Les Mille Et Une Nuits Tome I

Здесь есть возможность читать онлайн «Les Mille Et Une Nuits Tome I» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Сказка, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les Mille Et Une Nuits Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les Mille Et Une Nuits Tome I»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Les Mille Et Une Nuits Tome I — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les Mille Et Une Nuits Tome I», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

«Cependant il était tard, et nous ne savions où aller loger dans une ville où nous n’avions aucune habitude, et où nous n’étions jamais venus. Mais notre bonne fortune nous ayant conduits devant votre porte, nous avons pris la liberté de frapper; vous nous avez reçus avec tant de charité et de bonté que nous ne pouvons assez vous en remercier. Voilà, madame, ajouta-t-il, ce que vous m’avez commandé de vous raconter: pourquoi j’ai perdu mon œil droit, pourquoi j’ai la barbe et les sourcils ras et pourquoi je suis en ce moment chez vous.

«- C’est assez, dit Zobéide, nous sommes contentes; retirez-vous où il vous plaira. Le calender s’en excusa et supplia la dame de lui permettre de demeurer, pour avoir la satisfaction d’entendre l’histoire de ses deux confrères, qu’il ne pouvait, disait-il, abandonner honnêtement, et celle des trois autres personnes de la compagnie.»

Sire, dit en cet endroit Scheherazade, le jour, que je vois, m’empêche de passer à l’histoire du second calender; mais si votre majesté veut l’entendre demain, elle n’en sera pas moins satisfaite que de celle du premier. Le sultan y consentit, et se leva pour aller tenir son conseil.

XL NUIT.

Dinarzade, ne doutant point qu’elle ne prit autant de plaisir à l’histoire du second calender qu’elle en avait pris à l’autre, ne manqua pas d’éveiller la sultane avant le jour: Si vous ne dormez pas, ma sœur, lui dit-elle, je vous prie de commencer l’histoire que vous nous avez promise. Scheherazade aussitôt adressa la parole au sultan, et parla dans ces termes:

Sire, l’histoire du premier calender parut étrange à toute la compagnie et particulièrement au calife. La présence des esclaves avec leurs sabres à la main ne l’empêcha pas de dire tout bas au vizir: «Depuis que je me connais, j’ai bien entendu des histoires, mais je n’ai jamais rien ouï qui approchât de celle de ce calender.» Pendant qu’il parlait ainsi, le second calender prit la parole, et l’adressant à Zobéide:

HISTOIRE DU SECOND CALENDER, FILS DE ROI.

«Madame, dit-il, pour obéir à votre commandement et vous apprendre par quelle étrange aventure je suis devenu borgne de l’œil droit, il faut que je vous conte toute l’histoire de ma vie.

«J’étais à peine hors de l’enfance, que le roi mon père, car vous saurez, madame, que je suis né prince, remarquant en moi beaucoup d’esprit n’épargna rien pour le cultiver. Il appela auprès de moi tout ce qu’il y avait dans ses états de gens qui excellaient dans les sciences et dans les beaux-arts.

«Je ne sus pas plus tôt lire et écrire que j’appris par cœur l’Alcoran [25]tout entier ce livre admirable qui contient le fondement, les préceptes et la règle de notre religion [26]. Et afin de m’en instruire à fond, je lus les ouvrages des auteurs les plus approuvés et qui l’ont éclairci par leurs commentaires. J’ajoutai à cette lecture la connaissance de toutes les traditions recueillies de la bouche de notre prophète par les grands hommes ses contemporains. Je ne me contentai pas de ne rien ignorer de tout ce qui regardait notre religion: je me fis une étude particulière de nos histoires; je me perfectionnai dans les belles-lettres, dans la lecture de nos poètes, dans la versification; je m’attachai à la géographie, à la chronologie et à parler purement notre langue, sans toutefois négliger aucun des exercices qui conviennent à un prince. Mais une chose que j’aimais beaucoup et à quoi je réussissais principalement, c’était à former les caractères de notre langue arabe. J’y fis tant de progrès que je surpassai tous les maîtres écrivains de notre royaume qui s’étaient acquis le plus de réputation.

