Marc Elsberg - Black-Out. Demain il sera trop tard

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Black-Out. Demain il sera trop tard: краткое содержание, описание и аннотация

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Par une froide soirée d’hiver, le réseau électrique européen commence à lâcher. De nombreux pays s’enfoncent dans l’obscurité et plusieurs centrales nucléaires mettent en danger la vie de millions d’êtres humains. Menace terroriste ou défaillance technique ? Piero Manzano, ex-hacker italien, croit savoir qui est responsable. Avec l’aide d’un policier français d’Europol, François Bollard, Manzano s’engage dans une véritable course contre la montre face à un adversaire aussi rusé qu’invisible.
Marc Elsberg est né en 1967 à Vienne. Depuis la publication en 2012 de
, véritable phénomène éditorial en Allemagne, il est régulièrement invité par tous les médias nationaux allemands pour son expertise scientifique et technique sur les menaces que font peser sur notre société les progrès de l'hyper-connectivité. Un thriller éclairant qui n’a de cesse d’être rattrapé par la réalité. C’est ce qui le rend à la fois intéressant et effrayant. Blaise Gauquelin,
. Un roman aussi apocalyptique que ludique (tant il appuie sur le ridicule de notre schéma énergétique). À lire avant qu’il ne soit trop tard. Hubert Artus,
.
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— Un reportage qui vous a donné du fil à retordre, à en croire l’état de votre collègue, dit Eberhart en désignant la blessure à la tête de Manzano.

— Accident de voiture… à cause des feux…, précisa l’Italien, disant la vérité.

— … notre hôtel a fermé il y a quelques jours, continua Shannon. Là, nous voulons rallier Bruxelles. »

Au même moment, elle réalisa à quel point ce qu’elle venait de dire semblait stupide.

« Ha ! Ha ! Ha ! Et vous croyez que l’Union va vous aider ? » rigola Eberhart.

Berlin

« Nous devons décider sans plus tarder ce que nous disons aux Russes, intima le chancelier. Sous deux heures décollent les premiers avions.

— Nous ne savons encore rien des instigateurs, répondit le ministre de la Défense.

— Chaque aide nous est précieuse, tempéra Michelsen. Et au nom de quoi pourrions-nous les arrêter maintenant ? Et, par ailleurs, pourquoi refuser l’aide russe et non la turque ou l’égyptienne ?

— Et si les Russes sont derrière tout ça ?

— Avec des si … », s’emporta Michelsen. Elle en avait soupé des objections de ceux qui voyaient la guerre partout. Dès le début, le ministre de la Défense avait soutenu les thèses en faveur d’un conflit armé, tandis que le chancelier se complaisait en manœuvres dilatoires, sans vouloir exclure la thèse de l’attentat terroriste, à la suite de l’attaque menée contre les États-Unis. Seul le ministre de l’Intérieur était avec elle. D’ailleurs, lui aussi sortait de ses gonds.

« La Russie n’envoie dans cette première livraison que de l’aide civile, souligna-t-il. Seul le haut commandement militaire assure la coordination des forces armées. »

Tous les officiels présents savaient pertinemment que, lors d’une telle discussion, les jeux de pouvoir étaient plus importants que les arguments raisonnés. Le ministre de l’Intérieur était le chef de la police. Cette dernière était en charge des investigations dans les affaires de terrorisme. Depuis l’attaque contre les États-Unis, le ministre de la Défense tentait sa chance. En tant que président d’un parti de faible poids au sein de la coalition gouvernementale, il pourrait, en cas de guerre, comme responsable des armées, gagner significativement en importance, y compris aux dépens du chancelier. Michelsen avait presque le sentiment que ce type serait capable de provoquer un conflit majeur rien que pour assouvir sa soif de pouvoir.

On frappa à la porte de la salle de réunion. Un secrétaire du chancelier ouvrit, passa la tête au dehors, et se hâta de rejoindre le chef du gouvernement pour lui murmurer quelque chose à l’oreille.

Le chancelier se leva, la mine circonspecte, puis annonça à ses collaborateurs, avant de quitter la pièce : « Nous devons voir ça. »

Les autres le suivirent, étonnés. Le chancelier sortit de la zone sécurisée, jusqu’à un couloir d’où on voyait la rue.

En regardant par la fenêtre, Michelsen eut la chair de poule, des pieds à la tête. « Je peux les comprendre », se confia-t-elle à sa voisine, qui à l’instar des autres membres de la cellule de crise, observait la marée humaine rassemblée quelques étages plus bas, devant le ministère de l’Intérieur. Des milliers de gens. Ils hurlaient en chœur des slogans que Michelsen ne pouvait comprendre en raison des épais carreaux. Elle ne voyait que les bouches ouvertes, les poings brandis, et des banderoles.

