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Henri Charrière: Papillon

Здесь есть возможность читать онлайн «Henri Charrière: Papillon» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2002, ISBN: 978-2266118354, издательство: Presses Pocket, категория: Биографии и Мемуары / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Henri Charrière Papillon

Papillon: краткое содержание, описание и аннотация

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Charrière fut faussement accusé de meurtre en 1931 et condamné à perpétuité au bagne en Guyane française. Le régime là, dit « le chemin de la pourriture », était affreux. Résolu qu'il n'y appartiendrait jamais, il s'évada. Sa récompense fut d'abord un cachot inondé de la mer toutes les marées, puis un séjour à la réclusion, « la mangeuse d'hommes », où il fut puni par la quasi-famine. Mais il désira tant sa liberté que, n'importe combien de ses essais aient échoué, il tenta une évasion après l'autre.

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— Que me voulez-vous ?

C’est moi qui parle :

— On veut te dire une seule parole : nous ne commettrons jamais aucune faute contre le règlement, ainsi tu n’auras pas de motif pour frapper aucun de nous. Mais comme on a remarqué que tu frappes n’importe qui sans aucune raison quelquefois, on t’a appelé pour te dire que le jour où tu frappes l’un de nous, tu es un homme mort. Tu as bien compris ?

— Oui, dit le Negro Blanco.

— Un dernier avis.

— Quoi ? dit-il d’une voix sourde.

— Si ce que je viens de te dire doit être répété, que cela soit à un officier, mais pas à un soldat.

— Entendu. » Et il s’en va.

Cette scène se passe le dimanche, jour où les prisonniers ne vont pas au travail. Un galonné arrive.

— Comment t’appelles-tu ?

— Papillon.

— C’est toi le chef des Cayennais ?

— Nous sommes cinq et tous sont chefs.

— Pourquoi c’est toi qui a pris la parole pour t’exprimer devant le prévôt ?

— Parce que c’est moi qui parle le mieux espagnol.

C’est un capitaine de la garde nationale qui me parle. Il n’est pas, me dit-il, le commandant de la garde. Il y a deux chefs plus importants que lui, mais qui ne sont pas là. Depuis notre arrivée, c’est lui qui commande. Les deux commandants arriveront mardi.

— Tu as menacé en ton nom et en celui de tes camarades de tuer le prévôt s’il frappait l’un de vous. Est-ce vrai ?

— Oui, et la menace est très sérieuse. Maintenant je vous dirai que j’ai ajouté que nous ne donnerions aucun motif qui justifie un châtiment corporel. Vous savez, capitaine, qu’aucun tribunal ne nous a condamnés car nous n’avons commis aucun délit au Venezuela.

— Je ne sais pas. Vous êtes arrivés au camp sans aucun papier, avec seulement une note du directeur qui est au village : « Faire travailler ces hommes immédiatement à leur arrivée. »

— Eh bien, capitaine, soyez assez juste, puisque vous êtes militaire, pour qu’en attendant qu’arrivent vos chefs, vos soldats soient avisés par vous de nous traiter différemment des autres prisonniers. Je vous réaffirme que nous ne sommes et ne pouvons pas être des condamnés, car nous n’avons commis aucun délit au Venezuela.

— C’est bien, je donnerai des ordres dans ce sens. J’espère que vous ne m’avez pas trompé.

J’ai le temps d’étudier les prisonniers tout l’après-midi de ce premier dimanche. La première chose qui me frappe, c’est que tous se portent bien physiquement. Deuxièmement, les coups sont tellement matière journalière qu’ils ont appris à les supporter au point que, même le jour de repos, le dimanche, où ils pourraient assez facilement les éviter en se comportant bien, on dirait qu’ils trouvent un sadique plaisir en jouant avec le feu. Ils n’arrêtent pas de faire des choses défendues : jouer aux dés, baiser un jeune aux cabinets, voler un camarade, dire des mots obscènes aux femmes qui viennent du village apporter douceurs ou cigarettes aux prisonniers. Elles font aussi des échanges. Un panier tressé, un objet sculpté pour quelque monnaie ou des paquets de cigarettes. Eh bien, il y a des prisonniers qui trouvent le moyen d’attraper à travers les fils barbelés ce qu’offre la femme et de partir en courant sans lui donner l’objet marchandé, pour se perdre ensuite au milieu des autres. Conclusion : les châtiments corporels sont appliqués tellement inégalement et pour n’importe quoi, leur cuir étant littéralement tanné par les látigos, que la terreur règne dans ce camp sans aucun bénéfice ni pour la société ni pour l’ordre et qu’elle ne corrige en rien ces malheureux.

