Jean-Marc Loubier - Louis de Funès, petites et grandes vadrouilles

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Louis de Funès, petites et grandes vadrouilles: краткое содержание, описание и аннотация

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À l'occasion du centenaire de sa naissance, célébré en 2014, la première biographie complète de Louis de Funès, où l'on découvre non seulement l'acteur, côté cour, mais aussi, côté jardin, l'homme secret méconnu. Tout, tout, tout sur Louis de Funès… La première biographie complète d'un des acteurs préférés des Français, toutes générations confondues. Né à Courbevoie quelques heures avant la déclaration de la Grande Guerre, Louis de Funès aurait eu cent ans en 2014.
la saga du
… chacun connaît ses films, synonymes de l'âge d'or de la comédie à la française.
Mais que sait-on vraiment de cet homme au génie comique inimitable, que sait-on de son quotidien, de ses galères, lui qui fit mille petits boulots avant de brûler les planches et rencontra tardivement le succès ? Extrêmement fouillé et documenté, le livre de Jean-Marc Loubier nous fait découvrir un comédien intransigeant, boulimique de travail et qui choisissait ses rôles avec une minutie maniaque afin qu'ils amusent parents et enfants, mais aussi l'homme secret qui protégeait farouchement sa vie privée.
À l'appui des témoignages de ses partenaires, de ses réalisateurs, des membres de sa famille qui ont pour la première fois accepté de se confier, cette bio « à l'américaine » revisite un demi-siècle d'histoire du cinéma et du théâtre en compagnie de merveilleux monstres sacrés (Bourvil, Gabin, Montand, Carmet, Coluche…), et notamment les joyeuses décennies 1960–1970.
Écrivain et journaliste spécialisé dans le cinéma, Jean-Marc Loubier est l'auteur de nombreuses biographies — Louis Jouvet, Michel Simon, Pierre Brasseur, Patrick Dewaere, Marilyn Monroe… — , couronné en 1997 par le prix Saint-Simon pour son livre d'entretiens avec Simone Valère et Jean Desailly,
. En 1991, il publia sous le titre Le
la première biographie consacrée à Louis de Funès. Devenu proche de la famille, il a au fil des ans pu reconstituer toute la matière de la vie de l'acteur pour nous proposer aujourd'hui sa biographie « définitive ».
Biographie de l'auteur

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Le Petit Parisien annonce à la fois la mobilisation générale et le meurtre du tribun socialiste. Le 2 août, l’Allemagne déclare la guerre à la Russie. Le 3 août, la même Allemagne déclare la guerre à la France. Et c’est ce jour-là que Carlos choisit pour aller déclarer le nouveau-né à la mairie de Courbevoie. Accompagné de deux voisins amis, il présente son fils à l’adjoint au maire, Léon Hénonin, qui écrit sur le registre de l’état civil : « Le trente et un juillet mil neuf cent quatorze, à une heure du matin, est né rue Carnot 29, Louis Germain David, du sexe masculin, de Carlos Louis de Funès de Galarza, quarante-trois ans, négociant en perles fines, et de Leonor Soto Reguera, trente-cinq ans, sans profession, son épouse, domiciliés à Courbevoie, rue Carnot 29. Dressé le trois août mil neuf cent quatorze, à onze heures du matin, sur présentation de l’enfant et déclaration faite par le père en présence de Paul Bricotte, chef de fonderie, rue Carnot 27 à Courbevoie et de Adolphe Maurice, comptable, boulevard national 146 à Clichy (Seine) qui lecture faite […]. »

Désormais chez les de Funès trois bouches supplémentaires sont à nourrir. Celles de Mimi, de Coco et celle de Louis que Leonor affuble du petit nom de Bibi. Carlos continue d’élever ses lapins. Citoyen espagnol, il n’a pas à endosser l’uniforme et il ne peut imaginer que Paris sera jamais encerclé par l’armée allemande, aussi les mammifères finissent-ils à la casserole. Encore un mauvais investissement pour ce diable d’homme qui s’en retourne vers ses chères pierres précieuses. Quant à Leonor, dès qu’elle est remise de ses couches, elle reprend le chemin des fourreurs et arrive tant bien que mal à convaincre de nouvelles clientes. Heureusement, elle parvient à gagner quelques sous pour faire bouillir une marmite où se querellent chichement pommes de terre, carottes, navets et, dans les bons jours, un peu de viande ou du poisson.

