Les Mille Et Une Nuits Tome I

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«Le roi mon père m’avait choisi pour époux un prince qui était mon cousin; mais la première nuit de mes noces, au milieu des réjouissances de la cour et de la capitale du royaume de l’île d’Ébène, avant que je fusse livrée à mon mari, un génie m’enleva. Je m’évanouis en ce moment, je perdis toute connaissance, et lorsque j’eus repris mes esprits, je me trouvai dans ce palais. J’ai été longtemps inconsolable; mais le temps et la nécessité m’ont accoutumée à voir et à souffrir le génie. Il y a vingt-cinq ans, comme je vous l’ai déjà dit, que je suis dans ce lieu, où je puis dire que j’ai à souhait tout ce qui est nécessaire à la vie et tout ce qui peut contenter une princesse qui n’aimerait que les parures et les ajustements.

«De dix en dix jours, continua la princesse, le génie vient coucher une nuit avec moi; il n’y couche pas plus souvent, et l’excuse qu’il en apporte est qu’il est marié à une autre femme, qui aurait de la jalousie si l’infidélité qu’il lui fait venait à sa connaissance. Cependant si j’ai besoin de lui, soit de jour, soit de nuit, je n’ai pas plus tôt touché un talisman qui est à l’entrée de ma chambre, que le génie paraît [27]. Il y a aujourd’hui quatre jours qu’il est venu: ainsi, je ne l’attends que dans six. C’est pourquoi vous en pourrez demeurer cinq avec moi, pour me tenir compagnie, si vous le voulez bien, et je tâcherai de vous régaler selon votre qualité et votre mérite.»

«Je me serais estimé trop heureux d’obtenir une si grande faveur en la demandant, pour la refuser après une offre si obligeante. La princesse me fit entrer dans un bain le plus propre, le plus commode et le plus somptueux que l’on puisse s’imaginer, et lorsque j’en sortis, à la place de mon habit, j’en trouvai un autre très-riche, que je pris moins pour sa richesse que pour me rendre plus digne d’être avec elle.

«Nous nous assîmes sur un sofa garni d’un superbe tapis et de coussins d’appui du plus beau brocart des Indes, et quelque temps après, elle mit sur une table des mets très-délicats. Nous mangeâmes ensemble, nous passâmes le reste de la journée très-agréablement, et la nuit elle me reçut dans son lit.

«Le lendemain, comme elle cherchait tous les moyens de me faire plaisir, elle servit au dîner une bouteille de vin vieux, le plus excellent que l’on puisse goûter, et elle voulut bien par complaisance en boire quelques coups avec moi. Quand j’eus la tête un peu échauffée de cette liqueur agréable: «Belle princesse, lui dis-je, il y a trop longtemps que vous êtes enterrée toute vive. Suivez-moi, venez jouir de la clarté du véritable jour, dont vous êtes privée depuis tant d’années. Abandonnez la fausse lumière dont vous jouissez ici.»

«- Prince, me répondit-elle en souriant, laissez là ce discours. Je compte pour rien le plus beau jour du monde pourvu que de dix vous m’en donniez neuf et que vous cédiez le dixième au génie. – Princesse, repris-je, je vois bien que la crainte du génie vous fait tenir ce langage. Pour moi, je le redoute si peu que je vais mettre son talisman en pièces avec le grimoire qui est écrit dessus. Qu’il vienne alors, je l’attends. Quelque brave, quelque redoutable qu’il puisse être, je lui ferai sentir le poids de mon bras. Je fais serment d’exterminer tout ce qu’il y a de génies au monde, et lui le premier.» La princesse, qui en savait la conséquence, me conjura de ne pas toucher au talisman. «Ce serait, me dit-elle, le moyen de nous perdre vous et moi. Je connais les génies mieux que vous ne les connaissez.» Les vapeurs du vin ne me permirent pas de goûter les raisons de la princesse: je donnai du pied dans le talisman et le mis en plusieurs morceaux.»

En achevant ces paroles, Scheherazade, remarquant qu’il était jour, se tut, et le sultan se leva. Mais comme il ne douta point que le talisman brisé ne fût suivi de quelque événement remarquable, il résolut d’entendre le reste de l’histoire.

XLIV NUIT.

