Luc Besson - Arthur et la guerre des deux mondes

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Arthur et la guerre des deux mondes: краткое содержание, описание и аннотация

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Le pire est à craindre car M le maudit a profité de l'ouverture du rayon de lune pour grandir et passer dans l'autre monde, celui des humains. L'ignoble créature mesure maintenant deux mètres quarante et elle est bien décidée à conquérir ce nouveau monde.
Devant l'ampleur du danger, Arthur et ses amis vont exploiter toutes les astuces, tirer profit des situations les plus inattendues et tout faire pour déjouer l'effroyable plan de Maltazard.
Mais est-ce que cette cause n'est pas perdue d'avance lorsque l'on ne mesure que deux millimètres? 

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- C'est... pour quoi ? balbutie le docteur.

M ne répond pas à une question aussi stupide et se contente d'entrer dans le cabinet, chose pas forcément facile quand on mesure deux mètres quarante. Le docteur regarde passer cette créature avec autant de fascination que de dégoût. Il en avait vu des horreurs quand il était jeune étudiant, des moutons à cinq pattes, des veaux à deux têtes, mais jamais il n'avait pu observer d'aussi près une telle atrocité ambulante. Même les mouches n'osaient pas se poser sur Maltazard, de peur de tomber malades.

Le seigneur des ténèbres se poste devant le mur où sont exposées les photos illustrant les exploits du docteur. Maltazard les étudie une à une, avec méthode. Il est fasciné par ce travail d'orfèvre, et s'il avait eu connaissance de pareilles techniques plus tôt, il se serait évité bien des souffrances.

- Joli travail ! déclare M en connaisseur.

- Merci, balbutie le docteur qui ne parvient pas vraiment à se décontracter.

- J'aimerais moi aussi changer et retrouver mon apparence.

Le docteur marque une pause. Lui qui voulait du travail, il en a tout à coup beaucoup trop.

- Euh... à quoi vous ressembliez avant ? demande naïvement le docteur, vu que son client ne ressemble à rien.

- Avant j'étais jeune et beau. J'étais un fier guerrier plein de fougue, prêt à conquérir toutes les terres et tous les cœurs.

Maltazard s'arrête devant un miroir et se regarde un instant.

- Et voilà ce que je suis devenu ! Une ombre, l'ombre de moi-même. Un être hideux qui chaque jour se détériore davantage.

- C'est... c'est vrai que vous n'avez pas un visage facile, dit le docteur, comme s'il parlait à une cliente. Mais... comment cela vous est-il arrivé ?

Maltazard marque un temps d'arrêt. Il n'aime pas parler de cette période de sa vie.

-... Empoisonnement.

- Ah oui ! Effectivement. Je me disais aussi, j'en ai vu des accidents, mais ça n'a jamais mis quelqu'un dans un état pareil ! Je veux dire... la décomposition et... et qui vous a empoisonné de la sorte ? Une conquête ?

Maltazard baisse la tête. Le docteur a mis dans le mille.

- Les femmes sont terribles et parfois sans pitié, commente Franck Emilien.

- Oui... surtout chez les coléoptères, ajoute M sur le ton de la confidence.

Le docteur n'est pas loin de tourner de l'œil. Il faut dire que l'image de Maltazard copulant avec un insecte géant et vénéneux n'est pas des plus appétissante et le docteur n'a plus que deux envies : voir son client disparaître et pouvoir aller vomir tranquillement.

- Écoutez, le mieux à faire serait de rentrer chez vous, de découper tranquillement quelques visages et des corps qui vous plaisent et de me faire un petit montage. Comme ça j'aurais au moins une idée de ce que vous désirez. Ce sera une bonne base !

Pendant que son client remplira sa mission, il aura largement le temps de quitter cette ville de fous. Le docteur ouvre la porte et invite gentiment Maltazard à sortir.

- Voilà ! Dès que vous avez votre petit modèle, vous revenez me voir et on fera pour le mieux !

M hésite un instant. N'importe quelle créature qui aurait contrarié ses plans de la sorte se serait déjà fait empaler, mais il a trop besoin de ce docteur car il y a fort à parier qu'il n'y en a pas d'autre dans tout le comté.

- Je vais revenir ! déclare-t-il avec la conviction d'un acteur autrichien.

- C'est ça ! Revenez quand vous êtes prêt ! Et réfléchissez bien, car une fois qu'on a opéré, on ne peut plus revenir en arrière ! explique le docteur.