C’est dans cette ambiance que grandit celui que certains appelleront plus tard, bien plus tard, le « roi du rire » ou le « galérien de la pellicule ». Une ambiance familiale où justement il ne fait pas toujours bon faire le « rigolo ». Leonor tient à ce que ses enfants soient dotés d’une éducation sans failles. Elle les élève comme elle a été élevée. Dans la stricte observance des règles de la bonne société où l’on se doit d’être poli en toutes circonstances, d’être respectueux des autres, de bien se tenir à table, etc. Cette éducation sera plus que bénéfique, à Bibi en particulier. « On oublie très souvent de souligner que mon père était un homme à l’éducation raffinée. C’est bien simple, si tel n’avait pas été le cas, il n’aurait jamais été accepté par la famille de ma mère [1] Témoignage de Patrick de Funès à l’auteur. . » Ainsi se passent les années de guerre chez les de Funès. Leonor veille au grain en surveillant de près Mimi qui commence à devenir une belle petite fille et en entraînant Coco et Bibi dans le marché de Bécon-les-Bruyères, situé entre Courbevoie et Asnières. Là, Bibi ne manque jamais d’observer le spectacle pittoresque et picaresque des marchands. De retour à la maison, il amuse la famille en imitant les camelots, les bouchers, les légumiers… L’école du rire dans la rue. Il sait non seulement imiter les voix criardes des forains mais encore adopter leurs attitudes, leurs gestes, leurs mimiques, leurs tics. Bibi se prépare-t-il déjà à devenir l’« homme aux quarante visages minute » ? C’est sans doute aller un peu trop vite. Il s’amuse aussi des colères de Leonor qui, s’il fait quelque bêtise, hurle : « Zé vé té touer ! » Une mère que Bibi craint, tout comme les deux autres enfants de la famille. Il ne vient à l’idée de personne de contester son autorité. Il suffit, par exemple, qu’elle perde quelque menue monnaie pour devenir littéralement folle. Elle commence par être agacée, puis énervée, s’agite en tous sens, regarde sous le tapis, sous les lits, en hurlant que c’est une catastrophe, une horreur… Et ça peut durer des heures. De véritables scènes d’hystérie souvent ponctuées d’un : « Zé souis oune sainte et z’entrerai directement au paradis . » Plus tard, Louis de Funès dira souvent à propos d’elle : « Ma mère, c’était Raimu. »

Quant à Carlos, c’est une autre histoire. Peu présent à la maison, il courbe l’échine, mais il ne manque pas d’humour. Un humour froid aux courtes phrases souvent assassines. Un humour à l’anglaise pour ce pur Andalou. « Ah ! Papa, c’était un artiste ! racontait Louis de Funès à ses fils . Il était calme, discret. On ne l’entendait pas. Il était d’une politesse exquise. Il avait beaucoup d’humour, mais le quotidien ne l’intéressait pas. Et puis, il passait le plus clair de son temps au café. C’était un homme du Sud [2] Patrick et Olivier de Funès, Louis de Funès. Ne parlez pas trop de moi, les enfants ! Éditions Le Cherche Midi (2005), p. 20. ! »

Des traits d’esprit qui amusent alors que le fantaisiste Carlos vient de se mettre en tête de se lancer dans la fabrication d’émeraudes synthétiques. À première vue, l’idée ne semble pas si idiote que cela sauf que… Carlos est daltonien. Il est incapable de faire la moindre différence entre le vert et le bleu, le rouge et l’orange. Pour se tirer de ce mauvais pas, il a recours aux services de Bibi. Mais au final, même avec le secours de son plus jeune fils, les affaires de Carlos patinent. Les fins de mois s’en ressentent douloureusement et Leonor peste plus souvent qu’à son tour sur l’incurie de son mari. Ainsi se passent les premières années d’un Bibi loin de se soucier des ennuis pécuniaires de ses parents qui, en 1920, décident de quitter Courbevoie à destination de Villiers-sur-Marne.

Dans cette ville coincée entre Bry-sur-Marne et Noisy-le-Grand où curieusement ne coule pas la Marne, les de Funès s’installent dans une petite maison au confort sommaire, au numéro 10 de l’avenue Gilbert. Changement de décor pour Bibi, mais surtout privilège de pouvoir jouir d’un bout de terrain de quatre mètres sur deux où il commence à s’initier à la culture des salades et des carottes. Il ne fait pas de miracles mais il s’amuse et rêve, appréciant le calme de ce jardin. Il s’y réfugie souvent après l’école primaire où il vient d’entrer, l’école du Centre [3] Aujourd’hui, école Jules-Ferry. , distante de deux kilomètres de la maison, où il s’ennuie. Il ne perd pas un instant pour rentrer au bercail, en courant comme un dératé. Celui que ses camarades de classe appellent « de Fune » se transforme en véritable champion de course à pied. Il a hâte de rejoindre son royaume où, racontera-t-il, « je jouais des comédies devant mon public. Vous voyez : la comédie et le jardin. Je crois que les goûts que nous manifestons dans notre première enfance nous marquent pour la vie. Ce sont les bons. On peut les perdre mais on y revient ». À cela, rien de bien étonnant. Depuis des années, à l’approche du 24 décembre, « quand on me demandait ce que je réclamerais au Père Noël, je disais déjà : “Donnez-moi un guignol” [4] Louis de Funès à Romain Bertrand, Constellation , mars 1964. ». Faute de guignol, Bibi se fabrique lui-même un petit castelet.

Comme la plupart des enfants de son âge, il invente des histoires à sa façon, des saynètes avec des bons et des méchants. Il se régale de son imagination au même rythme qu’il déteste cette école où, coiffé à la Jeanne d’Arc, il est surtout entouré de filles. Il se montre poli et docile avec ses instituteurs, mais il n’est qu’un élève moyen. En un mot, il n’aime pas les études. Cela a beau désespérer Leonor, rien n’y fait. Bibi, loin d’être un cancre, ne voit tout simplement pas l’intérêt de passer des heures à faire des devoirs et à jongler avec les problèmes de robinets qui fuient !

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