Les Mille Et Une Nuits Tome I
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Zobéide, malgré sa colère, ne put s’empêcher de rire en elle-même des lamentations du porteur. Mais, sans s’arrêter à lui, elle adressa la parole aux autres une seconde fois. «Répondez-moi, dit-elle, et m’apprenez qui vous êtes: autrement vous n’avez plus qu’un moment à vivre. Je ne puis croire que vous soyez d’honnêtes gens ni des personnes d’autorité ou de distinction dans votre pays, quel qu’il puisse être. Si cela était, vous auriez eu plus de retenue et plus d’égards pour nous.»
Le calife, impatient de son naturel, souffrait infiniment plus que les autres de voir que sa vie dépendait du commandement d’une dame offensée et justement irritée; mais il commença de concevoir quelque espérance quand il vit qu’elle voulait savoir qui ils étaient tous, car il s’imagina qu’elle ne lui ferait pas ôter la vie lorsqu’elle serait informée de son rang. C’est pourquoi il dit tout bas au vizir, qui était près de lui, de déclarer promptement qui il était. Mais le vizir, prudent et sage, voulant sauver l’honneur de son maître et ne pas rendre public le grand affront qu’il s’était attiré lui-même, répondit seulement: «Nous n’avons que ce que nous méritons.» Mais, quand pour obéir au calife, il aurait voulu parler, Zobéide ne lui en aurait pas donné le temps. Elle s’était déjà adressée aux calenders, et les voyant tous trois borgnes, elle leur demanda s’ils étaient frères. Un d’entre eux lui répondit pour les autres: «Non, madame, nous ne sommes pas frères par le sang; nous ne le sommes qu’en qualité de calenders, c’est-à-dire en observant le même genre de vie. – Vous, reprit-elle en parlant à un seul en particulier, êtes-vous borgne de naissance? – Non, madame, répondit-il, je le suis par une aventure si surprenante qu’il n’y a personne qui n’en profitât si elle était écrite. Après ce malheur, je me fis raser la barbe et les sourcils, et me fis calender, en prenant l’habit que je porte.»
Zobéide fit la même question aux deux autres calenders, qui lui firent la même réponse que le premier. Mais le dernier qui parla ajouta: «Pour vous faire connaître, madame, que nous ne sommes pas des personnes du commun, et afin que vous ayez quelque considération pour nous, apprenez que nous sommes tous trois fils de rois. Quoique nous ne nous soyons jamais vus que ce soir, nous avons eu toutefois le temps de nous faire connaître les uns aux autres pour ce que nous sommes, et j’ose vous assurer que les rois de qui nous tenons le jour font quelque bruit dans le monde.»
À ce discours, Zobéide modéra son courroux et dit aux esclaves: «Donnez, leur un peu de liberté, mais demeurez ici. Ceux qui nous raconteront leur histoire et le sujet qui les a amenés en cette maison, ne leur faites point de mal, laissez-les aller où il leur plaira; mais n’épargnez pas ceux qui refuseront de nous donner cette satisfaction…» À ces mots, Shéhérazade se tut, et son silence, aussi bien que le jour qui paraissait, faisant connaître à Schahriar qu’il était temps qu’il se levât, ce prince le fit, se proposant d’entendre le lendemain Scheherazade, parce qu’il souhaitait de savoir qui étaient les trois calenders borgnes.
XXXVII NUIT.
Dinarzade, qui prenait toujours un plaisir extrême aux contes de la sultane, la réveilla vers la fin de la nuit suivante. Ma chère sœur, lui dit-elle, si vous ne dormez pas, poursuivez, je vous en conjure, l’agréable histoire des calenders.
Scheherazade en demanda la permission au sultan, et l’ayant obtenue: Sire, continua-t-elle, les trois calenders, le calife, le grand vizir Giafar, l’eunuque Mesrour et le porteur étaient tous au milieu de la salle, assis sur le tapis de pied, en présence des trois dames, qui étaient sur le sofa, et des esclaves prêts à exécuter tous les ordres qu’elles voudraient leur donner.
