Marc Elsberg - Black-Out. Demain il sera trop tard

Здесь есть возможность читать онлайн «Marc Elsberg - Black-Out. Demain il sera trop tard» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2016, ISBN: 2016, Издательство: Éditions Le Livre de Poche, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Black-Out. Demain il sera trop tard: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Black-Out. Demain il sera trop tard»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Par une froide soirée d’hiver, le réseau électrique européen commence à lâcher. De nombreux pays s’enfoncent dans l’obscurité et plusieurs centrales nucléaires mettent en danger la vie de millions d’êtres humains. Menace terroriste ou défaillance technique ? Piero Manzano, ex-hacker italien, croit savoir qui est responsable. Avec l’aide d’un policier français d’Europol, François Bollard, Manzano s’engage dans une véritable course contre la montre face à un adversaire aussi rusé qu’invisible.
Marc Elsberg est né en 1967 à Vienne. Depuis la publication en 2012 de
, véritable phénomène éditorial en Allemagne, il est régulièrement invité par tous les médias nationaux allemands pour son expertise scientifique et technique sur les menaces que font peser sur notre société les progrès de l'hyper-connectivité. Un thriller éclairant qui n’a de cesse d’être rattrapé par la réalité. C’est ce qui le rend à la fois intéressant et effrayant. Blaise Gauquelin,
. Un roman aussi apocalyptique que ludique (tant il appuie sur le ridicule de notre schéma énergétique). À lire avant qu’il ne soit trop tard. Hubert Artus,
.
Biographie de l'auteur

Black-Out. Demain il sera trop tard — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Black-Out. Demain il sera trop tard», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Son collègue Pohlen, un géant blond, marchait d’un pas maladroit et endormi dans la pièce.

« Regarde-moi ça, lui lança Hartlandt. On a déclenché des incendies dans quatre des postes.

— Répartis dans tout le nord de l’Allemagne, remarqua Pohlen. Ont-ils toute une armée de saboteurs ? »

Hartlandt fit disparaître les points.

« Les feux ne sont pas partis en même temps, mais les uns après les autres, commenta-t-il en rallumant un à un les points.

— D’abord au nord, puis à l’est, et ensuite à l’ouest, constata Pohlen. Ça ne fait aucun sens.

— À croire que quelqu’un parcourt le pays et met le feu aux installations. Mais il y a encore quelque chose. On a découvert quatre pylônes électriques détruits à l’explosif. »

Il entra les coordonnées des différents lieux dans son système.

« Malheureusement, les équipes dépêchées sur place n’ont pu précisément établir l’instant des explosions, mais… » Il buta après avoir marqué tous les points sur la carte. Hartlandt relia les lieux des trois incendies d’une ligne allant de Lübeck à Güstrow à l’est, puis repartant vers Cloppenburg à l’ouest.

« Deux des pylônes détruits se situent à proximité de la ligne Güstrow-Cloppenburg. Comme si quelqu’un se baladait par là-bas et sabotait systématiquement les installations stratégiques importantes.

— Alors il faut sur-le-champ sécuriser les ouvrages restants ! s’écria Pohlen.

— Oublie. Rien que pour le réseau à haute tension, ça en fait des centaines. Nous ne pouvons pas les faire tous surveiller, la police et l’armée sont déjà à bout. Il prit la radio. Voyons ce qu’ils en disent à Berlin. »

La Haye

« Nous avons discuté de votre théorie, fit Bollard à Manzano. Celle concernant les systèmes SCADA de Talaefer. Dans le cadre d’une procédure d’entraide, les autorités allemandes sont sur le coup. Nous ne pouvons y envoyer nos propres hommes, chacun est nécessaire ici. »

Il se pencha en avant et appuya ses coudes sur son bureau. « Alors, franchement et honnêtement : est-ce que vous auriez envie de vous rendre dans une ville du nom de Ratingen, vers Düsseldorf, et d’y mettre en œuvre vos connaissances ? »

Manzano, surpris, fronça les sourcils.

« Je ne suis pas un spécialiste de SCADA. »

Bollard lui adressa un sourire ironique.

« Je crois beaucoup des choses que vous me dites. Même vos théories. Mais pas ça. Et même si c’était vrai, vous êtes capable de reconnaître des erreurs dans des systèmes. C’est de ça qu’il s’agit. Vous feriez bien de télécharger les rapports, ils se trouvent sur notre réseau. Je ne peux pas vous garantir qu’il y a à Ratingen des hôtels avec de l’eau chaude et des sanitaires qui fonctionnent.

— Vous avez l’art de me faire envie.

— Pour cette mission, vous aurez une voiture à disposition. Concernant les frais, nous allons certainement nous entendre. Mais ne dites rien à votre copine.

— Ce n’est pas ma copine.

— Oui, oui. Vous conduisez ? »

« Dès maintenant, tu as la chambre pour toi seule », dit Manzano en faisant ses bagages. Shannon revenait à l’instant d’un tour en ville au cours duquel elle avait réalisé quelques brefs reportages.

« Tu pars ? Tu vas où ?

— Peu importe. »

Elle entendit la chasse d’eau dans la salle de bain, puis l’eau couler. Bollard sortit.

« Ah ! Voici notre journaliste star ! dit-il d’un ton ironique. Est-ce que vous pourriez nous laisser seuls un instant ? »

Shannon hésita. Après tout, c’était aussi sa chambre. Enfin, pas vraiment. Elle déposa sa caméra sur le bureau, quitta la pièce, ferma la porte et y colla l’oreille. Elle ne comprit que des bribes de mots qui ne lui apprirent rien. Puis, enfin, une phrase entière.