Mais il y a peu de chances que Maltazard regrette son état de décomposition avancée. Le docteur claque la porte au nez de Maltazard. C'est une expression puisque, comme chacun sait, M n'a toujours pas de nez.

Maltazard marque quelques instants d'hésitation, repensant à la mission que lui a confiée le docteur. Puis il s'approche de la fenêtre du couloir et regarde à travers. Il y a là un petit jardin et, un peu plus loin, un magasin de pompes funèbres. Maltazard regarde tour à tour la porte du docteur et l'entrée de la boutique, se demandant s'il y a une quelconque connexion entre elles. Voilà effectivement un endroit parfait pour accueillir les clients mécontents et une idée germe dans sa pauvre tête malade. Il se met à sourire, et ce n'est jamais une bonne nouvelle quand M se met à sourire.

Franck Émilien Souture s'éponge le front, et s'assied sur sa valise afin de pouvoir la fermer. Il regarde autour de lui pour voir s'il n'a rien oublié. De toute façon, il ne va pas partir bien longtemps. Juste quelques jours, le temps pour la police, l'armée ou le zoo d'attraper cette créature immonde qui ferait peur à Frankenstein. Il saisit sa valise et se dirige d'un pas décidé vers la porte qui lui explose littéralement au nez et, comme lui en a un, il ne tarde pas à saigner.

- Ça y est ! annonce fièrement Maltazard, en se redressant à l'intérieur du cabinet.

Le docteur se tient le pif et referme la porte.

- Ça y est quoi ? demande-t-il en voyant la créature poser son énorme sac en toile sur la table.

- J'ai fait comme vous avez dit ! J'ai découpé les parties qui me plaisaient ! dit-il en ouvrant le sac.

Le docteur ose à peine regarder à l'intérieur.

- Les oreilles de celui-là, la bouche de celui-ci et le nez de celui-là ! s'exclame Maltazard en pointant du doigt le contenu du sac.

Le docteur est sans voix. Quand il parlait de « découper », il pensait évidemment aux photos de magazines, pas aux gens. Mais l'erreur de Maltazard est excusable, puisqu'il ne sait pas ce qu'est un magazine. Par contre, découper fait partie de ses nombreuses spécialités.

Les yeux du docteur se perdent au plafond. C'est toujours ce qui se passe en premier quand on tombe dans les pommes.

- Et dire qu'il suffirait d'un tout petit peu de courant pour nous sortir de là ! marmonne Sélénia.

Mais ses paroles n'y changent rien. Nos amis sont toujours coincés dans leur bulle, au fond du tuyau. Bétamèche soupire et commence à trouver le temps long.

- Tes parents ne se lavent-ils pas le matin ?

- Bien sûr que si ! Mais là... je ne comprends pas. Normalement, à cette heure-là, mon père est en train de se raser.

Armand est effectivement dans la salle de bains, le visage plein de mousse et le rasoir à la main. Mais il ne bouge pas d'un millimètre, encore tétanisé par la vision de cauchemar qu'il a eue dans la forêt. Visiblement, il n'a pas assez d'énergie disponible pour ouvrir un robinet.

- Ma mère aussi doit être dans l'autre salle de bains. Elle prend un bain tous les matins, explique Arthur.

Rose est effectivement dans une salle de bains à sa couleur et elle s'acharne sur le robinet qui lui résiste.

- Pourquoi sont-ils toujours aussi durs à ouvrir ?! se plaint-elle, comme tous les matins.

Mais comme tous les matins, elle tourne le robinet dans le mauvais sens. L'eau ne viendra pas de la salle de bains rose.

Arthur réfléchit encore.

- Ma grand-mère est dans la cuisine à cette heure-ci. Elle doit découper les légumes. Sa prochaine étape sera donc forcément de les passer sous l'eau. En effet, un gros bac de légumes trône sur la table de la cuisine, mais Marguerite a délaissé son couteau pour le combiné du téléphone.

- Bonjour madame Mingus... bien, merci. Excusez-moi de vous importuner de la sorte, mais auriez-vous par hasard vu mon petit-fils Arthur traverser vos champs ?... Non ?

Marguerite, un peu déçue, échange quelques civilités avant de raccrocher. Elle soupire profondément, puis tourne une nouvelle page de son agenda et compose un autre numéro. Ils ne sont pas prêts d'être coupés ces beaux légumes et encore moins d'être passés sous l'eau.

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