Le porteur ayant compris qu’il ne s’agissait que de raconter son histoire pour se délivrer d’un si grand danger, prit la parole le premier, et dit: «Madame, vous savez déjà mon histoire et le sujet qui m’a amené chez vous. Ainsi ce que j’ai à vous raconter sera bientôt achevé. Madame votre sœur que voilà m’a pris ce matin à la place, où, en qualité de porteur, j’attendais que quelqu’un m’employât et me fît gagner ma vie. Je l’ai suivie chez un marchand de vin, chez un vendeur d’herbes, chez un vendeur d’oranges, de limons et de citrons, puis chez un vendeur d’amandes, de noix, de noisettes et d’autres fruits; ensuite chez un autre confiturier et chez un droguiste; de chez le droguiste, mon panier sur la tête et chargé autant que je le pouvais être, je suis venu jusque chez vous, où vous avez eu la bonté de me souffrir jusqu’à présent. C’est une grâce dont je me souviendrai éternellement. Voilà mon histoire.»
Quand le porteur eut achevé, Zobéide, satisfaite, lui dit: «Sauve-toi, marche, que nous ne te voyons plus. – Madame, reprit le porteur, je vous supplie de me permettre encore de demeurer. Il ne serait pas juste qu’après avoir donné aux autres le plaisir d’entendre mon histoire, je n’eusse pas aussi celui d’écouter la leur.» En disant cela, il prit place sur un bout du sofa, fort joyeux de se voir hors d’un péril qui l’avait tant alarmé. Après lui, un des trois calenders prenant la parole et s’adressant à Zobéide comme à la principale des trois dames et comme à celle qui lui avait commandé de parler, commença ainsi son histoire.
HISTOIRE DU PREMIER CALENDER, FILS DE ROI.
«Madame, pour vous apprendre pourquoi j’ai perdu mon œil droit, et la raison qui m’a obligé de prendre l’habit de calender, je vous dirai que je suis né fils de roi. Le roi mon père avait un frère qui régnait comme lui dans un état voisin. Ce frère eut deux enfants, un prince et une princesse, et le prince et moi nous étions à peu près de même âge.
«Lorsque j’eus fait tous mes exercices et que le roi mon père m’eut donné une liberté honnête, j’allais régulièrement chaque année voir le roi mon oncle, et je demeurais à sa cour un mois ou deux; après quoi je me rendais auprès du roi mon père. Ces voyages nous donnèrent occasion, au prince mon cousin et à moi, de contracter ensemble une amitié très-forte et très-particulière. La dernière fois que je le vis, il me reçut avec de plus grandes démonstrations de tendresse qu’il n’avait fait encore, et voulant un jour me régaler, il fit pour cela des préparatifs extraordinaires. Nous fûmes longtemps à table, et après que nous eûmes bien soupé tous deux: «Mon cousin, me dit-il, vous ne devineriez jamais à quoi je me suis occupé depuis votre dernier voyage. Il y a un an qu’après votre départ, je mis un grand nombre d’ouvriers en besogne pour un dessein que je médite. J’ai fait faire un édifice qui est achevé, et on y peut loger présentement; vous ne serez pas fâché de le voir, mais il faut auparavant que vous fassiez serment de me garder le secret et la fidélité: ce sont deux choses que j’exige de vous.»
«L’amitié et la familiarité qui étaient entre nous ne me permettant pas de lui rien refuser, je fis sans hésiter un serment tel qu’il le souhaitait, et alors il me dit: «Attendez-moi ici, je suis à vous dans un moment.» En effet, il ne tarda pas à revenir, et je le vis rentrer avec une dame d’une beauté singulière et magnifiquement habillée. Il ne me dit pas qui elle était, et je ne crus pas devoir m’en informer. Nous nous remîmes à table avec la dame, et nous y demeurâmes encore quelque temps en nous entretenant de choses indifférentes et en buvant des rasades à la santé l’un de l’autre. Après cela, le prince me dit: «Mon cousin, nous n’avons pas de temps à perdre; obligez-moi d’emmener avec vous cette dame et de la conduire d’un tel côté, à un endroit où vous verrez un tombeau en dôme nouvellement bâti. Vous le reconnaîtrez aisément; la porte est ouverte: entrez-y ensemble, et m’attendez. Je m’y rendrai bientôt.»
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