c’était une perte de temps absurde, mais, en tant que publicitaire, sa psychologie de comptoir lui suffisait pour savoir intuitivement que l’homme est une créature se nourrissant de symboles. Pour l’instant, ces symboles de l’administration avaient tous de l’importance.

Il se plongea donc dans le manuel des paiements de feu le trésorier, et solda soigneusement les comptes des morts, notant à chaque fois les montants dus aux ayants droit, payables “en monnaie légale des États-Unis”, tout en se demandant avec tristesse si cette formule aurait à nouveau une signification un jour. Mais il s’y tint, et assigna de menues tâches administratives à tout le monde pour que chacun se rende compte indirectement que tout continuait comme auparavant.

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