Paul-Robert Thomas, op. cit .
Curiosité : ce sont les tikis d’Hiva Oa qui ont inspiré les sculptures extraterrestres d’Hergé dans Vol 714 pour Sydney — on a retrouvé des photos le démontrant dans ses archives personnelles — et peut-être aussi, en tout cas ça y ressemble fort, le fameux ET de Spielberg ; coïncidence : Tintin (que Spielberg portera à l’écran) est né en 1929, la même année que Brel.
Il appartient alors au père de Guy Rauzy, le maire d’Atuona. Aujourd’hui, il est devenu par héritage la propriété de Serge Lecordier (et de son épouse Renée, sœur de Guy Rauzy), l’homme qui est à l’origine de l’Espace Brel : « À la mort de mon beau-père, les terrains ont été redistribués et c’est ma femme et moi-même qui l’avons récupéré, comme un clin d’œil de Jacques Brel. Nous avons décidé de le laisser en l’état. »
Maddly Bamy, op. cit.
Érick et Maddly Bamy, Deux enfants du soleil pour deux monstres sacrés , Christian Pirot éd., 2003.
Paul-Robert Thomas, op. cit .
Jacques Brel en a beaucoup voulu à Leny Escudero parce qu’il a cru, semble-t-il, que celui-ci courtisait Sylvie Rivet, dont il était à cette époque très amoureux, voire qu’il en avait été l’amant, « alors que nos relations, assure l’auteur de Pour une amourette , étaient d’ordre purement professionnel : elle dirigeait le service de presse de Philips. Et ça me rendait très malheureux, car j’avais une immense admiration pour lui et je ne comprenais pas cette haine tenace à mon égard. C’est d’autant plus regrettable que, même si le disque de Ballade à Sylvie est sorti en 1962, quand il était avec elle, j’avais écrit la chanson bien avant, à l’adolescence… » (Leny Escudero à l’auteur, mars 2013.)
Propos recueillis par Daniel Pantchenko pour Chorus n° 25 ( op. cit. ). Gréco a chanté Le Diable (Ça va) l’année même de sa création (1954), puis Brel a écrit spécialement pour elle Vieille (1963) et Je suis bien (1967), avant de lui offrir finalement la primeur de Voir un ami pleurer (1977), qu’elle enregistra un peu avant lui.
Olivier Todd, op. cit.
Les F… , 1977 © Famille Brel.
Ibid.
Tu leur diras, op. cit.
Dans sa chanson Je suis flamand , album n° 2, prod. Canetti, 1979.
À l’auteur, pour le dossier Brel de Paroles et Musique n° 21, juin 1982.
Son dernier récital a eu lieu le 16 mai 1967, à Roubaix, au Casino, une salle de cinéma et de spectacles de mille huit cents places.
À l’auteur, pour Paroles et Musique, op. cit.
Hé, Jacky ! (1982), chanson inédite de Bruno Brel.
Marseillaise installée à Montréal, Clairette Oddera tenait une boîte à chansons où Brel aimait à finir ses soirées lorsqu’il chantait à la Comédie-Canadienne (chaque année de 1961 à 1965, puis en 1967). Au Québec, son dernier récital eut lieu à Chicoutimi le 9 avril 1967.
Marc Robine, Chorus n° 25 ( op. cit. ).
Bruno Brel, Hé, Jacky ! (op. cit. ).
Monsieur Barclay , 1965 © Éditions Méridian.
Maddly Bamy, op. cit.
Avec élégance , 1977 © Famille Brel.
Pour ces Chansons de Brel (comme pour L’œuvre poétique de Brassens ), un tirage complémentaire de quatre mille sept cents exemplaires sera effectué ensuite dans un format légèrement inférieur (33 × 26 cm).
Maddly Bamy, op. cit.
À ne pas confondre avec son homonyme Raymond Moretti, grand peintre niçois (1931–2005) et amateur de jazz et de chanson, à qui l’on doit notamment des peintures, affiches et pochettes de disques représentant Brassens, les Frères Jacques, Michel Legrand, Claude Nougaro… ou Jacques Brel croqué en « Seigneur de la Mancha » (1985).
Chansons de Jacques Brel , Éditions du Grésivaudan, Seyssinet-Pariset, 1979.
Marc Robine, op. cit .
Jean-Roger Caussimon, Le Voilier de Jacques , 1979.
Maddly Bamy, op. cit.
Érick et Maddly Bamy, op. cit.
L’Ostendaise , 1968 © Éditions musicales Pouchenel.
Maddly Bamy, De l’amour à vivre , Christian Pirot éd., 2006.
Prisca Parrish, op. cit.
Ni goélette ni ketch, donc, qui sont également des deux-mâts mais placés différemment : le ketch a son grand mât dans le premier tiers avant du bateau et le second, beaucoup plus petit (le « mât d’artimon »), en avant de la barre ; la goélette possède soit deux mâts égaux soit le grand à l’arrière et le petit (le « mât de misaine ») à l’avant. Sur le yawl, le grand mât est à l’avant et le petit (appelé familièrement « tapecul ») est situé en arrière de la barre. (Source : Marc Robine, op. cit. )
L’ Askoy I (dont le nom en norvégien signifie « île des frênes ») fut construit en 1937 par le même Hugo Van Kuyck et appareilla en 1938 pour un tour du monde scientifique avant d’être stoppé à Panamá, où son propriétaire le vendit pour regagner Anvers et s’illustrer aux côtés des Alliés pendant la guerre. Curiosité : en 1920, Van Kuyck avait baptisé son premier bateau du prénom de… Marieke .
Prisca Parrish, op. cit.
Olivier Todd, op. cit.
Jef , revue trimestrielle de la Fondation Brel, n° 68, 2 e trimestre 1995.
Ibid.
Fort maladroits, ils resteront à bord moins de trois mois, le temps de traverser la Manche et de longer les côtes anglaises jusqu’à l’archipel des Scilly, à l’extrémité sud-ouest de la Cornouaille, où l’ Askoy fera une première escale. Le 21 août, celui-ci mettra le cap sur les Açores avec deux nouveaux matelots, deux jeunes Anglais, Terry et Phil, qui, brillant eux aussi par leur incompétence, débarqueront en arrivant à Horta, le 2 septembre 1974 à l’aube.
Maddly Bamy, Tu leur diras, op. cit.
Grand Jacques, le roman de Jacques Brel, op. cit .
Le 5 février 1964, Hrissa Chouridis, épouse Pélissier, pilote de démonstration chez Wassmer, devenait la troisième femme à réussir l’exploit de traverser l’Atlantique Sud en monomoteur, en empruntant la célèbre ligne de l’Aéropostale où Jean Mermoz perdit la vie. Elle avait décollé d’Issoire le 27 janvier 1964, puis traversé l’océan (en douze heures et quarante minutes) de Dakar à Natal, au Brésil, avant de débarquer à Rio de Janeiro. Avant elle, seules Joan Batten et Maryse Bastié avaient fait de même, respectivement le 13 novembre 1935 et le 30 décembre 1936, après Jim Mollison le 9 février 1933, premier pilote à traverser seul l’Atlantique Sud de Thiès à Natal.
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