Marc Elsberg - Black-Out. Demain il sera trop tard

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Black-Out. Demain il sera trop tard: краткое содержание, описание и аннотация

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Par une froide soirée d’hiver, le réseau électrique européen commence à lâcher. De nombreux pays s’enfoncent dans l’obscurité et plusieurs centrales nucléaires mettent en danger la vie de millions d’êtres humains. Menace terroriste ou défaillance technique ? Piero Manzano, ex-hacker italien, croit savoir qui est responsable. Avec l’aide d’un policier français d’Europol, François Bollard, Manzano s’engage dans une véritable course contre la montre face à un adversaire aussi rusé qu’invisible.
Marc Elsberg est né en 1967 à Vienne. Depuis la publication en 2012 de
, véritable phénomène éditorial en Allemagne, il est régulièrement invité par tous les médias nationaux allemands pour son expertise scientifique et technique sur les menaces que font peser sur notre société les progrès de l'hyper-connectivité. Un thriller éclairant qui n’a de cesse d’être rattrapé par la réalité. C’est ce qui le rend à la fois intéressant et effrayant. Blaise Gauquelin,
. Un roman aussi apocalyptique que ludique (tant il appuie sur le ridicule de notre schéma énergétique). À lire avant qu’il ne soit trop tard. Hubert Artus,
.
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— Parvenez-vous encore à contacter votre chaîne ? demanda Hartlandt, tandis qu’ils quittaient la pièce.

— Ce n’est pas si simple, mais on s’en sort. »

Ils avaient atteint le hall d’accueil.

« Savez-vous que les États-Unis ont été attaqués hier ? »

Shannon fit de gros yeux. « Quoi ? » Elle manqua de s’étouffer.

« Je me disais que ça pouvait vous intéresser. »

Il la poussa dehors avant qu’elle ne puisse répondre.

« J’ignorais que CNN avait un bureau à Düsseldorf, fit-il en guise d’au revoir.

— Nous n’en avons pas, répondit-elle distraitement avant de reprendre contenance. J’ai fait le voyage exprès pour vous. Il me restait encore un peu d’essence.

— Alors je vous souhaite un bon retour. »

Hartlandt resta à la porte en regardant la jeune femme s’éloigner. Tandis qu’elle quittait le parking dans sa Porsche colorée, il lui adressa un dernier geste. Sitôt qu’elle eut gagné la route, elle fut prise en chasse par l’Audi A6 conduite par Pohlen. Hartlandt tira de sa poche l’impression d’une capture d’écran de la vidéosurveillance de l’hôtel Gloria, à La Haye, où Lauren Shannon se trouvait en compagnie de Piero Manzano, ainsi qu’une autre de son apparition télévisuelle où elle annonçait que le black-out était dû à une attaque.

« Tu nous prends pour des cons, gamine ? »

Pour la seconde fois, Shannon regarda dans son rétroviseur. L’Audi grise était de nouveau là. Les rues étaient si vides que chaque voiture retenait l’attention, qu’elle vienne d’en face ou que Shannon jetât un coup d’œil dans son rétroviseur. Pendant de longues minutes, elle avait tenté de capter une fréquence radio, mais n’avait obtenu que des grésillements. Elle peinait à se concentrer sur sa conduite ; elle pensait à ses parents, à ses grands-parents qui vivaient en différents endroits des États-Unis. Il lui revenait en tête des amis, des camarades de fac qu’elle n’avait pas vus depuis des lustres. Boston, New York où elle avait longtemps vécu avant son tour du monde. Cette maudite Audi grise était encore là. Pendant de longues minutes, elle avait été déconcentrée par un convoi militaire qu’elle avait croisé, long de plus d’un kilomètre. À l’approche de Düsseldorf, l’Audi réapparut.

Elle avait enregistré la localisation de l’hôpital dans son navigateur de bord. Elle avait tout le loisir de faire des détours, il la ramènerait sur le bon chemin. Résolue, elle bifurqua, son regard allant et venant entre le rétroviseur et la route.

L’Audi la suivait.

Encore un test.

Ses soupçons étaient justifiés.

Qui donc se trouvait dans cette voiture ? Il ne pouvait que s’agir des hommes de Hartlandt. Elle connaissait leurs méthodes. Ils avaient tiré de sang-froid sur Manzano lors de sa tentative de fuite. Shannon accéléra. Elle se retrouva plaquée dans le siège. Un test supplémentaire, un regard supplémentaire dans le rétroviseur. Toujours l’Audi. Le moteur vrombissait, l’aiguille du cadran indiquait plus de 130 km/h. Elle espéra que personne ne jaillirait d’une rue perpendiculaire. Au croisement suivant, elle freina, prit à droite et redonna des gaz. Sans même regarder derrière, elle répéta la manœuvre au carrefour suivant. Shannon n’avait pas la moindre idée de l’endroit où elle se trouvait. Il lui semblait s’être perdue dans une zone industrielle. Après le septième ou huitième changement de direction, elle osa un regard dans le rétroviseur. L’Audi avait disparu. Elle ralentit l’allure et respira profondément.