NOUS AVONS FAIM !
NOUS AVONS FROID !
NOUS VOULONS DE L’EAU !
NOUS VOULONS DU CHAUFFAGE !
NOUS VOULONS DE L’ÉLECTRICITÉ !

Des choses pourtant si élémentaires, pensa Michelsen. Mais si compliquées à satisfaire. Elle était parfaitement consciente de l’image qu’ils renvoyaient, eux, là-haut, à ces manifestants, en bas. Des gens sans manteaux ni épais pull-overs, sans écharpes ni moufles, derrière les fenêtres d’un bâtiment éclairé, manifestement chauffé, ces gens qui regardaient du haut de leur forteresse ceux qui étaient amassés à leurs pieds, dans le froid.

La foule bougeait, désordonnée, un océan de têtes qui s’approchait de l’édifice, puis s’en éloignait un peu, pour finalement y revenir. Michelsen savait que les lourdes portes étaient barricadées et gardées par des policiers.

« Je dois retourner travailler », dit-elle en tournant les talons. Un bruit sourd la fit se retourner. Ses collègues, qui s’étaient un peu reculés, regardaient en direction des fenêtres, l’air horrifié. Une ombre frappa de nouveau contre un carreau où se dessina un entrelacs de fissures. Les pierres, de plus en plus nombreuses, pleuvaient contre la façade. Deux fenêtres plus loin, des fêlures apparurent. Bien que le verre de sécurité soit suffisamment solide, les personnes présentes reculèrent dans le couloir. Les unes après les autres, elles reprirent la direction des locaux du centre de crise, sécurisé par des portes blindées actionnées par des codes. Seuls quelques-uns restèrent dans le couloir.

C’est précisément pour ça que je suis ici, se dit Michelsen : pour éviter ce genre de choses. Un sentiment d’impuissance se propagea dans tous ses membres, ses dents s’entrechoquaient comme si elle était prise de frissons. Elle s’appuya contre le mur, vit les vitres sur lesquels s’abattaient les projectiles.

Puis le martèlement s’arrêta. Cinq des seize fenêtres étaient endommagées.

« Nous laissons venir les Russes », entendit-elle dire le chancelier au ministre des Affaires étrangères.

Prudemment, Michelsen s’aventura de nouveau vers les fenêtres. Devant le bâtiment s’étendait une épaisse fumée. Un incendie ou des gaz lacrymogènes ? s’inquiéta-t-elle.

À proximité de Düren

« Et vous ? demanda Shannon au passager. Que faites-vous sur la route ?

— Carsten travaille pour une grande entreprise d’agroalimentaire, répondit Eberhart. Normalement, il livre les filiales depuis l’entrepôt mère. »

À la pensée de la nourriture, l’estomac de Shannon se contracta.

« Vous parlez bien anglais.

— Je suis étudiant, expliqua Eberhart. Je ne suis là que pour filer un coup de main.

— Et qu’est-ce que vous avez comme chargement ?

— Ce qui est encore consommable. Conserves, farines, pâtes. Dans tous les endroits où nous passons, certaines filiales ont été transformées en centres de distribution de vivres, la plupart du temps par les autorités locales. Nous distribuons alors des quantités précises, directement depuis le camion. Mais ça ne pourra pas continuer longtemps. Pensif, il regarda par la fenêtre.

— Pourquoi ?

— Parce que notre entrepôt est quasi vide. C’est un de nos derniers trajets. Nous sommes déjà forcés de rationner la distribution de manière drastique. »

Shannon hésita avant de poser sa question suivante : « Vous transportez de quoi manger. Depuis hier matin, nous n’avons rien trouvé à nous mettre sous la dent. » Comme aucun des deux ne réagit, elle continua : « Il me reste un peu d’argent. »

Eberhart la regarda, les yeux plissés.

« Vous avez encore de l’argent ? »

La journaliste fut saisie d’un désagréable pressentiment qui, cependant, ne parvenait pas à lui faire oublier ses crampes d’estomac.

« Un petit peu seulement, précisa-t-elle. Je pensais que je pourrais vous acheter quelque chose…. »

Eberhart se gratta la barbe.

« On n’a pas le droit. Lois d’exception. Nous devons distribuer tout ça gratuitement. C’est très, très rationné. »

Ce disant, il la fixait intensément, comme s’il attendait d’elle une offre.

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