La Réclusion de Saint-Joseph, par son silence, est bien plus terrible que cela. Ici la peur est momentanée, et pouvoir parler la nuit, en dehors des heures de travail et le dimanche, ainsi que la nourriture, ici riche et abondante, font qu’un homme peut très bien accomplir sa condamnation qui en aucun cas ne dépasse cinq ans.

Nous passons le dimanche à fumer et à boire du café en parlant entre nous. Quelques Colombiens se sont approchés de nous, nous les avons écartés gentiment, mais fermement. Il faut qu’on nous considère comme des prisonniers à part, sans cela on est foutus.

Le lendemain lundi, à six heures, après avoir copieusement déjeuné, on défile au travail avec les autres. Voici la manière d’opérer la mise en train du travail : deux rangées d’hommes, face à face, cinquante prisonniers, cinquante soldats. Un soldat par prisonnier. Entre les deux rangées, cinquante outils : pioches, pelles ou haches. Les deux lignes d’hommes s’observent. La file des prisonniers, angoissés, la file des soldats, nerveux et sadiques.

Le sergent crie : « Un tel, pioche ! »

Le malheureux se précipite et, au moment où il ramasse la pioche pour la jeter sur son épaule et partir en courant au travail, le sergent crie : « Número » ce qui équivaut à : « Soldat, une, deux, etc. » Le soldat fonce derrière le pauvre mec et le fouette avec son nerf de bœuf. Cette horrible scène se répète deux fois par jour. Sur le parcours du camp au lieu de travail, on a l’impression que ce sont des gardiens d’ânes qui fustigent leurs bourricots en courant derrière eux.

Nous étions glacés d’appréhension, attendant notre tour. Ce fut heureusement différent.

— Les cinq Cayennais, par ici ! Les plus jeunes, prenez ces pioches et vous les deux vieux, ces deux pelles.

En route, sans courir mais au pas de chasseur, surveillés par quatre soldats et un caporal, nous nous rendons au chantier commun. Cette journée fut plus longue et plus désespérante que la première. Des hommes particulièrement visés, à bout de forces, criaient comme des fous et imploraient à genoux qu’on ne les frappe plus. L’après-midi, ils devaient faire d’une multitude de tas de bois qui avaient mal brûlé, un seul grand tas. D’autres devaient nettoyer derrière. Et aussi, de quatre-vingts à cent fagots qui étaient déjà presque consumés, il devait seulement rester un grand brasier au milieu du camp. A coups de nerf de bœuf, chaque soldat frappait son prisonnier pour qu’il ramasse les débris et les porte en courant au milieu du champ. Cette course démoniaque provoquait chez certains une véritable crise de folie et dans leur précipitation ils attrapaient quelquefois des branches du côté où il y avait encore de la braise. Les mains brûlées, flagellés sauvagement, marchant pieds nus sur une braise ou une branche encore fumante par terre, cette fantastique scène dura trois heures. Pas un de nous ne fut invité à participer au nettoyage de ce champ nouvellement défriché. Heureusement, car nous avions, par de courtes phrases, sans trop lever la tête, tout en piochant, décidé de sauter chacun sur les cinq soldats, cabots compris, de les désarmer et de tirer dans le tas de ces sauvages.

Aujourd’hui, mardi, nous ne sommes pas sortis au travail. On nous appelle au bureau des deux commandants de la garde nationale. Ces deux militaires sont très étonnés du fait que nous soyons à El Dorado sans documents justifiant qu’un tribunal nous y ait envoyés. De toute façon, ils nous promettent de demander demain des explications au directeur du pénal.

Ça n’a pas été long. Ces deux majors commandants de la garde du pénitencier sont certainement très sévères, on peut même dire : exagérément répressifs, mais ils sont corrects, car ils ont exigé que le directeur de la colonie vienne lui-même nous donner des explications.

Le voici devant nous, accompagné de son beau-frère, Russian, et des deux officiers de la garde nationale.

— Français, je suis le directeur de la Colonie d’El Dorado. Vous avez désiré me parler. Que voulez-vous ?

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