La voix féminine du navigateur de bord lui indiqua la route à suivre. Elle s’exécuta.

Son ventre se noua lorsqu’elle redécouvrit l’Audi derrière elle. Résignée, elle prit la première rue perpendiculaire. Prise de nervosité, elle tira l’ordinateur de son sac et le déposa sur le siège passager, puis fit de même avec sa caméra et tout son matériel. Elle saisit dans le vide-poches le manuel de l’automobile, aussi épais qu’un bottin téléphonique, et le glissa dans le sac. Elle ouvrit la vitre et jeta le paquet en direction du trottoir. Elle le vit dans le rétroviseur faire plusieurs rebonds. Ses poursuivants ralentirent. Quelqu’un sauta de la voiture et prit le sac. Shannon appuya sur l’accélérateur. L’Audi rétrécit très rapidement dans le rétroviseur. Au premier croisement elle bifurqua dans une petite rue pour arriver dans l’entrelacs de ruelles d’une zone pavillonnaire. Cette fois-ci, plus personne pour la prendre en filature.

Shannon souriait timidement, n’osant trop se réjouir. Au bout d’une dizaine de minutes, elle se décida enfin à suivre les indications du navigateur de bord. La course-poursuite avait consommé un quart de l’essence. Il lui faudrait de nouveau faire le plein à l’hôpital.

Nanteuil

Annette Doreuil trouva effrayants les deux hommes en combinaison devant la porte. Ils venaient aider les Bollard et les Doreuil.

« Un bagage par personne », fit une voix nasillarde sous un masque.

Dans la remorque du camion derrière eux s’entassaient des gens apeurés.

« Plus tard, nous pourrons revenir ici, non ? s’enquit Céleste Bollard.

— Nous n’avons aucune information à ce sujet, répondit l’homme. Notre mission est d’évacuer. »

Annette Doreuil ne put s’empêcher de songer aux reportages qu’elle avait vus sur Tchernobyl et Fukushima. Elle s’était toujours demandé ce qu’avaient ressenti ces gens qui avaient dû quitter leurs foyers dans la précipitation, angoissés à l’idée de ne jamais pouvoir y revenir. Laisser derrière soi tout ce qui était cher à leur cœur. Paniqués à l’idée de recevoir une dose de radiations néfaste, voire mortelle. Dans la perspective de devoir passer la fin de leurs jours dans un lointain inconnu, plutôt que dans un environnement familier. Et probablement gravement malades. Elle ressentait toutes ces craintes dans la voix de Céleste Bollard. Voilà onze générations, trois siècles, que la famille vivait dans cette ferme, qu’elle avait fait face aux tourmentes de la Révolution et de deux guerres mondiales.

Annette Doreuil observait des cohortes de réfugiés, semblables à celles qu’elle avait vues à la télévision. Jamais elle n’avait pensé devoir prendre part à un tel convoi.

Elle ne comprenait pas bien ce qu’elle ressentait. Lorsqu’elle avait quitté Paris en compagnie de Bertrand, elle pouvait encore se persuader qu’ils partaient pour de courtes vacances. Plus tard, après avoir épuisé les volailles et les conserves des Bollard et n’avoir plus eu le droit de quitter la maison, elle réalisa qu’elle était devenue une déplacée.

Elle écoutait ce que son corps lui disait. Se sentait-elle étrange ? Était-ce désagréable ? Y avait-il une seule réaction tendant à prouver que la radioactivité accomplissait déjà sa besogne au plus profond de ses cellules ?

Tandis que les deux hommes en combinaison entreposaient leurs bagages dans un espace aménagé sous la remorque, Bertrand l’aida à embarquer. Les gens à bord se serrèrent sur les banquettes en bois afin de leur ménager une place. Céleste Bollard s’assit à ses côtés, prudemment, comme si les sièges étaient détrempés, sans quitter sa maison des yeux.

Le camion démarra en un sursaut. Annette Doreuil ne pouvait voir que l’arrière de la tête de Céleste et de Vincent Bollard, le regard braqué sur leur ferme qui devenait de plus en plus petite, jusqu’à disparaître tout à fait, et qui durent alors s’abandonner à la cruelle incertitude de ne peut-être plus jamais la revoir.

Düsseldorf

Shannon gara la Porsche dans le parking souterrain, juste devant la montée d’escaliers. Elle attrapa l’ordinateur portable, prit sa lampe et rejoignit directement Manzano au deuxième étage. À bout de souffle, elle déboula dans la chambre où elle l’avait laissé. Allongé dans un lit, sous une épaisse couche de couvertures, sa tête reposait sur le côté.

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