Frédéric Dard - Vengeance !

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Vengeance !: краткое содержание, описание и аннотация

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Dudly, une des terreurs du Michigan, est un vrai gangster qui s'est rapidement fait dans le milieu une réputation de « dur à cuire » et c'en est un ! Il a tué suffisamment de citoyens et pillé assez de banques pour que l'on puisse sans hésitation le classer dans l'inventaire des grands hors-la-loi de Détroit. Son principe : récompenser et punir ceux qui le méritent. Cette façon de procéder, si elle lui vaut de nombreuses reconnaissances, ne peut aussi manquer de lui attirer des haines aussi tenaces qu'implacables. Carlo, son plus fidèle homme de confiance, ne se lassera-t-il pas un jour d'un chef aussi tyrannique ? Pour arriver à ses fins il va attiser l'esprit de vengeance du jeune malfrat, Jerry Dorman… Avec Dudly, seigneur du crime, frissons, angoisse et mystère garantis !
Vengeance ! paraît sous le pseudonyme de Frédéric Charles, en 1953, aux Éditions Jacquier, à Lyon, dans la célèbre collection populaire « La Loupe ». Après les récentes parutions des œuvres de jeunesse de Frédéric Dard, les Éditions Fayard ont décidé de rééditer les titres de ces ouvrages policiers parus sous pseudonyme, qui n'ont jamais été publiés jusqu'à ce jour.

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En claudiquant, Carlo suivit son patron jusqu’au vieux teuf-teuf.

— Veux-tu que je prenne le manche ? demanda-t-il, connaissant la répugnance de Dudly pour ce genre d’exercice.

— Si tu te sens en état, oui, accepta le chef de bande. J’ai besoin de penser un peu à tout ça ; quelle journée ! Il y a de la distraction, décidément…

* * *

Ils n'échangèrent pas un mot jusqu’à leur retour en ville.

Carlo arrêta la voiture devant la porte de Dorman.

Ils gravirent les marches conduisant à l’appartement du petit bandit.

— Il n’est pas revenu, déclara Carlo en constatant que la porte n’était pas fermée.

— Entrons toujours, dit Dudly.

Il pénétra dans la taule.

Il y avait des gouttes de sang par terre. C’était le sang versé par Dorman à la suite du coup de pied de Banane.

— Tu es certain qu’il n’avait pas une ceinture sur la peau, avec son magot dedans ?

— Non, dit Carlo, il n’avait rien.

Ils se mirent en devoir de fouiller la pièce. Pas du tout à la manière des pillards, mais méthodiquement.

Dudly plissait les paupières et se dirigeait vers un tableau qu’il soulevait, ou bien il retournait le matelas du lit et le palpait minutieusement.

Il ne mit pas dix minutes pour dénicher le fric dans le fauteuil.

En examinant ce dernier, il avait aperçu une fente recousue sur le côté. Cette incision, extrêmement régulière, avait été faite par un rasoir, et la personne qui l’avait recousue n’avait jamais dû tenir une aiguille auparavant.

— Bon, fit-il en retirant la liasse de billets. Voilà son pognon. Donc il est sans moyens, c’est très important.

— Ouf ! murmura Carlo, quelle aventure… Tu crois qu’on l’aura ?

— J’ai toujours eu ceux que je voulais avoir ; il n’y a pas de raisons pour que Dorman échappe à la règle.

Il parlait d’une telle façon que Carlo frissonna. Avisant la bouteille de whisky, il s’en saisit.

— Heureusement que Banane en a laissé, dit-il, j’ai rudement besoin d’un coup de fouet !

Comme il portait le goulot à ses lèvres, Dudly s’écria :

— Arrête !

— Quoi ?

— Tu dis que Banane a bu de ce whisky ?

L’autre, qui venait de comprendre, se mit à trembler.

— Nom de Dieu, tu crois que… ?

Dudly renifla le flacon.

Il l’éleva devant la lampe électrique afin de le mirer par transparence. Ses yeux prompts, auxquels rien n’échappait, décelèrent quelques grains de poudre blanche.

— Dorman s’apprêtait à recevoir Zaridès, dit-il. Voilà pourquoi Banane prend des embolies au volant !

CHAPITRE VII

Canotage au clair de lune

Dorman déboucha de la forêt.

Le lac scintillait à ses pieds, sous la clarté diffuse de la lune.

La nuit était alourdie de senteurs de végétaux auxquelles cet homme de tripot n’était pas habitué et qui le chaviraient un peu.

Il était exténué, mais ne sentait pas sa fatigue.

Son salut lui importait plus que tout au monde. Jusque-là, ça n’avait pas trop mal marché. Pas mal du tout, même !