« À supposer que les Allemands aient une connexion Internet qui fonctionne », dit Manzano.

C’est donc en Allemagne qu’il se rend. Shannon réfléchit à toute vitesse.

« On peut dire ce qu’on veut des Allemands, mais ils sont organisés, répondit Bollard. L’Office fédéral de police criminel chez Talaefer a probablement ce qu’il faut. Voici les clefs de votre voiture. Elle est dans le garage de l’hôtel, une Audi A4 noire immatriculée aux Pays-Bas. Le réservoir est plein. Avec ça, rejoindre Ratingen est un jeu d’enfant. Tout comme en revenir. »

Shannon entendit des pas, et, sur la pointe des pieds, elle alla deux portes plus loin. Elle s’appuya sur le mur, croisa les bras, comme si elle attendait ainsi depuis une éternité.

Bollard lui adressa un signe de la tête en passant.

Elle retourna dans la chambre. Manzano était debout, avec valise et sacoche d’ordinateur, prêt à partir.

« J’ai été ravi de faire ta connaissance, dit-il. J’espère que nous nous reverrons, une fois que toute cette histoire sera passée. Peut-être un jour feras-tu un reportage à Milan. Tu as mon adresse. »

Shannon attendit jusqu’à ce que la porte se soit refermée sur lui. Puis elle entreprit à la hâte de mettre ses effets dans son sac marin.

New York

Des gens s’entassaient autour de Tommy Suarez dans la ligne A du métro en direction de Brooklyn — époussetant la neige de leurs vêtements fumants, téléphonant, lisant, regardant dans le vide, lorsque subitement la lumière s’éteignit.

Le crissement des freins se confondit avec les cris des passagers. Des corps étrangers le percutèrent, le poteau lui meurtrit le poignet, puis, sous l’effet de la douleur due aux coups dans les côtes, le dos et les jambes, il se sentit comme dans le tambour d’une machine à laver en plein essorage. Après un soubresaut, le métro stoppa. Le temps d’une respiration, le wagon fut silencieux, puis les passagers commencèrent à crier sauvagement. Suarez n’avait aucune idée de la distance qui les séparait de la prochaine station. Espérons que personne n’a sauté sous le train, pensa-t-il. Les discussions autour de lui devinrent plus animées. Il regarda l’heure. Sept heures moins le quart. Pourquoi le conducteur ne faisait-il aucune annonce ?

« Super ! cria une dame d’un certain âge. Espérons que ce n’est pas encore une coupure de courant ! Lors de celle de 2003, je suis restée coincée deux heures dans une merde pareille !

— Deux heures ? » l’interpella une jeune femme. Suarez décela dans son intonation une panique retenue, grandissante.

« Et encore, j’ai eu bien de la chance, poursuivit la plus âgée. D’autres… »

Elle ferait mieux de la fermer.

« Ça va repartir bientôt », dit Suarez à la jeune femme pour la calmer. Il n’était pas aisé pour tout le monde de rester dans le noir complet, dans un espace confiné avec de nombreuses personnes. D’autant plus lorsqu’on pensait que ça pouvait durer ainsi plusieurs heures. Il la comprenait très bien. Et il n’aimait pas les oiseaux de mauvais augure, particulièrement dans une telle situation. « Il ne peut rien nous arriver. »

À ses côtés, un adolescent pianotait sur son téléphone.

« O.K. Ça marche pas non plus.

— Qu’est-ce qu’on va faire, si ça reste comme ça ? questionna un homme, son cartable sous le bras.

— Quoi comme ça ? répondit une femme. Pas de lumière, pas de métro.

— Ça, je peux bien vous le dire, s’immisça de nouveau la vieille dame. Attendre. Attendre et se les geler. »

Suarez aurait aimé lui en coller une pour la faire taire. Mais ça aurait été comme gifler sa propre mère.

« Et si ça nous avait atteint à notre tour ? demanda une dame emmitouflée dans un manteau de fourrure artificielle. Comme en Europe ? »

La jeune femme, prise de panique, commença à gémir, puis à crier. Suarez se crispa, il réalisa que la panique de cette passagère déteignait sur lui et les autres voyageurs. Il dut se dominer pour ne pas lui crier après, essaya plutôt de la calmer, mettant sa main sur ses épaules, voulant la serrer dans ses bras.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Black-Out. Demain il sera trop tard»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Black-Out. Demain il sera trop tard» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Mark Steyn - Lights Out
Mark Steyn
Lawrence Block - Out on the Cutting Edge
Lawrence Block
Paula Altenburg - Black Widow Demon
Paula Altenburg
Connie Willis - Black-out
Connie Willis
libcat.ru: книга без обложки
Michael Moorcock
Marcia Muller - Burn Out
Marcia Muller
Mark Bowden - Black Hawk Down
Mark Bowden
Lisa Unger - Black Out
Lisa Unger
libcat.ru: книга без обложки
RAYMOND CHANDLER
Marc Rosenberg - Ich bin dein Hirte
Marc Rosenberg
Jeremiah K. Black - Out of Costume
Jeremiah K. Black
Отзывы о книге «Black-Out. Demain il sera trop tard»

Обсуждение, отзывы о книге «Black-Out. Demain il sera trop tard» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x