Luc Besson - Arthur et la guerre des deux mondes

Здесь есть возможность читать онлайн «Luc Besson - Arthur et la guerre des deux mondes» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Сказка, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Arthur et la guerre des deux mondes: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Arthur et la guerre des deux mondes»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Le pire est à craindre car M le maudit a profité de l'ouverture du rayon de lune pour grandir et passer dans l'autre monde, celui des humains. L'ignoble créature mesure maintenant deux mètres quarante et elle est bien décidée à conquérir ce nouveau monde.
Devant l'ampleur du danger, Arthur et ses amis vont exploiter toutes les astuces, tirer profit des situations les plus inattendues et tout faire pour déjouer l'effroyable plan de Maltazard.
Mais est-ce que cette cause n'est pas perdue d'avance lorsque l'on ne mesure que deux millimètres? 

Arthur et la guerre des deux mondes — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Arthur et la guerre des deux mondes», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Armand charge son fusil à pompes et se retourne vers l'échelle. Il pousse un grand cri. Ce n'est pas un cri de guerre, mais un hurlement de peur. Les cinq Bogo-Matassalaïs sont devant lui et l'observent, du haut de leurs deux mètres trente. Armand se sent aussitôt mal à l'aise. On le serait à moins ! Les Bogos sont en costume traditionnel, leur magnifique coiffe brodée de coquillages, enroulée autour de leur chevelure. Leurs visages sont impassibles et respirent l'équilibre, ce qui est indispensable quand on est aussi grand.

- Ecartez-vous de mon chemin ! J'ai une mission à remplir ! parvient à articuler le père dans un sursaut d'orgueil.

Le chef des Bogos l'observe un instant sans bouger avant de lui parler calmement :

- Les dieux ont voulu que ces abeilles vivent sous cette branche et toi, du haut de tes quelques centimètres, tu veux t'opposer à la grandeur des dieux ?

Armand ne voyait pas tout à fait les choses comme ça.

- Mais non ! Je veux juste détruire ces satanées abeilles qui veulent piquer mon fils ! J'ai le droit de défendre mon enfant, non ?! rétorque le père en crispant ses mains autour de son arme.

- Arthur est le cousin des abeilles, le neveu du chêne, le frère du vent et de la terre. Personne ne lui fera de mal, à part peut-être vous, grâce à l'arme que vous tenez dans les mains ! déclare le chef d'une voix envoûtante.

Armand est perdu. Il aimerait se battre, être vaillant pour une fois, afin de montrer à son fils comment il s'est sacrifié pour lui.

Mais il se sent ridicule avec ce canon en plastique entre les mains, face à des géants dont la sagesse inspire le respect. Le pauvre bonhomme se retourne vers les pompiers pour chercher un soutien, mais ils sont tous occupés à nettoyer le mammouth pris dans la glaise, comme un fossile du fond des âges.

- Il faudrait peut-être mieux attendre que ça sèche un peu, ça sera plus facile d'enlever la boue par plaques ? lance un pompier qui a dû un jour prendre la foudre en haut de la grande échelle pour être aussi bête.

Le commandant, même s'il ne voit rien à cause de la boue qu'il a sur le visage, a très bien entendu cette proposition absurde et remue comme il peut, pour manifester son refus.

- Ah ! Vous voyez, il est d'accord avec moi ! dit fièrement le pompier.

Mais tout d'un coup, le commandant crache tout l'air qu'il a dans les poumons et parvient à chasser la boue qu'il avait autour de la bouche.

- Nooon !!! hurle-t-il de rage. Allez me chercher de l'eau, bande d'abrutis !!

La tâche ne devrait pas être compliquée puisqu'ils ont un camion qui en est rempli.

- Vous voulez pas qu'on achève les abeilles d'abord ? propose Armand qui cherche toujours de l'aide.

- Y en a pour une minute et après on s'occupe de vous ! lance le sous-chef.

En haut, dans la ruche, on se félicite de cette diversion qui a permis à la reine de continuer son travail. Arthur aimerait bien lui dire de se presser car chaque seconde qui passe est un calvaire pour lui. Il voudrait déjà avaler le produit, grandir d'un seul coup et arrêter définitivement toutes ces folies qui se préparent sur la terre.

La reine fait vibrer tout son corps et le début d'une magnifique larme de miel translucide commence à paraître à la base de son abdomen. Sélénia vient mettre affectueusement la main sur l'épaule d'Arthur.

- Ça vient, Arthur. Ça vient. Il faut être patient !

- Je le sais, Sélénia ! C'est les adultes qui ne le sont pas !