Dudly devait encore ignorer l’accident survenu à ses hommes. Et il mettrait un bout de temps avant de retrouver sa trace.

Dorman comptait bien mettre ce lac et la frontière canadienne entre lui et le dangereux chef de bande.

Il regarda l’immensité paisible des eaux. Au-delà de cette étendue grise, il y avait sa liberté…

Mais comment traverser ?

Il se mit à suivre les berges du lac.

Il avançait prudemment dans les roseaux, pareil à une bête fauve qui, la nuit, s’approche des campements.

Au milieu des joncs, il ne craignait absolument rien. Ceux-ci renforçaient l’obscurité et le dérobaient à toutes recherches. Seulement, des roseaux n’ont jamais été longtemps hospitaliers et il devait en sortir ; en sortir vite, avant le retour du jour.

Il marcha longtemps.

Il ne parvenait pas à apprécier les distances. Il suivait docilement les contours capricieux du lac. Parfois, ses pieds s’enfonçaient dans des zones de terrain marécageux. Il avait de la boue plein ses chaussures, ce qui alourdissait sa marche. Il se sentait pesant comme un scaphandrier.

Il avança ainsi près de deux heures, à demi courbé par la fatigue. Des étincelles d’or crépitaient dans sa tête. Il ressentait comme une sorte de brûlure aux genoux.

Des tiges de roseau brisées lui piquaient les jambes.

« Bonté divine ! se dit-il soudain, je vais crever de lassitude dans ce marécage ! »

Et juste comme il faisait cette constatation, il découvrit une lumière à quelques pas de lui.

Elle était à sa droite et, en marchant ainsi tête basse, il avait bien failli ne pas la voir.

Il découvrit, à la clarté de la lune, une maison basse, trapue, contre les murs de laquelle séchaient des filets.

Des filets ! Cela voulait dire que la maison était habitée par un pêcheur. Or un pêcheur qui se sert de filets a forcément un bateau. Et un bateau, c’était tout l’idéal de Dorman à la minute présente !

Il sortit doucement des roseaux et s’approcha de l’habitation à pas de loup.

La lumière filtrait par les petits carreaux d’une fenêtre.

Le gangster se plaqua contre le mur de la bicoque et jeta un regard prudent à l’intérieur.

Il vit une pièce basse, en désordre. Un homme grand et roux mangeait une soupe au lard en lisant un vieux journal en lambeaux.

Il paraissait être le seul occupant de cette demeure isolée.

Dorman tira son revolver.

Il hésitait sur la façon d’entrer en matière. S'il frappait, cette visite nocturne semblerait tellement insolite au locataire qu’il ne sortirait pas, du moins sans être armé.

Ça avait l’air d’un rude gaillard !

Dorman n’était pas précisément courageux ; pourtant, avec un revolver, il se sentait moins seul.

Il décida d’avoir recours à une ruse.

Il contourna la maison afin que sa voix semblât venir de loin et il se mit à crier :

— Au secours ! À l’aide ! Je me noie !

Il vit, un instant plus tard, que son stratagème avait parfaitement réussi.

Un rectangle de clarté jaune s’abattit sur le seuil de la maison. L’homme roux venait d’en ouvrir la porte.

Dorman attendit un peu. L'homme était trop près de chez lui pour qu’un coup de surprise pût réussir.

Embusqué à l’angle de la demeure, les doigts crispés sur la crosse de son arme, Dorman le guettait comme un chat sauvage guette un oiseau.

La nuit avait tendu son voile de silence. Et ce silence n’était troublé que par les cris nostalgiques des oiseaux nocturnes.

L'homme fit quelques pas en direction de la berge. Il tendait l’oreille, essayant de capter d’autres cris.

Dorman se dit que le moment d’agir était venu. Il se glissa contre la façade de la maison. Lorsqu’il fut près de la porte, il sut que l’homme ne pourrait se précipiter chez lui pour s’y barricader.

Il était à sa merci maintenant ; le gangster le tenait au bout du canon de son feu et Dorman ne craignait personne dans ces cas-là.

— Les mains en l’air ! aboya-t-il soudain.

L'homme roux eut un sursaut.

Il fit volte-face, regarda Dorman, vit le revolver et leva les bras.

Il leva les bras parce qu’il n’y avait vraiment pas moyen de faire autrement, mais il n’avait pas peur. Cela se voyait à son regard tranquille et à son visage empreint de sérénité.

— Qui êtes-vous ? demanda-t-il.

Dorman ricana :

— Je suis l’homme qui distribue du plomb chaud à ceux qui ne lui plaisent pas, fit-il.

Il était presque théâtral. Un faible sourire se dessina sous les rudes moustaches de son interlocuteur.

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