Quelque temps avant le jour, Dinarzade s’étant réveillée, dit à la sultane: Ma sœur, si vous ne dormez pas, apprenez-nous, je vous en supplie, ce qui arriva dans le palais souterrain après que le prince eut brisé le talisman. – Je vais vous le dire, répondit Scheherazade. Et aussitôt reprenant sa narration, elle continua de parler ainsi sous la personne du second calender.

«Le talisman ne fut pas si tôt rompu que le palais s’ébranla, prêt à s’écrouler, avec un bruit effroyable et pareil à celui du tonnerre, accompagné d’éclairs redoublés et d’une grande obscurité. Ce fracas épouvantable dissipa en un moment les fumées du vin et me fit connaître, mais trop tard, la faute que j’avais faite. «Princesse, m’écriai-je, que signifie ceci?» Elle me répondit, tout effrayée et sans penser à son propre malheur: «Hélas! c’est fait de vous si vous ne vous sauvez.»

«Je suivis son conseil, et mon épouvante fut si grande que j’oubliai ma cognée et mes pabouches [28]. J’avais à peine gagné l’escalier par où j’étais descendu, que le palais enchanté s’entr’ouvrit et fit un passage au génie. Il demanda en colère à la princesse: «Que vous est-il arrivé et pourquoi m’appelez-vous? – Un mal de cœur, lui répondit la princesse, m’a obligée d’aller chercher la bouteille que vous voyez: j’en ai bu deux ou trois coups; par malheur, j’ai fait un faux pas et je suis tombée sur le talisman, qui s’est brisé; Il n’y a pas autre chose.»

«À cette réponse, le génie, furieux, lui dit: «Vous êtes une impudente, une menteuse: la cognée et les pabouches que voilà, pourquoi se trouvent-elles ici? – Je ne les ai jamais vues qu’en ce moment, reprit la princesse. De l’impétuosité dont vous êtes venu, vous les avez peut-être enlevées avec vous en passant par quelque endroit, et vous les avez apportées sans y prendre garde.»

«Le génie ne repartit que par des injures et par des coups, dont j’entendis le bruit. Je n’eus pas la fermeté d’ouïr les pleurs et les cris pitoyables de la princesse maltraitée d’une manière si cruelle. J’avais déjà quitté l’habit qu’elle m’avait fait prendre, et repris le mien, que j’avais porté sur l’escalier le jour précédent à la sortie du bain. Ainsi j’achevai de monter, d’autant plus pénétré de douleur et de compassion que j’étais la cause d’un si grand malheur, et qu’en sacrifiant la plus belle princesse de la terre à la barbarie d’un génie implacable, je m’étais rendu criminel et le plus ingrat de tous les hommes.

«Il est vrai, disais-je, qu’elle est prisonnière depuis vingt-cinq ans; mais, la liberté à part, elle n’avait rien à désirer pour être heureuse. Mon emportement met fin à son bonheur et la soumet à la cruauté d’un démon impitoyable. J’abaissai la trappe, la recouvris de terre et retournai à la ville, avec une charge de bois, que j’accommodai sans savoir ce que je faisais, tant j’étais troublé et affligé.

«Le tailleur mon hôte marqua une grande joie de me revoir.» Votre absence, me dit-il, m’a causé beaucoup d’inquiétude à cause du secret de votre naissance que vous m’avez confié. Je ne savais ce que je devais penser, et je craignais que quelqu’un ne vous eût reconnu. Dieu soit loué de votre retour. Je le remerciai de son zèle et de son affection; mais je ne lui communiquai rien de ce qui m’était arrivé, ni de la raison pourquoi je retournais sans cognée et sans babouches. Je me retirai dans ma chambre, où je me reprochai mille fois l’excès de mon imprudence. Rien, disais-je, n’aurait égalé le bonheur de la princesse et le mien si j’eusse pu me contenir et que je n’eusse pas brisé le talisman.

«Pendant que je m’abandonnais à ces pensées affligeantes, le tailleur entra et me dit: «Un vieillard que je ne connais pas vient d’arriver avec votre cognée et vos babouches, qu’il a trouvées en son chemin, à ce qu’il dit. Il a appris de vos camarades qui vont au bois avec vous que vous demeuriez ici. Venez lui parler, il veut vous les rendre en main propre.»

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