«La renommée me fit plus d’honneur que je ne méritais. Elle ne se contenta pas de semer le bruit de mes talents dans les états du roi mon père, elle le porta jusqu’à la cour des Indes, dont le puissant monarque, curieux de me voir, envoya un ambassadeur avec de riches présents pour me demander à mon père, qui fut ravi de cette ambassade pour plusieurs raisons. Il était persuadé que rien ne convenait mieux à un prince de mon âge que de voyager dans les cours étrangères, et d’ailleurs il était bien aise de s’attirer l’amitié du sultan des Indes. Je partis donc avec l’ambassadeur, mais avec peu d’équipage, à cause de la longueur et de la difficulté des chemins.

«Il y avait un mois que nous étions en marche lorsque nous découvrîmes de loin un gros nuage de poussière, sous lequel nous vîmes bientôt paraître cinquante cavaliers bien armés. C’étaient des voleurs, qui venaient à nous au grand galop…» Scheherazade étant en cet endroit, aperçut le jour et en avertit le sultan, qui se leva; mais voulant savoir ce qui se passerait entre les cinquante cavaliers et l’ambassadeur des Indes, ce prince attendit la nuit suivante impatiemment.

XLI NUIT.

Il était presque jour lorsque Dinarzade se réveilla le lendemain. Ma chère sœur, s’écria-t-elle, si vous ne dormez pas, je vous supplie de continuer l’histoire du second calender. Scheherazade la reprit de cette manière:

«Madame, poursuivit le calender, en parlant toujours à Zobéide, comme nous avions dix chevaux chargés de notre bagage et des présents que je devais faire au sultan des Indes, de la part du roi mon père, et que nous étions peu de monde, vous jugez bien que ces voleurs ne manquèrent pas de venir à nous hardiment. N’étant pas en état de repousser la force par la force, nous leur dîmes que nous étions des ambassadeurs du sultan des Indes et que nous espérions qu’ils ne feraient rien contre le respect qu’ils lui devaient. Nous crûmes sauver par-là notre équipage et nos vies; mais les voleurs nous répondirent insolemment: «Pourquoi voulez-vous que nous respections le sultan votre maître? nous ne sommes pas ses sujets et nous ne sommes pas même sur ses terres.» En achevant ces paroles, ils nous enveloppèrent et nous attaquèrent. Je me défendis le plus longtemps qu’il me fut possible; mais me sentant blessé et voyant que l’ambassadeur, ses gens et les miens avaient tous été jetés par terre, je profitai du reste des forces de mon cheval, qui avait aussi été fort blessé, et je m’éloignai d’eux. Je le poussai tant qu’il put me porter; mais venant tout à coup à manquer sous moi, il tomba raide mort de lassitude et du sang qu’il avait perdu. Je me débarrassai de lui assez vite, et remarquant que personne ne me poursuivait, je jugeai que les voleurs n’avaient pas voulu s’écarter du butin qu’ils avaient fait.»

En cet endroit, Scheherazade, s’apercevant qu’il était jour, fut obligée de s’arrêter. Ah! ma sœur, dit Dinarzade, je suis bien fâchée que vous ne puissiez pas continuer cette histoire. – Si vous n’aviez pas été paresseuse aujourd’hui, répondit la sultane, j’en aurais dit davantage. – Hé bien! reprit Dinarzade, je serai demain plus diligente, et j’espère que vous dédommagerez la curiosité du sultan de ce que ma négligence lui a fait perdre. Schahriar se leva sans rien dire, et alla à ses occupations ordinaires.

XLII NUIT.

Dinarzade ne manqua pas d’appeler la sultane de meilleure heure que le jour précédent. Ma chère sœur, lui dit-elle, si vous ne dormez pas, reprenez, je vous prie, le conte du second calender. – J’y consens, répondit Scheherazade. En même temps elle le continua dans ces termes:

«Me voilà donc, madame, dit le calender, seul, blessé, destitué de tout secours, dans un pays qui m’était inconnu. Je n’osai reprendre le grand chemin, de peur de retomber entre les mains de ces voleurs. Après avoir bandé ma plaie, qui n’était pas dangereuse, je marchai le reste du jour et j’arrivai au pied d’une montagne, où j’aperçus à demi-côte l’ouverture d’une grotte: j’y entrai et j’y passai la nuit peu tranquillement, après avoir mangé quelques fruits que j’avais cueillis en mon chemin.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les Mille Et Une Nuits Tome I»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les Mille Et Une Nuits Tome I» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les Mille Et Une Nuits Tome I»

Обсуждение, отзывы о книге «Les Mille Et Une Nuits Tome I» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x