Le commandant a retrouvé une apparence humaine. Il est juste trempé de la tête aux pieds puisque ses collègues, pour gagner du temps, l'ont plongé directement dans la citerne. Armand est à ses côtés et tous les pompiers sont derrière leur chef. Cette petite armée fait face aux Bogo-Matassalaïs, toujours aussi impassibles, au pied de l'échelle.

- Messieurs, je vais vous demander de reculer et de nous laisser faire notre travail ! dit le commandant, en pointant vers eux son canon à fumée.

Les Bogos se regardent. Se battre contre des frères n'est pas dans leurs habitudes, mais abandonner leurs cousines les abeilles à ce triste sort n'est pas dans leur tempérament.

- Si tu veux vraiment faire ça, petit homme, alors il faudra nous tuer d'abord, car nous sommes des abeilles, répond le chef avec fermeté.

Le commandant Bellerive examine le chef, qui n'a vraiment rien d'une abeille, à part peut-être quelques rayures sur son costume traditionnel.

- Je compte jusqu'à trois ! dit le pompier, qui a laissé l'orgueil prendre la place de la raison.

- Trois ! lui répond le Bogo-Matassalaï, absolument pas impressionné par ce petit jeu, ce suspense ridicule.

Le pompier, coupé dans son élan, ne sait plus comment se sortir de ce mauvais pas. Appuyer sur la gâchette lui semble la seule chose à faire, même si c'est de loin la plus stupide. Mais l'homme est comme ça, quand il est dominé par son orgueil, délaissé par son intelligence, il faut qu'il détruise. Le pompier vise lentement les Matassalaïs, son doigt s'approche de la gâchette au moment où...

- Chef ! Chef ! hurle le pompier qui était resté dans le camion.

L'homme est tout essoufflé d'avoir couru et il lui faut quelques secondes pour reprendre son souffle et finir sa phrase.

- Le chef de la police vient d'appeler. Il y a alerte générale et ils ont besoin de tous les hommes disponibles !

- Que se passe-t-il ? demande le chef, un peu contrarié de ne pas pouvoir finir sa mission.

- La ville a été attaquée par une pluie de grenouilles géantes !!

Les pompiers se regardent, interloqués.

- T'es sûr ? demande le chef qui n'a jamais entendu parler d'une chose pareille.

- Ben... la liaison téléphonique était mauvaise, mais j'ai bien entendu « invasion » et « géantes ». Les grenouilles, je suis pas sûr ! Quant à la demande de renforts, ça j'en suis sûr, tout le monde hurlait dans la radio ! raconte le pompier, visiblement encore sous le choc.

Le commandant prend alors la meilleure des décisions.

- En voiture !! hurle-t-il à ses hommes, qui aussitôt abandonnent leur matériel pour se ruer vers le camion.

Le commandant Bellerive se tourne alors vers les Bogo- Matassalaïs et les menace du doigt.

- Je reviendrai ! déclame-t-il comme un mauvais acteur, avec un regard noir qui se veut méchant.

Les Bogo-Matassalaïs lui sourient et font au revoir de la main, ce qui exaspère notre pompier de service. Il tape du pied en signe d'impuissance et retourne au camion. Armand est désespéré.

Sa femme est ravie.

Chapitre 15

La petite ville d'habitude si paisible, où Marguerite aime à faire ses courses, est aujourd'hui à feu et à sang. Les séides, sur leurs moustiks géants, ont pris le contrôle des airs et ils foncent en rase-mottes sur les habitants qui courent dans tous les sens en hurlant. La panique est générale, la police est débordée, les vitrines sont cassées tandis que les premiers feux font leur apparition. Jamais le village n'a connu pareil désastre. Maltazard est hilare, car tout ce chaos l'enchante.

- Ça fait du bien de revenir aux affaires ! dit-il avec satisfaction, tandis que des séides passent devant lui, comme s'ils faisaient une démonstration aérienne.

Au bout de la rue, il aperçoit le rutilant camion de pompiers qui arrive en ville, sirène hurlante. Le commandant Bellerive n'en croit pas ses yeux. Des moustiks gros comme des avions de chasse lacèrent le ciel de traînées de feu et les gens hurlent de tous côtés en implorant le ciel.

Mais le ciel, pour l'instant, est noir de moustiks.

- Qu'est-ce qu'on fait, chef ? bégaye le chauffeur qui tremble tellement qu'il fait vibrer toute la cabine.

Le commandant tend un bras vers l'avant et semble bien décidé.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Arthur et la guerre des deux mondes»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Arthur et la guerre des deux mondes» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Arthur et la guerre des deux mondes»

Обсуждение, отзывы о книге «Arthur et la guerre des deux mondes» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x